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Le systémicien - Page 187

  • Régulation, contrôle, remédiation

    Alain Persat Les migrants ne sont que la conséquence de la remise en cause de la démocratie par les multinationales. Ah c'est plus facile de s'attaquer à eux qu'à ceux qui provoquent ces migrations.


    Mon cher Alain Persat Si vous voulez appréhender correctement la notion de « conséquences » et avoir une vision « prospective » de l’avenir, il vous faut aller un peu au delà des apparences et adopter une approche, une lecture systémique des événements et ne pas vous contenter d’observer et de ne voir qu’une simple relation de cause à effet.
    Un système (humain) est, comme vous le savez, un ensemble d’éléments en interaction dynamique orienté vers un but, un objectif, une finalité.
    Dans un tel « système ouvert », l’effet rétroagit TOUJOURS sur la cause et, la rétroaction se fait en boucle, ce qui ne permet pas à l’état actuel de nos connaissances de remonter à la cause des causes et ne le permettra probablement jamais. Il nous manquera toujours des informations fiables pour appréhender correctement la réalité.
    Nous continuerons donc encore longtemps à prendre l’effet pour la cause, à n’exprimer que des opinions, et à accuser indifféremment l’œuf ou la poule.
    Par exemple : Que l’on accuse les migrants de nos difficultés ou ceux qui ont provoqué ces migrations ne fait aucune différence quand aux effets que nous subissons et, ce sont bien des migrants (en particulier des musulmans) qui nous les font subir, même si leurs alliés objectifs –la gauche multiculturaliste et les prédateurs de l’oligarchie mondiale - y contribuent.
    Bien entendu, comme nous avons encore un peu de mémoire, nous savons, par exemple, que le regroupement familial est une des causes majeures de l’invasion islamiste et africaine. Nous connaissons fort bien les responsables et leurs motivations. Nous savons qu’ils sont coupables et nous ne pouvons, ni apparemment ne voulons, les faire passer en jugement, les punir et remédier à la faute lourde qu’ils ont commise.
    Devons nous pour autant continuer à admettre sur notre territoire des migrants potentiellement islamo-incompatibles avec NOTRE système de civilisation ?
    Bien sur que non !
    Devons nous laisser leurs successeurs alimenter encore et toujours les mêmes « boucles de rétroactions » faire encore et toujours un peu plus de la même chose ?
    Bien sur que non !
    Ces boucles nous devons les « ouvrir » et la boucle migratoire en urgence. Ensuite, après avoir « remédié » à ces inconvénients, nous avons à poser des thermostats et des régulateurs pour les maintenir ouvertes …lorsque la pression monte. Car voyez vous nos « zélites » politico-médiatiques auraient vite tendance à les refermer …c’est dans les gènes !
    Et oui, chaque fois que nous faisons état d’une problématique, que ce soit sur l’économie, la finance, l’immigration, la religion etc. « ON » nous dit : l’économiste, le trader, le migrant, ou le musulman n’est en rien responsable c’est le « système » et il faut chercher la cause des causes !
    Certains d’entre nous sont des spécialistes de cette exploration de l’irresponsabilité individuelle ET collective… c’est LE « système » …tout est dit !
    ET ceux qui le sont mourront tranquillement dans leur lit, entourés de leur famille et honorés par leurs pairs.
    Il faut que cela cesse, car le temps passe, le contexte devient chaque jour plus « critique ».
    Les bulles temporelles les plus avancées doivent se garder de penser qu’elles auront le dernier mot …Toutes les civilisations sont mortelles. Que la bulle temporelle occidentale se le redise encore et encore.

    Francis-claude Neri
    18 11 17

  • Agonie de la culture

    Depuis des années, je me consacre - plusieurs vont dire "de manière exagérée" - à l'histoire de l’islam, ses véritables débuts. Dans le cadre de ces recherches, mon intérêt principal, voire unique , se trouvait concentré et continue à être accaparé par une seule question : Comment se fait-il que cette doctrine, se concevant au début que rien d'autre qu'un mouvement "réformateur" , a réussi à conquérir tant de pays qui, avant, faisaient partie des empires romain/byzantin ou perse avec la rapidité de la foudre ?

