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Systémique et complexité - Page 93

  • Sur la crise écosystémique

    Suite à mon billet sur la crise écosystémique une réponse d’EVRARD Michel qui me demande de bien vouloir la diffuser. Inutile de dire que je partage entièrement ses vues sur la démographie...7 milliards d'humains c'est bien trop pour une si petite planète et c'est la source principale de tous nos maux.  

    Cher Monsieur,

    Les chiffres que vous nous avez assénés dans votre billet du Dimanche 27 Mai, m’ont laissé pantois.80.000 hectares, ça fait beaucoup. Il me semble que tout n’est pas goudronné ou bétonné. Dans les Alpes, des alpages sont régulièrement abandonnés, soit parce qu’il n’y a pas de repreneur, soit parce que la présence des loups (aberration totale) décourage les bergers. Mais il est évident que la crise écologique est sur les rails, vu que la surface bétonnée et goudronnée atteint déjà l’équivalent de 31.000 ou 32.000 km2. Les problèmes d’adduction d’eau se font de plus en plus fréquents. Certaines villes projettent d’aller en chercher à 80km. Et la construction de logements continue de plus belle. Les gens qui les occuperont, auront également besoin de nourriture, de chauffage, d’habits et si possible, de travail. Il est évident que l’immigration devient un poids difficile à supporter pour l’Etat, mais le malheur est qu’elle est pain bénit, pour les Sociétés de BTP,la grande Distributionet donc les imports-exports, surtout imports.  A mon avis, c’est une des raisons, pour lesquelles la classe politique est si laxiste vis-à-vis de l’immigration qui arrange beaucoup de gens, les uns pour faire du fric, les autres pour avoir des voix aux élections et d’autres encore pour exprimer leur besoin de générosité… sur le dos des contribuables. L’allusion que vous faites aux 5.000 km2 de parking qui constituent un espace capable de loger un million de personnes, ne manque pas de sel. Elle démontre implicitement que l’auto a pris une place démesurée dans notre société et c’estla vérité. J’ai écrit plusieurs textes, à ce sujet. Nous vivons dans une société complètement éclatée. Aujourd’hui, nous sommes obligés de prendre la voiture, pour un oui ou pour un non. L’hypertrophie de la mobilité est une autre cause de la débandade économique actuelle et de l’endettement de l’Etat et des particuliers. Mais comme pour l’immigration, l’argent que nous dépensons sur les routes, n’est pas perdu pour tout le monde. Dans l’un et l’autre cas, il y a des solutions tout à fait appropriées à mettre en œuvre. Mais ce sont deux sujets tabous. Dès que vous ouvrez la bouche, pour dire que l’on pourrait réellement relocaliser nombre d’activités économiques ou qu’il y aurait une autre façon de venir en aide, aux pauvres du Tiers-Monde, que  de les laisser venir dans  un pays couvert de dettes et présentant un taux de chômage critique, on vous traite de tous les noms. Si vous informez votre interlocuteur qu’il existe aujourd’hui une technique de stérilisation par les voies naturelles, donc non-invasive et très facile à mettre en œuvre, vous êtes immédiatement accusé de vouloir rayer de la surface de la terre, diverses ethnies, alors qu’il s’agit simplement d’adapter le niveau de population aux possibilités agricoles de chaque pays, améliorées par des techniques respectueuses de la nature et donc réellement durables. Nous sommes déjà trop nombreux sur terre. Mais je ne suis pas un adepte de ces farfelus qui ont érigé le Georgia Guidestones et qui prétendent que la population humaine de la planète ne devrait pas dépasser 500 millions d’individus. Il y a, sur terre, place pour quelques milliards d’êtres humains, mais pas 7 milliards. Il y a de fortes chances que la nature règle, elle-même,  le problème tôt ou tard. L’inconvénient est qu’elle le fait généralement d’une façon brutale et sans crier gare. Tout mon souci dans ce texte aura été de montrer que l’on peut y arriver autrement, sans heurts et selon un processus pacifique. Je ne sais pas si j’ai été convaincant. Si je suis dans l’erreur, qu’on me le prouve : je suis prêt à faire amende honorable. Toutes mes salutations. 

    EVRARD Michel. Retraité. Ancien coopérant bénévole au Mali (1971-1973).

  • La crise dite systémique

    La crise de 2008 aurait dû permettre à Nicolas Sarkozy de mettre en œuvre les réformes structurelles et les promesses sociales sur lesquelles il s’était engagé, sans difficulté ni opposition sérieuse à gauche.

    Or, malgré cette opportunité il n’a pas pu ou voulu faire…ou si peu que c’en est dérisoire et démontre, pour le moins, que le politique n’a plus la main. Le pouvoir est détenu par le marché et les financiers.

    C’est compréhensible et préfigure ce qui nous attend, à l’image de ce que nous avons déjà subi. Car enfin, il aurait fallu, pour tenir ses promesses à la France et aux Français, s’en prendre à la grande distribution et à la spéculation internationale. À l’universalisme de la pensée unique chère à la gauche, mais aussi à une certaine droite Européiste et à l’islam wahhabite.      

