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Le systémicien - Page 292

  • Charlie Hebdo

    L’émotion laissant progressivement place à l’analyse, il est temps d’observer l'Evènement Charlie Hebdo avec un peu de recul.

    Socialement, l’analyse systémique consiste à se représenter un individu, un groupe comme un système, orienté vers un but et en interaction dynamique avec d’autres systèmes- individus, d’autres groupes-systèmes qui forment des ensembles-systèmes (les nations).
    Ces nations-systèmes sont elles-mêmes orientées vers un but et en interaction dynamique …de plus en plus dynamique et de moins en moins orientées vers un but commun.
    Pour se faire une idée (prospective) de ce qui se passe ou de ce qui peut se passer si nous laissons les interactions se dérouler sans régulation et sans contrôle, nous devons observer les interactions et les rétroactions entre les systèmes, distinguer celles qui « chauffent » les systèmes et risquent de les faire exploser.
    Nous aurons alors une chance de pouvoir agir en amont d’un événement pour le prévenir. 
    Ce qui peut paraître complexe à réaliser pour un individu isolé est accessible pour un groupe, aisé pour une nation et enfantin pour un « ensemble » mondial surfant au sommet des nations.

    Appréhender correctement « ce qui se passe » permet d’agir pour ne pas réagir !

    Pour ce qui concerne l’événement « Charlie hebdo » ce ne fut pas le cas. Il était aisé même pour un individu isolé de « prévoir » qu’une telle tragédie allait se produire.
    Nous pouvons donc légitimement nous demander pour quelles raisons le pouvoir actuel a laissé se dérouler l’événement sans intervenir en amont pour le stopper alors que l’issue était prévisible ? Et même constater qu’au final c’est à lui qu’il profite !
    Et ce constat est terrible !
    Le pouvoir actuel n’a probablement pas « organisé » cet événement mais nous pouvons penser non sans inquiétude qu’il l’a laissé s’organiser et qu’il l’a géré avec habileté et à son avantage.

    La cote de popularité du président augmente de 21 points, et celle de Manuel Valls, de 17 points. Elle va atteindre des sommets…il ne leur reste plus qu’à durer et nous faire oublier le chômage, l’économie à la traîne, l’insécurité, le désastre de l’UE, la mondialisation prédatrice etc…

    Et remettre çà en 17 !

    Sommes-nous tous d’accord ?

    Francis NERI
    22 01 17

  • Education et Socialisation

    Je  ne soulignerai et ne dénoncerai jamais assez le mal que la gauche, la droite, les syndicats de l’EN firent et font toujours à la France et les Français depuis 40 ans en matière d’éducation et de socialisation.

    J’ai pris conscience à ce sujet de la collusion gauche, droite, islam et du désastre en cours dans les années 90 alors qu’en tant qu’éducateur sportif et formateur je constatais les dégâts du pédagogisme au sein de la fédération sportive et de son bureau national.
    Convaincu de l’importance du sport en matière d’éducation et de socialisation, je créai la « Commission Nationale d’Education et de Socialisation ».
    La levée de bouclier fut immédiate aussi bien de la part des autres dirigeants fédéraux que du Ministère des Sports (c’était Mme Buffet à l’époque)
    Personne ne voulait comprendre et admettre que si nous n’éduquions pas et ne socialisions pas nos jeunes conformément à nos codes, nos valeurs et nos lois, la rue et l'Islam s’en chargeraient.
    Nous fumes, ma commission et moi-même écartés au plus vite et je fus prié d’aller colporter ailleurs mes « délires » ; le sport n’avait rien à voir avec l’éducation et encore moins avec la socialisation.

    Michel Foucault et Pierre Bourdieu, leurs thèses et l’I.U.F.M régnaient alors en maître, les syndicats imposaient leurs lois et les Francas leur pédagogie communiste et stalinienne née en 1945.

    J’insistais pourtant et créais aussitôt une association : l’I.E.S.E (Institut Européen d’Education et de Socialisation ) avec quelques amis enseignant, éducateur, psychologue, médecin, policier, responsable politique qui comme moi voyaient venir le danger de la déculturation de nos enfants.
    Nous avions choisi comme « entrée » la dépendance (aux drogues en particulier), et assez vite obtenu notre habilitation auprès de l’EN !
    Mais çà n’a pas duré, le contenu et la forme de notre enseignement à peine connus par les enseignants et les syndicats, l’accès aux collèges et aux lycées nous fut interdit, notre qualification en tant qu’organisme de formation refusé par deux fois et toute forme de subvention également.
    Mes amis découragés ont renoncé et si j’ai maintenu en vie notre association c’est sans véritable espoir de la voir renaître un jour.
    C’est la raison pour laquelle je constate avec plaisir que d’autres que moi, à présent, ont pris conscience de la gravité de la faute commise ; identifié les responsables et la nécessité de leur ôter tout pouvoir afin de faire cesser leurs pratiques criminelles !

    Eric Zemmour est l’un de ceux là ! Et il l'écrit ! 

