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Systémique et complexité - Page 95

  • Les nouveaux maîtres du monde

    Aujourd’hui un échange avec un « ami «  facebook !

     


    voici qui cree la crise dans le monde entier surtout en europe . voila de qui marine le pen veut protéger la france

    § 

    Francis Neri Merci à Gengis Khan pour ce précieux documentaire qui nous éclaire sur la réalité du monde financier et sur la responsabilité des banques dans la crise dites des subprimes.
    Je regrette toutefois que l’amalgame soit fait entre ces banques dont l’infamie n’est plus à démontrer, les juifs et le sionisme.
    Cet anti sémitisme est meurtrier, surtout lorsqu’il y mêle sans raison Marine Le PEN. A croire que certains font tout pour la « diaboliser ». Seigneur prenez garde à mes amis, mes ennemis je m’en charge, doit elle parfois penser !
    Oui les banques ne sont plus que des machines spéculatives.
    Oui les banques de dépôts ne sont plus que des mythes.
    Oui Goldman Sachs est devenue la pire d’entre elles.
    Oui ses représentants comme Mario Braghi sont probablement leurs « sicaires » et nos gouvernements sont sans doute à leurs services.
    Oui les administrateurs de G.S. et leurs complices ont programmé la crise des subprimes et l’effondrement du système pour spéculer à la baisse et s’enrichir personnellement.
    Oui l’auto-régulation est une illusion meurtrière et les banques ne sont plus arbitrées et ce à l’initiative des gouvernements successifs.
    Oui il en est de même pour la crise de la dette.
    Oui l’objectif des grandes banques et des grands groupes militaro-industriels est le contrôle de nos pays et de ceux qui font les lois.
    Oui Marine Le Pen a le courage de s’attaquer à cette énorme machinerie contre laquelle personne avant elle ne l’a fait et pour cause…le danger est grand de s’y frotter.
    Non Marine Le Pen ne prétend pas, et en aucun moment, que les juifs et les sionistes soient responsables de nos malheurs.
    Marine Le Pen nous dit : « Regardez-vous ! » Nous sommes tous responsables ! Depuis au moins trente ans nous dormons et poussons la saleté sous nos tapis, devant notre porte nous devons balayer à présent …faisons un immense effort.
    Le système ne peut et ne veut pas être réformé. Il n’en vaut pas la peine ! La seule solution est d’en sortir quels que soient les risques. A ce sujet et sur bien d’autres je rejoins Marine Le Pen et vous invite à en faire autant !
    Francis NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

     

    Le systémicien

    semanticien.blogspirit.com

    Points de vue systémique sur les plans économiques, politiques et sociaux

     

  • L’immigration et la mauvaise conscience européenne

    Bonjour chers amis,

    Aujourd'hui un dossier de notre ami José Castano ! Il ya longtemps que j'avais envie de vous le faire connaître! Voilà, c'est fait !

    Bien à vous !

    Le texte de JOSE

    « Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous ayons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir » (Blaise PASCAL)

    Dés lors qu’il s’agit des relations entre pays développés et tiers-monde, l’Occident, et principalement la France, sont atteints d’un sentiment de culpabilité qu’entretient une classe intellectuelle et médiatique inspirée par l’idéologie mondialiste et le rejet du passé colonial présenté comme honteux. L’esclavage, le colonialisme, le capitalisme, l’exploitation sous toutes ses formes, que nous aurions infligés aux peuples du Sud, nous rendraient coupables à leur égard d’une faute irrémissible et leur confèreraient sur nous des droits : devoir de repentance pour les uns, pour les autres droit aux compensations, à l’ouverture des frontières, et demain bien sûr droit à une revanche méritée. Alors que sont expulsées ou dépossédées les dernières minorités européennes des pays ex-colonisés et notamment d’Afrique, il nous faudrait, au nom de ces « péchés » historiques, accepter et entretenir sur notre sol des flots de migrants venant de ces mêmes pays, y compris lorsqu’ils s’imposent chez nous en violant nos frontières et nos lois. Dans cette vision des choses, les coupables ne sont plus ceux qui renoncent à défendre nos valeurs, notre identité et notre territoire, mais ceux, qualifiés de « xénophobes », qui prétendent résister à un déferlement migratoire de plus en plus envahissant et arrogant. La manipulation idéologique s’appuie sur un arsenal législatif de jour en jour plus répressif. 