    Manfred Krause à Stéphane Le Couëdic

    Stéphane Le Couëdic Un beau parcours... mes lectures m'ont conduit à penser que la religion n'a pas eu un écho aussi important, qu'elle semblait plus un prétexte... puis que, la conquête aidant, les chefs militaires et politiques y virent un excellent outil pour assurer ses conquêtes de plus en plus étendues... c'est ce qu'il me semble avoir compris... après, on travailla avec les moyens du bord à fabriquer un texte qui tienne la route, l'actuel Coran, que même les analystes musulmans semblent avoir du mal à bien comprendre... l'araméen semblerait être une clé de décryptage du texte... mais alors bien des choses ne pourraient plus être dites comme avant... et cela pose un énorme problème... comment réformer sans toucher à rien... sans l'aspect linguistique, qui est peu ma partie, je crois que nous en sommes au même point concernant ces débuts de l'Islam...

    Francis-claude Neri « ...la conquête aidant, les chefs militaires et politiques y virent un excellent outil pour assurer ses conquêtes de plus en plus étendues... c'est ce qu'il me semble avoir compris... après, on travailla avec les moyens du bord à fabriquer un texte qui tienne la route, l'actuel Coran... »

    C'est un peu MON sentiment pour ce qui concerne les religions en général.
    La question est de savoir si les citoyens sont actuellement en mesure de faire face à TOUTES les incertitudes et particulièrement celles de la "modernité".
    Les principaux blocages sont indiscutablement culturels dans une société traumatisée par le "rythme" de l'innovation technologique en particulier.
    Si les citoyens ont supporté, au cours des années précédentes, l'effondrement des valeurs traditionnelles, et l'ont célébré, souvent, comme une libération, c'est parce que en même temps, les anciennes valeurs étaient remplacées par des croyances essentielles sur le progrès social, la science fondées sur la puissance de la raison.
    Les "lumières" n'ont pas apporté que du "BON" hélas !

    L'enjeu est bien de rapprocher les deux axes...la démocratie est paraît-il faite pour çà

    La démocratie : une idée simple et... un problème

    https://www.scienceshumaines.com/la-democratie-une-idee-simple-et-un-probleme_fr_9...

    1 mars 1998 - Un problème, ensuite, parce que cette idée simple est, en fait, difficilement ... Pour lui, déléguer son pouvoir à des représentants revient pour le ...

    Francis-claude Neri

    12 11 17

  • Le crédo Européen

    Emma Prudhomme trouver pour défendre ces idées des hommes jeunes et décidés comme ce jeune politique qui vient d'être élu en Autriche !
    Parce que ces jeunes s'ils ont résisté à près d'un demi siècle d'éducation du politiquement correct et aux programmes médiatiques et culturels, en conservant les valeurs traditionnelles dites de droite, alors oui c'est qu'ils seront sans doute capable de résister à cette « bien pensance » qui a formaté les cerveaux de tous ces soixante-huitards attardés qui nous gouvernent et à ceux qui ont tellement peur d'être traités de tous les adjectifs en iste et en phobe qu'ils n'osent même plus faire front aux journalistes pour les renvoyer dans leur corde.......

    Marie-Christine Bertrand Elles sont toutes les deux sur de mauvaises bases ; il vaut mieux abattre les deux pour n'en faire qu’une, plus forte et plus grande !

    ............

    Francis-claude Neri : Bien entendu vous avez raison toutes les deux. Le piège depuis 40 ans, c’est le multiculturalisme et dans une démocratie, la question de l’identité est centrale, car elle conditionne les attitudes et les comportements.
    La déconstruction de la France a effectivement commencée en 1968 en disant : si un dilemme vous importune, vous n’avez qu’à le nier et le faire disparaître en l’EXPLIQUANT …la race, la peau, la religion, le sexe, les origines, la complexité, la subsidiarité, l’organisation fractale, les systèmes et leurs rétroactions etc.
    Nous avons dit qu’il fallait assimiler…intégrer…mais dans QUOI ? Quelle(s) culture(s) quelles valeurs ?
    Nous avons en même temps, oublié NOTRE « sécurité sociétale » c’est à dire la volonté de perdurer dans nos « caractéristiques essentielles » et surtout d’acculturer, c’est à dire d’exiger un degré minimum d’adaptation aux modèles de la société d’accueil.
    Il y a intégration lorsqu’il y a suppression des préjugés, des discriminations, des conflits de valeur.
    La France est de culture Judéo-chrétienne, avec des racines gréco-romaine, le tout « mâtiné » des Lumières.
    Aux migrants, nous aurions du imposer l’adaptation aux valeurs du « crédo Français.
    Avec le « regroupement familial » nous avons construit notre cheval de Troyes, des enclaves ethniques et cultuelles, un futur « Etat islamiste ".
    Nous le devons aux doctrines du « multiculturalisme » et nous avons fait de l’islam militant le premier ennemi de l’Occident au XXI siècle.
    Le mouvement multi-culturaliste ne veut pas une France du melting-pot, il veut une France de la « mosaïque », c’est tout autre chose.
    Le mouvement multiculturaliste né dans les années 70 est CONTRE la civilisation occidentale, il cherche à remplacer sa culture, éradiquer sa mémoire et donc son identité et la remplacer par d’autres cultures, essentiellement liées à des groupes raciaux, ethniques et religieux antagonistes.
    Cette idéologie anti occidentale née en France en 1968 repose sur les postulats suivants :

