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Systémique et complexité - Page 90

  • Changement et systémique.

    Le système serait trop sclérosé pour changer nous dit-on. Mais est ce lui qui est grippé ou ceux qui l’ont fabriqué mais ne le maîtrisent plus car ils en ont perdu le contrôle faute de n’avoir pu ou voulu le « réguler » ?

    Absence de régulation et de contrôle, c’est le constat fait depuis au moins les années soixante par des systémiciens éclairés comme ceux du « Club de Rome » ou des chercheurs en science économique et sociales comme Jacques Lesourne (les systèmes du destin) ou encore des scientifiques comme Henri Laborit (la nouvelle grille) et Joël De Rosnay (le macroscope).

    Il est évident que personne n’avait envie de les entendre et singulièrement nos élites mondialisées incapables de contrôler et de réguler par le consensus le système mondial qu’ils ont érigés. La consommation par la dette satisfaisant tout le monde le « peuple » s’est accommodé « d’un peu de  pain et de beaucoup de jeux …télévisés entre autres ».

    Mais la réalité nous a rattrapé et ce qu’ils n’ont pas su ou pas voulu faire en une cinquantaine d’années, alors qu’ils en avaient la possibilité et les moyens, ce n’est pas à présent qu’ils vont y parvenir, si tenté qu’ils en éprouvent l’envie. Car finalement ils se contenteraient bien de faire comme si de rien n’était, et de poursuivre en faisant tout simplement la même chose en plus compliqué et c’est nous qui comme d’habitude paieront la casse.

    Car nous allons payer, et cher, notre insouciance et le fait d’avoir remis aveuglement notre sort entre les mains de dirigeants qui, de droite comme de gauche, nous ont trompés depuis si longtemps.

    Il nous faut en changer pour des « leaders » capables d’imposer au monde les réformes de structures, les régulations et les contrôles que les peuples accepteront dans la mesure où les efforts seront équitablement partagés.

    Des  leaders formés à l’approche systémique. Possédant un excellent niveau d’éthique de responsabilité et une bonne dose d’altruisme.

    L’enjeu du XXIe siècle ne consiste pas à produire et consommer sans limites, c’est entendu …semble t’il.

    Il y a des limites à l’expansion démographique et à l’exigence « d’égalité ». Et cela est loin d’être accepté.

    Mais ce n’est pas la production de richesses, qu’elles soient qualitatives ou quantitatives, qui pose problème, c’est la répartition et l’usage. Ceux qui nous dirigent n’en veulent rien entendre.

    Comment dans ces conditions envisager un avenir partagé possible pour nous en nos enfants ?

    L’avenir n’est écrit nulle part, mais les « éléments matériels » et humains de son apparition préexistent. Il nous appartient de les identifier, de les sélectionner, de les faire s’informer, interagir et de les organiser.

    C’est ainsi que nous pourrons marquer le début du changement et parvenir à un nouveau « niveau d’organisation sociale ».

    Il n’y a semble t’il pas d’autre chemin que celui de la complexité dont il faut explorer le maximum d’éléments caractéristiques :

    « La mise ne œuvre d’une décision fondée sur une approche systémique suppose donc que l’on délimite d’une manière rigoureuse, mais en même temps toujours arbitraire, quels sont les éléments de la situation que l’on prendra ou non en considération ; en d’autres termes, elle suppose que l’on délimite de manière appropriée « le système ». Mais avec la conscience d’abstraire les « items » qui nous paraissent les plus « signifiants ».

    Ce sont quelques uns des  processus qui conditionnent l’utilisation de l’approche systémique. 

    Il n’y a pas de système clos et autonome, mais toute situation (pédagogique, managériale, thérapeutique) doit être considérée comme un sous système d’un système plus vaste, ou comme un niveau d’analyse déterminé par l’approche adoptée.

    Il n’y avait donc pas de réponse possible à une crise du « système » financier sans qu’il ne soit tenu compte et mis en relation avec, et la liste n’est pas exhaustive,  le système « économie », celui des « matières premières », la «démographie»,     «l’écologie », « les contextes », les « bulles temporelles » ; les « cultures ».

    Notre acte premier est de nous rassembler et de prendre conscience de cette nécessité de faire ce saut qualitatif. Non pas au sein d’un parti, ce serait inutile, et aucun n’a la réponse.       

    Cette existence de collectivité créatrice d’une nouvelle approche peut seule faire de chacun de nous un être conscient et libre. Un être  relationnel, manœuvrant et efficace.

    C’est la clé d’une nouvelle vie en commun et une réponse à la fois individuelle et collective aux « crises » qui nous secouent et secouent le monde par la même occasion.

    Franchissons le pas ! Rejoignons l’IESE !              

    Francis NERI

    Institut Européen de Systémique Expérimentale

     

  • Mariage homo et systémique

    Je reviens sur le sujet car il est loin d’être clos comme le voudraient nos « élites » de droite comme de gauche qui souhaitent que le sujet se limite à la question religieuse afin de mieux l’évacuer.

    Je dis et je répète que le « mariage homo » "relève d’un projet global qui consiste en  la destruction des structures traditionnelles afin de soumettre des individus sans racine ni famille à la domination exclusive du marché". 

    Il en est de même du multiculturalisme, en passant par  l’immigration de masse, la fécondité des migrants. Cela va également avec la mondialisation libérale et la marchandisation de l’être humain.