    Accueillir des migrants en surnombre auxquels nous n’avons à proposer que l’assistanat, l’économie parallèle et la délinquance, au nom de la compassion et du rachat de nos fautes présumées, est un faux argument auquel nos compatriotes cèdent trop facilement. L’alibi de la solidarité et de l’aide au tiers-monde ne tient pas : Les pays qui voient partir les migrants n’ont rien à y gagner sur le long terme. Le coût social d’un seul immigré africain en France permettrait d’en faire vivre et travailler utilement plusieurs dizaines chez eux. Aider les tricheurs attirés par le mirage de l’Eldorado français ne fait qu’enfoncer un peu plus leurs pays dans un sous-développement devenu chronique, car structurel. L’argent qu’ils envoient à leurs parents est investi dans l’immobilier de prestige (Bamako et Kayes, au Mali, sont entourées d’une ceinture de carcasses de béton abandonnées) ou sert à acquérir des biens de consommation importés au détriment de l’économie locale. Le « bon pain blanc », fabriqué avec de la farine de blé d’origine étrangère acheté avec l’argent des immigrés, a ruiné les producteurs de vivriers locaux, mil, sorgho et manioc. Les politiques dites d’aide alimentaire aboutissent d’ailleurs aux mêmes conséquences, déstabilisant des économies fragiles et poussant les agriculteurs à émigrer, dans un premier temps dans les mégapoles africaines devenues ingérables, puis en Europe. Les « transferts de technologie », autre argument souvent invoqué en faveur de l’immigration, sont de très faible amplitude car les retours au pays sont de plus en plus exceptionnels et les savoir-faire acquis en France par une main-d’œuvre non qualifiée au départ trouvent rarement un débouché en Afrique. Un éboueur parisien aura du mal à exercer ses talents dans la vallée du fleuve Sénégal, où, par contre, l’agriculture manque désormais de bras et surtout de débouchés rentables. L’immigration des cadres, dite à tort immigration « choisie » car elle n’est pas davantage maîtrisée que l’autre, est tout autant pernicieuse car elle prive l’Afrique de l’élite professionnelle dont elle aurait besoin pour enfin sortir de l’ornière. 

    L’immigration, conséquence du sous-développement et d’une décolonisation ratée, ne saurait en constituer le remède. Faire appel aux bons sentiments d’une opinion publique manipulée, mal informée et indûment culpabilisée, pour lui faire accepter l’intrusion sur son territoire d’une immigration envahissante qui tend à ruiner notre économie et à détruire notre identité, sans bénéfice décelable pour les pays d’origine des migrants, constitue une supercherie mortelle. Ce n’est pas en encourageant les comportements de fuite que nous contribuerons au développement des pays du Sud, bien au contraire. L’émigration est un choix personnel, qui ne confère aux migrants aucun droit. Les intellectuels, politiques, magistrats, gens d’église, de media, de lettres et du spectacle, belles âmes en quête de valorisation personnelle ou électorale, qui jouent de la corde sensible pour instrumentaliser la pitié des Français, se trompent ou nous trompent. A l’époque coloniale et après, alors que la France constituait encore aux yeux des Africains authentiques un modèle et un partenaire respecté, beaucoup d’entre nous avons participé, sur un terrain difficile, à la construction d’une Afrique prospère et digne. Nous n’avons, à ce titre, aucune leçon de générosité à recevoir d’apprentis sorciers et d’idéologues toujours prêts à dénigrer la France, pour soigner leur image politique et promouvoir leur vision d’une humanité hors-sol, grise, déculturée et amnésique. 

    Robert SCHILLING

    rjp.schilling@wanadoo.fr

    "La France est un pays qui s'est construit sur la diversité et sur l'immigration. Ça doit continuer." (Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l'Intérieur, le Monde 08/04/2003)

    « L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre »

    (Aristote, Politique, Livre V)

    « Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes, qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire » (Enoch Powell – 20 avril 1968)

    Sous le titre « Stopper l’immigration, renforcer l’identité française », Marine Le Pen prévoit ceci dans son programme : « L’immigration non contrôlée est source de tensions dans une République qui ne parvient plus à assimiler les nouveaux Français. Les ghettos, les conflits interethniques, les revendications communautaires et les provocations politico-religieuses sont les conséquences directes d’une immigration massive qui met à mal notre identité nationale et amène avec elle une islamisation de plus en plus visible, avec son cortège de revendications. Le communautarisme est un poison contre la cohésion nationale. »

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    - Cliquez sur : SCOOP : Parrainages pour la « Présidentielle 2012 » - par Marc NOÉ 

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    - Cliquez sur ce lien : ¤ Immigration : dossier brûlant 

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    - Appel à soulèvement des immigrés musulmans contre la France
    http://www.petitsechodoran.com/flash-info/la-france-en-grand-danger-de-printemps-arabe,a3005645.html
     

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    Conférence sur : « LA KAHENA »

    (La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN) 

    « Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

    Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

    C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

    - Cette conférence, organisée par l’association culturelle « Lettres de Sable », sera donnée par José CASTANO, lundi 27 Février, 20h, à la Maison du Combattant, 14, quai du Chapitre (rive droite) – 34250 PALAVAS LES FLOTS - Contact : 04.67.75.30.57 – e-mail : lettresdesable@gmail.com - Blog: http://lettres.de.sabl.over-blog.com 