    Convergents, cohérents, et unis dans la défense de leurs privilèges, les puissants de ce monde ont bien compris la notion de globalisation, de complexité, de systèmes et d’ensembles à réguler, d’interactions et de rétroactions, de thermostats qu’il faut poser aux endroits voulus pour prévenir les explosions sociales.

    Mais aller plus loin et mettre en œuvre une approche systémique pour résoudre les problèmes qu’ils ont créés relèverait de l’idée qu’ils seraient disposés à se tirer une balle dans le pied, voire dans leur crâne précieux.

    Y a t-il une issue ? Peut-on compter sur leur prévoyance, sur leur raison, sur leur sens des réalités ? Je ne le pense plus ! Ils iront au bout de leur frénésie de possession et de pouvoir. « Toujours plus » comme disait François De Closet, il n’y a pas de fin à leur boulimie.

    Peut-on alors compter sur la sagesse ou la colère des peuples pour qu’ils entendent raison ?      

    Je suis sceptique, donc incrédule, car l’histoire se termine souvent très mal pour le peuple. Sa colère est toujours récupérée.

    Pour mettre fin au pouvoir absolu et au servage, certains ont fait la révolution, n’hésitant pas à couper la tête d’un roi.

    Pour quel résultat ? Ils ont mis un empereur à la place ! Ensuite, au cours de l’histoire récente, çà ne s’est pas arrangé. Le peuple ne gagne jamais rien à trucider les puissants, d’autre émergent encore plus vite, sont plus rapaces et plus violents !

    La lutte pour l’égalité est un leurre. Il semble qu’il n’y ait pas d’autre combat que celui de l’accès à la dominance du « barbare » qui veut, dès qu’il en à l’occasion et la possibilité,  prendre la place de celui qui « possède ». Il veut l’argent, le territoire, la terre et imposer ses règles, ses codes, ses valeurs, ses certitudes.

    Pour tempérer ces ardeurs revendicatrices, que Nicolas Sarkozy et ses complices à gauche et en islam, ont parfaitement intégré dans leur stratégie, il leur faut admettre que la paupérisation absolue du lumpenprolétariat et de la racaille que dénonçaient déjà Karl Marx et Engel, n’était plus de mise, et qu’ils ne pouvaient plus pourrir la vie des pauvres et des classes moyennes sans un peu de « redistribution »…mais pas trop !

    Le problème c’est que çà ne marche plus car il n’y a plus rien à redistribuer, le CAC 40 prend tout…les imbéciles !

    Comme d’habitude, ils vont faire en sorte que les peuples s’entretuent pour le profit du complexe militaro-industriel, mais au nom de l’égalité, la liberté et pourquoi pas de la fraternité entre les peuples…ou encore de leurs prophètes … «  mon Dieu est plus fort que le tien » disait Conan le barbare.

    Certains idéalistes rêvent encore d’une gouvernance mondiale associée à une avancée technologique majeure qui réglerait tous nos problèmes. Mais elle n’est pas réalisable sans consensus entre Etats. C’est flagrant, quand par exemple la Chine et la Russie pour défendre leur idée de la géopolitique mondiale et surtout leurs intérêts, s’opposent au conseil de sécurité à une intervention en Syrie. Or, l’approche systémique de résolution des problèmes globaux et complexes, demande de mettre en œuvre des « modélisations » qui vont dans le sens de l’intérêt du monde primant l’intérêt de l’Etat qui, lui même, prime sur celui des communautés puis des individus. 

    L’éthique, l’empathie, l’altruisme, la sauvegarde du monde dépendent de l’ordre dans lequel nous inscrivons nos priorités. L’individu doit-il survivre au groupe et le groupe à l’espèce ? 

    Tout cela n’est-il pas dans les gènes ? Serait-ce un produit de l’éducation et de la socialisation ? Aujourd’hui nous voulons survivre en tant qu’individu. La raison du plus fort, du mieux organisé, du plus savant sera donc la meilleure ! Rien de changé dans le vaste monde sauf que nous sommes à l’heure 24 !

    Francis NERI

    09 04 2012

    http://semanticien.blogspirit.com

  • 47 % d’indécis !

    Je l’ai souvent dit sur ce blog, nous sommes en permanence en demeure d’appréhender la plus large réalité possible. Mais il y a la « réalité » et l’idée que l’on s’en fait et c’est là que les choses se compliquent. À défaut d’objectivité, en raison de la passion qui nous fait choisir mécaniquement un parti ou un autre, il va nous falloir considérer les faits, faire appel à notre esprit d’analyse, de synthèse et à nos compétences en communication pour ne pas nous faire manipuler.     

    C'est le moment de sortir les éléments premier de la réalité et de comparer ce que nous propose le duo de tête de la présidentielle et de voir en détail ce que soutient le troisième homme qui pour l’instant est une femme, F. Bayrou étant encore loin de la troisième place !    

    Les indécis sont aussi très nombreux en Alsace, en particulier à droite qui a vu s’effriter au fil des ans l’influence et la légitimité de ses représentants. Nous sommes nombreux à constater son impuissance face à une idéologie rose-verte qui lentement mais surement a réussi à conquérir de nombreux bastions.