    Encore une fois, il ne faut rien lâcher et poursuivre le combat.

    Voyons cela sous l’aspect de l’approche systémique et de la complexité.

    « On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré ». Et ceux qui sont la cause du problème ne peuvent participer de sa solution ». 

    "La complexité est depuis quelques années devenue le dénominateur commun de nos discours sur le monde, sur l’économie et sur les rapports entre les hommes.

    Elle illustre notre embarras face à un manque évident de maîtrise d’une situation économique, sociale, géopolitique qui n’a eu de cesse de s’intensifier à mesure que notre monde évoluait et favorisait l’interdépendance des économies, la globalisation des échanges mondiaux, l’uniformisation d’une certaine forme de consommation, la connectivité absolue, pour ne parler que de cela.

    Elle exprime, sous couvert d’une fausse neutralité, notre aveu d’impuissance face à un monde dans lequel les règles du jeu ne semblent plus compréhensibles par tous, voire accessibles à tous. Elle est le bouc émissaire tout désigné de notre faillite de la pensée et de notre refus quasi inconscient de penser le monde de façon systémique". 

    Posons comme guide à notre conceptualisation du monde, à construire, reconstruire en nous et hors de nous en permanence, qu’il ne peut exister des valeurs et des pratiques universelles.

    Il n’est en conséquence pas bon de détruire ses racines sans avoir pris le soin de  les remplacer par des nouvelles. Et encore, avec une grande précaution et le souci de se ménager une position de repli.

    Il nous faut donc ne rien céder sur le sujet de nos valeurs, de notre identité, de nos cultures, de nos pratiques adaptées à notre bulle temporelle, du contexte au sein duquel nous vivons et nous devons renoncer à les imposer à ceux qui n’y entendent rien ou à qui elles ne conviennent pas.

    Nous acceptons de les partager, mais jamais nous ne  laisserons, ceux qui veulent vivre sur notre sol, et bénéficier des acquis de notre civilisation, nous imposer les leurs.

    Il n’y a pas d’autre choix pour les migrants et leurs descendants qui souhaitent rester sur notre sol que l’assimilation ou le retour vers leur pays d’origine.

    Quand à ceux qui jouent le jeu de Vichy ou de l’enfermement égalitariste, par cupidité ou stupidité, qu’ils prennent garde à la colère des peuples européens elle se retourne toujours contre les boucs émissaires.

    « Quand la fameuse marmite va sauter, ce sera une guerre civile, entre « français ». Les banlieues qui descendent dans les villes, les gardes mobiles qui chargent, l'armée, les morts par milliers ... »

    Les grands responsables restent, eux, le plus souvent impunis.   

     

    Francis NERI

     

  • Islamisation et systémique

    II semblerait que nombre d’entre vous hésitent encore à poster leurs réflexions sur ce blog. Je les comprends, nous vivons une période historique où toute opinion, même corroborée par des faits, et qui soit non-conforme à la « bien pensance » risque de nous attirer bien des   «ennuis».

    Je remercie ceux qui le font directement et par mail (iese67@gmail.com). Je vous invite à faire de même.

    Ce qui semble majoritairement vous interpeller, et vous inquiéter, c’est la montée de l’islam radical en France. Vous pensez même que c’est la cause première de nos soucis.

    Vous n’êtes pas seuls, 67 % des Français pensent comme vous et ce chiffre est en constante augmentation. Vous êtes donc des réactionnaires « populistes »… je vous en félicite !

    Personnellement je pense que c’est plutôt une conséquence, celle de notre complaisance envers des pouvoirs qui nous trompent et nous abusent  depuis 40 ans.

    Alors si l’on veut bien évoquer la question de l’islamisation comme partie d’un ensemble à ne pas isoler des autres « composantes » de la « problématique », on peut considérer qu’il y a ceux qui en vivent, ceux qui en parlent et ceux qui la combattent vraiment.

    L’enjeu est trop important pour rester au niveau du discours protestataire « résistant ». Il s’agit de défendre par des actes notre civilisation, nos codes sociaux, nos acquis, notre mémoire, notre identité et d’assurer un avenir à nos enfants.

    Nous devons être en phase avec une majorité de peuples Européens, montrer la voie d’une approche globale et interactive de la « problématique », de son statut de « complexité ».  Redonner espoir et  montrer que rien n’est perdu, que l’heure du réveil de la raison identitaire partagée a sonné en France et en Europe ! 

    Les questions qui se posent de manière lancinante pour un systémicien, une fois cette «finalité» définie, sont les suivantes : que voulons et pouvons nous faire ? Avec qui et avec quels moyens ? Comment « réguler » un systéme devenu fou et revenir au « contrôle » ? 

    Je suis à votre disposition pour développer à partie des « entrées » suivantes et selon vos affinités et compétences : Islamisation, Economie, Social, Financier, Ecologique, Bulles temporelles, Contexte, Culturel, Cultuel ou tout autre « item » que vous proposeriez. 

    L’objectif serait de parvenir au processus suivant : Analyse systémique, modélisation, action de régulation, contrôle et … on recommence : Analyse, nouveau modèle, action etc… 

    Francis NERI

    Institut Européen de Systémique Expérimentale

    IESE67@gmail.com