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    Deux légionnaires français ont été tués, jeudi 29 décembre, en Afghanistan par « le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA », l'Armée nationale afghane, ce qui porte désormais à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis fin 2001 (il y a également plus de 500 blessés dont certains ont été amputés). Le président de la République a « présenté à leurs familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances en s’associant à leur douleur » tout en « exprimant, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement ». Dans un communiqué séparé, François Fillon a « salué solennellement le courage, le dévouement et le professionnalisme sans faille de nos militaires agissant aux côtés de leurs camarades afghans ». Et pendant que ces Messieurs « s’associent à la douleur des familles », nos soldats continuent de se faire tuer pour une cause qui n’est pas la leur, dans un pays soumis aux lois et coutumes féodale, hostile et étranger, et qui retournera aux talibans quand l’OTAN se sera retirée. A quoi auront donc servi tous ces morts ? Au nom de quel droit, de quelle éthique, de quelle loi sacro-sainte les aura-t-on sacrifiés ?

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    Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

    Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie – 

    Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

    Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie –

    - Adresse du blog : http://www.fn-cantonales.fr/34-jcastano/

     

  • La bipolarité n’a plus d’avenir

    La bipolarité en politique, c’est à dire pour faire simple, l’affrontement gauche contre droite n’est plus qu’une machine à structurer les conservatismes. En conséquence, nul ne peut prétendre aujourd’hui en France provoquer une dynamique novatrice en excluant une réalité sociologique et politique représentant la moitié des suffrages exprimés.

    La France est un pays complexe, ce qui le rend fragile et sensible aux pouvoirs de nuisances des minorités.

    Ce constat rend désespérément inopérante la démocratie représentative qui, une fois élue, représente tout au plus 10 à 15 % des Français.

    Sauf à modifier la constitution en instaurant le référendum d’initiative populaire comme en Suisse ou en redonnant du pouvoir aux députés et un peu plus de proportionnelle, il faut en dehors des partis rechercher des convergences « horizontales » libératrices d’énergies nouvelles.

    C’est la pari de Marine Le PEN qui dit refuser le manichéisme des partis et vouloir s’appuyer sur le peuple et une « plateforme de gouvernement » en y invitant ceux qui, à droite ou à gauche, souhaitent, comme elle, la libération du travail valorisé par une dynamique régulée et contrôlée du capital. Pour cela, elle envisage de replacer au centre de la problématique non pas le marché, l’Etat ou l’économie financière, mais le citoyen dans son libre rapport au marché restauré et à l’Etat reconquis.

    Est-elle en mesure de réaliser un tel projet ? Ni le PS, ni l’UMP, qui bien entendu s’y opposent, ne lui donneront la possibilité de s’y « risquer ». Pourquoi ?

    Parce qu’ils sont prisonniers d’une part de leurs clivages idéologiques et d’autre part de leur passé qui démontre à l’évidence leur complicité objective dans le désastre économique, financier et social qui nous détruit en tant que nation et peuple européen[1] Désastre qu’ils ont délibérément provoqué par leurs pratiques politiques et collectives d’endettement public qui sont à l’origine de notre situation actuelle.  

    Ils ne sont plus crédibles et  incapables d’offrir une perspective d’adaptation à une réalité mouvante.

    François Hollande est prisonnier de ses amis et d’un programme social-démocrate inadapté et réalisé trop tôt.

    Nicolas Sarkozy de ses promesses non tenues, de ses extravagances médiatiques et d’un libéralisme financier nocif qu’il sait impossible à maitriser, réguler et contrôler.

    Est-il donc encore possible de réhabiliter la politique ? D’empêcher que la déception, la rage, la colère qui enfle et gronde ne pousse les déçus de tous bords vers une contestation violente dont, comme toujours, le peuple subira les conséquences sans en retirer les fruits.

    Je n’en suis pas certain ! Les boucles de rétroactions sont fermées  et en phase d’accélération positives. Elles s’amplifient, se renforcent les unes les autres, entrent en convergences, comme un cyclone qui s’alimente de vents multiples.

    Dans l’état actuel des choses les « politiques » ne pourront éviter l’effondrement. Ils le souhaitent même espérant que le cyclone dévastateur une fois passé, ils pourront reprendre tranquillement leurs activité, pensant qu’ils seront tranquilles pour encore quelques années, le temps de reconstruire le « système » à l’identique ou a peu près.

    Pour ce qui me concerne, j’ai entendu parler de la crise en 1973, à l’occasion du premier choc pétrolier. Nos « politiques » affirmaient qu’elle serait de courte durée et qu’ils reprendraient le contrôle du marché pétrolier en mettant au pas les monarchies pétrolières.[2]

    J’ai appris par la suite qu’ils négociaient la venue massive d’immigrants arabo-musulmans en échange de ce pétrole tant convoité. G. Pompidou, VGE, J. Chirac, F. Mitterrand, G. Dassault et quelques autres en sont les instigateurs.

