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Le systémicien - Page 212

  • Le temps du courage

    Le climat de la France se détériore à un point effrayant. Quel que soit l’angle sous lequel l’analyse objective se place, force est de constater que notre pays part à vau-l’eau, sur à peu près tous les plans. Cela dans un climat de violence qui ne peut que faire craindre le pire pour les mois à venir. Au point que beaucoup pensent que nous vivons actuellement une période de pré-guerre civile.

    A-t-on déjà vu un espace public dans lequel il n’est plus possible de vaquer tranquillement sans être contrôlé, fouillé, identifié, suspecté ? Espace public devenu un lieu de risque, de danger, de stress, sillonné par des militaires armés jusqu’aux dents.

    A-t-on déjà vu dans l’histoire de France des villes entières interdites à la police, à la justice, aux Français “de souche”. Villes devenues des territoires étrangers, prêts à en découdre avec les « franchouillards ».

    A-t-on déjà vu un pays survivre à une invasion organisée par les élites du pays envahi, entraînant un cortège d’insécurité et de violence, et des coûts gigantesques qui creusent des déficits déjà abyssaux ?

    A-t-on déjà vu un  gouvernement se préparant honteusement à prendre la fuite dans quelques semaines, vers des postes dorés créés sur mesure pour assurer à ses membres des fins de vie financières heureuses ?

    Pour toutes ces raisons, le climat devient peu à peu insurrectionnel : une étincelle pourrait déclencher des troubles graves, voire même une guerre civile bien difficile à juguler, tant le possible chaos risque d’être multiforme, et donc plus maîtrisable.

    Pour chacun d’entre nous, le temps du courage a sonné.
    Regardons les choses en face, froidement, lucidement, en faisant taire notre légitime colère. Depuis les années 70, La gauche comme la droite, complices objectives, règnent en maitres en se passant alternativement le pouvoir.
    Leur idéologie est semblable, ils croient que la liberté et les droits individuels, l’accueil de l’autre, le renoncement à la nation, à notre identité, à notre culture, à notre terre, sont les « valeurs actuelles ».
    Cette idéologie n’a donc rien de nouveau. Je me souviens de ma stupeur en entendant V.G.E. le jour de son élection proclamer : « Nous allons vider le programme commun de la gauche de son contenu » et immédiatement après appliquer, à quelques variantes près, ce contenu.     

    La « suite » a consisté pour les présidents successifs  à déconstruire l’autorité, la règle, la famille, les frontières, la nation. Ce sont eux qui ont détruit (au grand dam de Pasqua et de Seguin) l’école de la république. Ce sont eux qui ont nourri le communautarisme, ce sont eux qui ont désarmé la nation face au terrorisme et à l’islamisme, ce sont eux qui ont voulu et veulent encore arracher chaque homme et chaque femme à ses racines.

    Ils furent tous sans exception des « bien pensants » ne voulant pas faire de vagues, et leurs « obligés » ont patiemment, méthodiquement envahis tous les rouages de la société au point qu’il va falloir tailler à la hache et non plus au karcher pour nettoyer le « Système ».
    Ce qu’ils veulent est clair : un monde de consommateurs nomades et interchangeables un monde sans ancrage, sans histoire, sans limites.

    Et c’est ce monde hors sol que Macron et, ne nous y trompons pas Fillon, veulent nous conduire.
    Ils veulent simplement continuer à s’ouvrir à l’autre, à toutes les migrations, à renoncer à modeler et réguler notre économie, nos finances, notre industrie, notre agriculture etc.
    Ils veulent continuer à nous soumettre à la mondialisation meurtrière des multinationales, à toutes les places financières, à tous les vents commerciaux.
    Ils veulent rester dans leur continuité, et de cette continuité, les Français en colère n’en veulent plus, ils ne les supportent plus, ils sont décidés à en découdre avec eux.
    Ils veulent remettre de l’ordre dans le chaos ambiant qui fracture notre société, et pour cela, la droite, la vraie droite de Marine, la France en a besoin, car jamais la France n’a été autant en péril.

    Ne laissons pas encore une fois la France dans les mains de cette « caste » destructrice, en avril et en mai faisons ce qu’il nous plait, votons pour la victoire de Marine, notre victoire.     

    Francis-claude Neri

    13 03 17

  • Etre efficace.

    La droite a toujours promis mais n’a jamais rien fait !
    J’avoue être surpris quand je vois des auteurs de Boulevard Voltaire vouloir sauver le soldat Fillon, le soutenir bec et ongles au nom de la défense de la vraie droite et larmoyer sur cette pauvre Penelope, recluse dans son château. Messieurs, je vous le dis : attention, auriez-vous la mémoire courte ?

    Souvenez-vous, pour les plus âgés, à la suite des attentas du GIA algérien à Paris, Charles Pasqua, en 1986, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, déclarait : « Il faut terroriser les terroristes, car la guerre est engagée. » Pourtant, le combat contre l’islamisme est toujours aussi présent, il n’a pas été éradiqué, il a simplement muté en sortant du simple cadre algérien.