    ….Cette alliance improvisée entre libéraux de droite et libertaires d’extrême gauche pour détruire la culture classique, les uns parce qu’elle refrénait les pulsions du consommateur, les autres pour abattre la culture bourgeoise, accoucheraient d’une déculturation inouïe, couverte par les oriflammes médiatiques du « le niveau monte ».
    Mai 76 fut aussi la première année effective du regroupement familial qui amena en France un public scolaire d’un médiocre niveau socioculturel où l’école et le savoir sont rarement portés au pinacle des valeurs familiales, ne parlant pas ou peu le Français.
    Le regroupement familial fut au pédagogisme ce que le nitrate est à la glycérine. Se mettre à la remorque des élèves c’était leurs interdire toute acquisition du savoir si leur milieu social ne les y avait pas préparés. C’était donc accroître les inégalités sociales en se proposant de les réduire.
    Des enfants qui ne savent pas lire et écrire sont condamnés à être relégués dans le collège unique. Le mépris français pour l’enseignement technique se conjugua au refus de ces jeunes d’être « les esclaves  des français » comme papa, c'est-à-dire ouvriers. La machine éducative s’interdisant désormais de leur inculquer les rudiments du « roman national », leur manque identitaire les jeta dans les bras chaleureux de l’Oumna islamique et de la haine de la France.

    Quarante ans plus tard, 40 % des jeunes garçons de l’immigration étaient au chômage….La violence règne dans les collèges de banlieues, et les classes favorisées se protègent dans les établissements du centre ville ; les classes moyennes prennent d’assaut les écoles privées…On comprend mieux la  révolte populaire qui gronda contre le projet de 1984 d’intégrer de force l’école privée dans l’enseignement public….la gauche se révèlerait maladroite, arrogante…

    Le suicide français
    pages 159 /160
    Eric Zemmour                                        

    Nous devons impérativement faire renaitre le concept d’éducation et de socialisation au sein des trois pôles de l’Education : l’école, la famille et les associations du temps libre ; nous ne pouvons en aucun cas continuer à laisser la rue, les mafias et les communautarismes éduquer et socialiser nos enfants.

    Il n'est pas trop tard.

    Francis NERI
    Président de L’IESE
    Institut Européen de Socialisation et d’Education
    20 01 15

  • A la recherche de la Nation.

    « Les chefs d’Etat et de gouvernement ont des comptes à rendre à leur peuple. Les hauts fonctionnaires nommés à Bruxelles ou à Francfort ne connaissent pas les affres de l’élection. Ils n’ont pas la légitimité démocratique. Ils se parent des vertus de l’intérêt général européen en dénigrant les égoïsmes nationaux, mais ces égoïsmes nationaux sont sanctifiés par le suffrage universel qui est la base de nos régimes démocratiques. Cette querelle est aussi vieille que l’Europe, mais elle a pris une nouvelle ampleur depuis le milieu des années 80 et l’acte unique européen.

    L’idéologie libérale du moins d’Etat en vogue dans le monde entier est devenue le dogme bruxellois qui a fait reculer la politique au profit d’une régulation par le droit et le marché. Ce dogme libéral a explosé au soir de la crise de 2008

    Les Etats ont semblé reprendre la main.

    Et puis les mois ont passé. Bruxelles a repris du poil de la bête au nom des grands principes et des grands sentiments. La commission a tancé Paris pour sa politique d’expulsion des Roms. Les Français ont fulminé, ont sorti l’étendard mité de leur souveraineté nationale, mais ont cédé. Ils ont modifié la circulaire sur les Roms, qui sont revenus. Les partisans des principes et des droits européens ont triomphé. Mais les Etats ont montré une fois encore au peuple leur incapacité à protéger leurs citoyens. En des temps lointains ou le Marxisme était une idéologie à la mode, on n’ignorait point que le droit n’était souvent que le reflet de rapports de force d’un moment historique. »

    Eric Zemmour
    Le bûcher des vaniteux
    5 janvier 2011

    Petite synthèse

    Les chefs d’Etat et de gouvernement ont des comptes à rendre à leur peuple.

    Les hauts fonctionnaires nommés à Bruxelles ou à Francfort n’ont pas la légitimité démocratique

    Le suffrage universel est la base de nos régimes démocratiques. L’acte unique Européen.

    Les Etats ont montré une fois encore au peuple leur incapacité à protéger leurs citoyens

    Le dogme bruxellois a fait reculer la politique au profit d’une régulation par le droit et le marché

    Et observations

    La régulation par le droit et le marché est un rêve pour les innocents et une escroquerie pour les marchands. Je dirai plutôt qu’il s’agit d’auto régulation par les prédateurs du marché et les contrevenants au droit. Et l’auto régulation çà ne marche pas surtout celle ci, qui n’obéit à aucune forme d’éthique, ni au droit des peuples à disposer d’eux mêmes.

    Il faut donc retrouver notre souveraineté, nos frontières, redonner le pouvoir au peuple, modifier le modèle républicain et donc la constitution …à nous de dire comment et avec qui !

    Francis NERI

    19 01 15