    Depuis 1973 et probablement bien avant, nous sommes roulés dans la farine, méprisés, exploités, manipulés.

    Nous savons à présent que des lourds sacrifices nous attendent, que la fête est finie et que nous allons payer et chèrement notre confiance en nos dirigeants. Mais le partage équitable des sacrifices est le premier des impératifs auquel nous devons souscrire

    Nous assumerons, nous n’avons pas le choix. Mais nous le ferons dans la mesure où nous puissions croire que ceux qui ont largement profité du système ne s’en tirent pas à moindre frais et avec une pirouette.

    Pour ce qui concerne la France je ne crois pas une seconde que François Hollande et Nicolas Sarkozy soient les « hommes de la situation ». Ils font parti du système qu’ils ont contribués à construire, donc ils ne peuvent faire partie de la solution.

    Le moment est donc venu pour chacun de sortir de sa tranchée, de faire des émules qui réinvestiront le champ de la politique, de la réflexion constructive et le refus des clivages partisans. Ils devront se préparer à prendre la place de ceux qui ont failli. 

    Nous devrons exiger, après l’équité, au respect absolu de la loi républicaine. C’est à dire que l’état de droit doit être restauré partout, sans faiblesse, ni crainte. Il ne doit pas faire le lit de lois, de codes, de valeurs qui soient en opposition aux nôtres.

    Nous devrons exiger que soit réformée l’organisation administrative de l’Etat central  et des régions qui se heurtent depuis trop longtemps aux blocages d’intérêts corporatistes, catégoriels, communautaristes, voire tribaux.                            

    Nous devons exiger que soit restaurée la Nation. C’est à dire réapprendre à fondre l’intérêt particulier des nationaux dans l’intérêt général. Faute de quoi il en sera fini de la République telle que nous la concevons.  Une République fragilisée par la perte de son identité en raison d’une immigration qui constitue en fait une volonté déterminée de substituer une population à une autre en l’espérant plus « docile ». 

    Nous devons exiger une réhabilitation des valeurs, qu’il nous appartient probablement de redéfinir, mais dont la redéfinition ne peut en aucun cas nous être imposée. Sauf à penser que nous serions les victimes d’un obscur complot ou projet mondialiste visant à détruire nos codes, nos valeurs, nos identités pour mieux nous faire perdre notre singularité et mieux nous asservir.

    Nous avons besoin d’ancrages et de retrouver nos repères perdus. Nos « élites », de gauche essentiellement, ont volontairement cassé les ressorts de la morale, déprécié la valeur travail, jeté la famille aux orties, dévalorisé l’idée même de Nation et de Patrie.

    Le peuple de France est responsable de ses valeurs, il se doit de leur rendre du sens et une nouvelle finalité.

    Nous devons exiger que nous soit rendue notre liberté de « battre monnaie » et d’emprunter auprès de notre banque centrale sans intérêts. Au risque pour cela d’abandonner l’Euro et revenir à une Europe reconstituée en un groupe restreint aux intérêts convergents.

    La « dette » ne doit plus sous aucun prétexte constituer une forme structurelle de financement utilisé, pour l’essentiel, afin de couvrir les dépenses courantes de l’Etat. Le recours à l’endettement pour « renforcer » la cohésion sociale et le modèle social français doit être abandonné.

    Nous devons exiger la ré industrialisation et de la France et le retour à une agriculture des « territoires ». Deux pôles essentiels qui devront revenir à une dimension humaine, afin de se mettre autant que possible à l’abri de « l’effondrement » qui vient.

    Pour cela, nous devons veiller à ce que tous les candidats qui offrent des garanties suffisantes de représentations puissent obtenir la possibilité de récolter les 500 signatures à la Présidentielle.

    La République ne s’honorera pas, et prendrait  un grand risque, en excluant, par exemple, les 20 % des électeurs républicains de Marine Le PEN.

    Tout cela ne nous évitera pas hélas, à nous et à nos enfants une longue période d’insécurité sociale, économique, matérielle et une profonde remise en question de nos fondements sociaux, mais si nous y sommes préparés à temps nous avons quelques chances de souffrir moins fort et moins longtemps que d’autres peuples moins bien préparés et armés.

    Gardons espoir et confiance en notre peuple ! C’est dans les moments difficiles qu’il montre son courage,  sa détermination et sa foi en l’avenir.

    Francis NERI

    06/01/2012               



    [1] Voir le rapport public publié en décembre 2005 sur la dette de la France  www.finances.gouv.fr

    [2] Lire « La force de la raison » Oriana Fallaci (Editions du Rocher)