    Nous savons aussi que d’autres régions, organisations, institutions sont également annexées par la gauche, que le combat des idées, des valeurs et de l’identité est commencé et qu’il est aussi important sinon plus que le débat sur l’économie et la finance. 

    Quelle que soit l’issue du scrutin la bataille ne s’arrête pas à la Présidentielle. L’élu (e) devra pouvoir gouverner. Il y a les législatives et les municipales. C’est la raison pour laquelle nous avons constitué un « Collectif Alsace pour 2012 » afin de tenter d’y voir clair ensemble et en faire profiter nos amis Alsaciens qui à droite comme à gauche sont indécis et les rapprocher de ceux qui ont déjà fait leur choix. Nous voulons décrypter le message et les propositions des trois candidats en tête : F. Hollande, N. Sarkozy et Marine Le Pen et prendre des mesures en anticipant les scrutins régionaux.

    A notre initiative d’autres collectifs sont en constitution et nous mettons en place un réseau qui devrait perdurer jusqu’aux municipales.     

    Mais j’aurai l’occasion de vous reparler de ce projet hors des sentiers tracés par les partis, que nous entendons développer et structurer et qui rassemble déjà de nombreux participants.  

    Pour l’instant et pour ma part, j’ai longuement observé les deux « hommes »  de tête  et ma foi plus je compare et moins je suis indécis pour ce qui les concerne. Entre les deux je préfère nettement N. Sarkozy

    François Hollande, fait partie du système qui depuis 40 ans  (au moins) détruit l'âme de notre pays. La crise, l'islamisation, le chômage, la désindustrialisation etc…ne sont que les conséquences de cette stratégie "mondialiste" dont sont responsables nos "élites" du CAC 40, une gauche multiculturaliste et Trotskyste, lâche et veule, et enfin des intégristes islamistes appuyés par les pays Arabes et Maghrébins qui rêvent de reconquérir le monde "par le ventre de leurs femmes...et accessoirement celui des nôtres. Et si nous résistons un tant soit peu, par les armes.    

    Comment peut-on croire aux promesses d'un candidat qui à contribué depuis F. Mitterrand à ce que la France devienne un pays de second ordre, au bord de la faillite ?

    Non F. Hollande, pas plus d’ailleurs que N. Sarkozy, ne me semble capable de redresser le pays, de lui redonner la place qu'il n'aurait jamais du perdre, de redonner confiance aux Français, de mette fin à la conquête islamo-salafiste et à l'abandon de nos valeurs républicaines et judéo-chrétiennes.

    Avec N. Sarkozy nous sommes à peu près certains qu’il fera tout simplement un peu plus de la même chose. Mais voter pour F. Hollande nous conduit directement à l'effondrement et à la guerre civile, surtout si Marine Le Pen n'obtient pas ses 500 signatures.

    Comment en effet comprendre que 20 à 25 % des Français, votant pour elle, ne puissent être représentés, ne puissent exprimer dans les urnes leur colère d'avoir été trompés depuis si longtemps ? Je soutiens avec entêtement que ceux de l'UMPS pour avoir été le problème ne peuvent être de la solution car ils sont prisonniers du système qu'ils ont contribué à construire.

    Comme 47% d’indécis j’hésite donc encore entre Marine et Nicolas au premier tour et je pense que c’est aussi au premier qu’il faut éliminer le danger F. Hollande.

    Je sais qu’il va falloir ensuite choisir son camp. C’est dans la droite ligne des choses. J’ai voté pour ce Président en 2007,  je voterais peut-être encore pour N. Sarkozy mais ce sera avec rage et désespoir, car il fait partie du système, de cette "triangulation" mondialisation-islamisation-gauchisme qui ont conduit la France dans cette impasse et ma foi comme il est dans notre pays, et au delà, le représentant de l’oligarchie mondialiste, il ne peut, pas plus que son compère Hollande, faire partie de la solution. Il fera tout pour que le « système » perdure en l’état. 

    Marine Le Pen ne m’a toujours pas convaincue. Sa promenade sur l’économie, sa sortie de l’Euro, de l’Europe et du monde est un pari sur l’échec de ceux qui se battent pour s’en sortir. Bref c’est désespérant, même si je reconnais que par bien des cotés ses analyses sont justes et que les faits semblent lui donner raison. 

    Alors voilà mes amis  je suis « rongé d’incertitudes » et je découvre que nous sommes nombreux à être dans ce cas. Alors pourquoi ne pas se mettre ensemble et échanger  avec ceux qui ont déjà pris leur décision, inviter leur candidat(e) à répondre à nos interrogations et nos inquiétudes. Nous pourrions identifier les « pièges » qui nous sont tendus, nous aider mutuellement à faire notre choix et participer concrètement à la solution de nos problèmes ?

    Il est temps que la « société civile », en dehors du clivage des partis, sorte du bois et combatte pour l’avenir de la France et de ses enfants. C’est l’objectif de notre collectif et, je sens qu’il va faire des émules ! 

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    Francis NERI

    21/02/12

    http://semanticien.blogspirit.com