    Souvenez-vous, en juin 1991, au cours d’un dîner-débat du RPR, Jacques Chirac prononçait un discours particulièrement explosif :

    « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français, qui habite à la Goutte-d’Or, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15.000 francs, et qui voit sur le palier, à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [Applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien, le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts ! […] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu’il y a un problème de l’immigration. »

    Jean-Marie n’aurait pas dit mieux, il aurait même été moins féroce.

    Résultat néant : rien n’a été entrepris et l’immigration continua de plus belle !
    Souvenez-vous, Sarkozy, le 19 juin 2005, dans la cité des 4.000 à la Courneuve : « Dès demain, on va nettoyer au Kärcher la cité. On y mettra les effectifs nécessaires et le temps qu’il faudra, mais ça sera nettoyé. » Interpellé quelques jours plus tard à l’Assemblée sur le sujet, il persiste et signe : « Il faut nettoyer le quartier des trafics et des délinquants, réitère-t-il, avant d’ajouter : « Je ne retire rien. Je ne regrette rien. Je ferai ce que j’ai dit et nous aurons des résultats. Cela prendra le temps qu’il faudra. »

    Hélas, cinq mois plus tard, les banlieues s’embrasaient et, douze ans après, il y a toujours plus de zones de non-droit. Quant au fondamentalisme, il se porte à merveille dans les quartiers.

    Ce que n’ont pas compris certains, c’est que la droite n’a pas de volonté affirmée quand il s’agit de l’immigration et de l’islamisme. Dès que la gauche et les « racailles » s’opposent à ses mesurettes et descendent dans la rue, la droite abdique et, comme la seiche, lâche son écran de fumée avant de reculer et de fuir.

    Les mots de François Fillon, dimanche sur France 2, en apportent d’ailleurs la preuve : « Ma principale adversaire, c’est madame Le Pen » (il n’a cité ni Macron ni Hamon). Ne vous illusionnez pas : le candidat de la droite se pliera comme ses « illustres » prédécesseurs au politiquement correct s’il accède en mai au pouvoir.

    Claude-paul Rabard
    LE MARDI 7 MARS 2017

     

  • L’idée libérale

    L’enjeu aujourd’hui est de se saisir des valeurs que la contre-culture des années 60, de gauche comme de droite a corrompues et de les utiliser pour reconstruire des institutions qui nous ressemblent, qui seraient à notre service et que nous servirions avec enthousiasme et énergie car elles seraient au service de tous et non pas d’une oligarchie prédatrice.

    Quelles sont ces valeurs ?
    Qui les défend le mieux ?

    Comment faire pour qu’un individu libre trouve sa place dans l’ordre social ?
    Comment sortir des modes de communication multimédias (plusieurs sources vers l’individu) que les médias de masse, -films, journaux, radios- ont créé, d’un émetteur vers plusieurs récepteurs passifs, qui encerclent et influencent les esprits dans le sens qui convient à leurs donneurs d’ordre ? On laisse le choix entre plusieurs médias qui diffusent en réalité le même message : consomme et reste dans le cadre préétabli qui t’es fixé, surtout n’en sort pas, fais gaffe tu es sous contrôle.
    Comment recréer une personnalité démocratique habitée d’un état d’esprit fortement individué, empathique et rationnel favorable à la liberté d’entreprendre, d’expression, à l’égalité entre les citoyens devant la loi, à la fraternité entre individus de même culture, du même terroir, habités d’une même « mémoire » identitaire qu’il reconnaît comme sienne et qu’il assume.
    Comment peut-on être à la fois au contrôle de soi même et en relation de communication avec les systèmes de contrôle ?
    Comment échapper à cet encerclement qui débarque maintenant sur les réseaux sociaux, Comment échapper à cette psychanalyse qui loin d’être une science de l’adaptation personnelle n’est qu’adaptation aux contraintes hiérarchiques et bureaucratiques.
    Comment en même temps participer pleinement et démocratiquement à l’évolution nécessaire et à la transformation de cette société ?
    La question que je me pose est la suivante : Peut on y parvenir en s’éloignant des médias de masse, en construisant des communautés virtuelles, un monde dans lequel les individus sont libres de s’exprimer hors influence médiatique, mais aussi de se reconnaître les uns, les autres. Des individus qui agiraient de façon à la fois personnelle et bienveillante, collaboratrice et indépendante des slogans unificateurs et prédateurs de l’oligarchie économique et financière qui domine le monde « réel » !

    L’idée libérale : Comment être toujours soi même un individu complet tout en faisant partie d’un groupe ?
    Comment se saisir de cette impulsion pour l’inscrire dans des lois, dans des institutions plus fortes, mais aussi plus égalitaires ?

    Francis-claude Neri

    10 03 17