    1. La France est composée de nombreux groupes ethniques, raciaux, religieux différents.
    2. Chacun de ces groupes possède une culture qui lui est spécifique.
    3. La culture Occidentale dominante a opprimé ces cultures et contraints ceux qui appartiennent à des groupes ethniques, raciaux ou religieux différents à s’adapter et s’assimiler à la culture majoritairement Chrétienne, esclavagiste et colonialiste.
    4. La justice, l’égalité et les droits des minorités exigent que ces cultures opprimées soient libérées et que les administrations publiques comme les institutions privées soutiennent leurs légitimes revendications.

    Le résultat c’est que la France réelle est une mosaïque au chaudron bouillonnant. Les Musulmans, les Noirs comme les Juifs ou les Chrétiens, doivent brandir leurs spécificités ethniques, raciales, cultuelles et les défendre.
    Ils se doivent de dénoncer la civilisation occidentale et son impérialisme comme la source de tous les maux.
    Les conceptions européennes de liberté individuelle, de démocratie, d’Etat de droit, des droits de l’Homme, ont façonné la République Française ; les partisans du mouvement multiculturaliste les considèrent comme des outils à utiliser pour briser la domination de la civilisation européenne.
    Les tenants du multiculturalisme appellent de leurs vœux à une révolution qui mette fin à une France culturellement unie dans ses croyances et ses pratiques.
    C’est pourquoi le champ de bataille principal des multiculturalistes fut l’Ecole de la République qu’il fallait transformer en « lieux démocratiques » par le biais d’une valorisation des cultures, des cultes et des groupes, infra-nationaux.
    L’éducation multiculturelle fut imposée par référence à « l’égalité dans l’éducation ». C’est là un objectif auquel bien peu de français pouvaient s’opposer.
    Ils ne comprenaient pas, bien entendu, que cette « égalité » désignait un traitement égal pour toutes les cultures, tous les cultes, toutes les races et toutes les ethnies.
    Cet objectif s’est réalisé au détriment des valeurs et de la culture que les Français ont en commun.
    Pour les multiculturalistes une telle culture n’existe pas et ne doit pas exister. C’est d’ailleurs ce que le Président Macron a soutenu à maintes reprises.
    Aujourd’hui avec ce Président, la victoire du multiculturalisme est totale. L’objectif multiculturaliste des années 70 était de débarrasser la France d’un héritage européen « esclavagiste et colonialiste ».
    Il est atteint, les Français peuvent à présent subir sans grande résistance les influences « rédemptrices » des cultures non occidentales et en premier lieu, la culture islamiste.

    Mémoire et identité c’est un peu la même chose. En faisant perdre aux Français leur mémoire et leur identité, en dépréciant leur histoire nationale, ils ont détruit la nation France qui peut à présent se fondre au sein d’une nation Européenne multiculturaliste.
    Le problème est que cette nation n’existe pas et que le multiculturalisme est devenu le cheval de Troyes de l’islam.
    Juste retour des choses, puisque les multiculturalistes- de gauche en particulier- voulaient utiliser l’Islam comme une « singularité » capable de vaincre "l’impérialisme américain" et ses « valets » européens.

    Oui le mythe de la diversité et de l’égalité a gagné la bataille idéologique des 40 dernières années. Sartre et ses affidés ont gagné contre Camus et Aron.
    La désagrégation de la France est effective. Le multiculturalisme et l’intolérance politique se sont renforcés au sein de l’école, de l’université, au sein des familles et de la société civile, associative.
    Les combats autour des problèmes que posent les races, les langues, les religions divisent plus que jamais les Français et si rien n’est fait ils pourraient bien demeurer divisés.
    L’échec de nos « infogroupes » venant après celui de Béziers en est la tragique illustration.

    Il me semble à présent évident que le sursaut et la reconstruction ne viendront pas de la France, mais probablement d’une coalition d’européens : Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne etc.

    C’est ce que nous avons commencé à faire au rendez vous de Munich !

    Francis-claude Neri
    17 10 17