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Le systémicien - Page 250

  • 2017 "L'Election"

    L’élection du président de la république au suffrage universel.

    Le général De Gaulle, en l'inscrivant dans la Constitution en 1962, n'avait-il pas voulu en finir avec le régime tout puissant des partis ?
    Assurément, les partis continuaient de jouer leur rôle, mais dans l'esprit des réformateurs de 1962, leur jeu se trouvait raisonné, voire neutralisé par une élection qui inscrivait dans la politique nationale la prééminence de la continuité de l'Etat et du Bien commun, incarnés par un président « au-dessus des partis », sur le jeu des intérêts particuliers et des groupes de pression.
    La crise algérienne et le danger passés, le général redevient le simple porte-parole d'une majorité politique, voire politicienne.
    La médiocrité croissante de ses successeurs atteste à quel point le président de la république n'est que le chef d'un clan et, entre l'ambition personnelle du candidat et l'intérêt du ou des partis - et des lobbies, souvent étrangers - qui le soutiennent, s'instaure une dialectique savante, où chacun doit trouver son compte, le peuple français étant le grand perdant d'un régime qui non seulement demeure, mais réussit le tour de force d'être chaque jour davantage à la fois celui des partis et de l'étranger - la soumission à l'ordre européen allant aujourd'hui de pair avec une politique migratoire visant à la dissolution du peuple français.
    La réduction à cinq ans du mandat présidentiel n'aura fait qu'aggraver les défauts de ce qui n'est plus le dialogue d'un homme avec ses concitoyens.
    Avec François Hollande nous avons vu que même avec tous les pouvoirs à sa disposition un Président peut n’être qu’un pantin aux mains des multinationales et des banques.
    Le spectacle offert par la classe politique depuis le second tour des régionales, qui ont lancé la campagne pour 2017, est, de ce point de vue, aussi révélateur qu'affligeant.
    La généralisation des primaires montre combien le candidat est devenu l'homme d'un parti et ne cherche plus à se revendiquer l'homme de la nation.
    La question qui se pose alors est la suivante : faut il changer de système ou nettoyer au karcher celui de la cinquième et lui redonner son sens original ?

    Francis NERI
    08 02 16

  • Je vote F .N.

    Et, personnellement, je me moque de ce que les autres pensent du fait que je vote FN.

    Je vote FN car j’aime mon pays et veut conserver ses valeurs, ses traditions, sa culture, son approche des religions et de la laïcité, son identité, sa mémoire, son État Nation, son indépendance économique et financière, ses frontières etc…
    Même si je considère que tout cela doit s’adapter au monde qui nous entoure et doit donc évoluer …dans le sens de NOS intérêts et non pas dans celui d’une vague entité  « libérale » dénommée «globalisation ».

    Je vote FN parce qu'il n'y a aucun autre parti à droite qui engendre suffisamment de voix pour faire accéder ces idées au pouvoir.

    Toutefois, si je suis à 80 % en accord avec le projet et le programme du FN, je ne suis pas toujours en phase avec la tactique, la stratégie, les méthodes ; bref les moyens mis en œuvre pour parvenir au pouvoir …pour NOUS faire parvenir au pouvoir.
    Et je suis bien obligé de constater que ces moyens, voire les ego, interfèrent trop souvent avec le projet et le programme. Nous l’avons tous constatés au cours des régionales…et même avant.
    Nombre de militants, de sympathisants, électeurs, se retrouvent déconcertés. Le doute s’installe et ils perdent confiance.

    Je reste personnellement confiant, mais il est temps de rapidement penser les blessures de la division, de retrouver la cohérence interne nécessaire, de repréciser les objectifs et les moyens, de dire clairement ce que l’on va faire une fois au pouvoir, comment on va y arriver et avec qui !

    Cela est urgent !

    Francis NERI
    29 01 16

  • Marine Le Pen ...et nous !

    Le problème de Marine Le PEN et donc celui des militants, sympathisants et électeurs potentiels du F.N. c'est que pour obtenir le nombre afin d'arriver au pouvoir légitiment et par les urnes il faut faire alliance objective AVEC un des adversaires en "demi-finale" si j'ose dire.
    C'est ce qu'ont fait l'UMP et le PS aux régionales …et je considère que les régionales préparaient et préfiguraient la demi-finale de 17.

    Longtemps une grande partie des militants et des sympathisants FN et UMP voulaient cette alliance stratégique et tactique entre "les droites".
    Sarkozy et Marine n’ont pas voulu éliminer le PS. Résultat, ils perdent l’un et l’autre environ 10 points dans les sondages, Juppé passe en tête et Hollande sauve la sienne.

    Tout est à recommencer !

    Marine depuis son accession à la Présidence du FN prétend y arriver seule.
    Ce n'est donc pas son projet de société et son programme qui sont en cause, mais sa stratégie et sa tactique « dédiabolisante » qui sèment la confusion dans l'esprit des militants et des électeurs qui raisonnent au 1er degré et s'en tiennent à ce qui est dit, pas à ce qui est supposé.
    Ils ne sont plus du tout sur qu'elle parvienne au pouvoir et qu'elle fasse ce qu'elle dit !
    C'est çà le message qui lui est adressé par le 2eme tour des régionales.

    Ce qu'il faut bien comprendre c'est que les "radicaux " du FN auraient, depuis longtemps, fait exploser le système si Jean Marie puis Marine ne les avaient calmés en leur disant patientez "on" va y arriver sans TOUT casser.

    J'espère que les évènements et la présence dans son équipe de R. Menard feront basculer Marine du bon coté, le nôtre. Celui du peuple de France qui attend depuis 40 ans qu’on l’entende enfin …sinon il ne restera plus que la bagarre !

    Francis NERI
    28 01 16