Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le systémicien - Page 325

  • Le néo-fascisme en Occident

    Inutile de présenter Lucien sur ce blog. Un ami qui comme moi militait au sein de Résistance Républicaine et qui, comme moi, en a vite perçu les limites. Il a un net avantage sur certains d’entre nous qui « écrivent » : il trouve des éditeurs pour ses livres !

    Bon ! je ne pouvais pas ne pas vous faire partager ce tour d’horizon et son analyse d’un système à bout de souffle. Bonne lecture et accrocher vous, car si c’est long, c’est très bon !

    Francis NERI

    Nouveaux éclairages sur le néo-fascisme en Occident 

    Posted by Lucien SA Oulahbib on 18/3/2014

    Six exemples permettent d'étayer de plus en plus cette thèse, difficile sans doute à percevoir (mais faut-il faire toujours confiance en ses sens, et surtout son intuition politique sans réfléchir ?) :

    1/en France, on assiste à la morgue moribonde d'un État failli incapable tout autant d'expulser les nervis écolo-fascistes installés sur Notre dame des Landes que ceux qui s'installent de temps à autre sur des centrales nucléaires, alors que la majorité des particules fines qui viennent empester le ciel en France viennent du charbon allemand et du feu de bois scandinave. Or, cette domination écolo-fasciste (l'écologie est né à l'extrême droite, Hitler était végétarien) étend son emprise partout (jusque dans le genre) tandis que l'on assiste toujours comme à Guignol aux gesticulations vaines d'un supposé "Ministre du redressement productif"(un titre tout droit sorti de Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet) sorte de sous-préfet persistant à se croire encore dans la France des années impériales et qui donc cherche à tout prix à sauver la collusion État post monarchie absolue (solidifié par Bonaparte) et assistanat affairiste (colbertisme du mercantilisme) aux grandes entreprises se nourrissant au Marché Public comme Bouygues, sans compter les subventions prétextes " je te casse une jambe mais je te fournis une béquille" comme le dit Nicolas Doze de BFM, mixture de patronat "roumain" que dénonce également Alain Madelin en observant ce grand patronat pleurnicher le chapeau à la main pour quelques sous, un "Capitalisme Monopoliste d'Etat" dénoncé en effet autrefois par les communiste mais qui est devenu en réalité un devenir indépassable pour une classe bureaucratico-syndicale française de plus en plus en perdition pourtant. Ce CMN français veut imposer sa vision néofasciste des télécoms instrumentalisant maintenant la Caisse des dépôts afin de continuer son parasitage au nom du Peuple français, ce qui illustre un cynisme rare.

    En fait l'idée de l'État "stratège" c'est cela même le néo-fascisme, c'est-à-dire l'État colbertiste devenant de plus en plus un faisceau au sens affairiste (et parfois mafieux, exemple l'affaire Boulin) espèce de Cartel à la française qui associe une partie de la Haute Administration (les mousquetaires de Richelieu) s'étant aujourd'hui affranchie des contraintes politiques par son informatisation complexe (jusqu'au ratage du logiciel Louvois) à des syndicats croupions s'étant accaparés de l'appareil d'État, tout comme celui de ladite protection sociale, toujours obligatoire et surtout toujours monopolistique.

    Ces deux faisceaux, Haute Administration absolutiste et Syndicats croupions libertaires/communistes, veulent toujours maintenir leur force de frappe, leur emprise et parasitage sur la société civile en empêchant par exemple toute tentative d'autonomisation (ainsi les lycées n'ont toujours pas le droit de choisir leurs enseignants) en se mettant en grève contre "le pacte de responsabilité", en tentant enfin de préserver une mainmise sur les réseaux de communication de plus en plus vaches à lait, ce qui excite cette techno-structure néo-fasciste qui, bien sûr, se cache sous de la dentelle démocratique de bon aloi, l'anti-racisme par exemple alors que les quartiers sensibles restent toujours abandonnés ; ainsi ce reportage à Bobigny relatant que l'habitat est repeint mais jamais réhabilité en profondeur, tandis que les complexes sportifs municipaux restent toujours sous la dépendance d'un carcan réglementaire qui empêchent par exemple de bénéficier des bibliothèques, des piscines,des gymnases, de façon plus dynamique, ce qui inciterait les jeunes à se les approprier au lieu de les boycotter voire les détruire.
     
    En réalité, l'État, le vrai, celui au service de la Nation, donc l'État réellement républicain (res publica) devrait être son instrument facilitateur au sens qu'il doit faciliter les choses, pour le Peuple, non pour les nantis ; un Peuple qui serait incité et accompagné à se prendre réellement en main, non pas pour qu'il se débrouille dans l'angoisse et la misère comme sous l'État Providence (la gageure) mais pour que non seulement il s'émancipe mais affine son être à la fois un un et multiple ; c'est d'ailleurs ce que conseillait Alexandre Soljénitsyne en 1998 dans La Russie sous l'avalanche (livre prémonitoire, éditions Fayard, p.28) avant qu'il ne se fasse diaboliser par BHL parce qu'il voulait juste que la Russie, débarrassé du communisme (défendu par le maître de BHL, Althusser), retrouve son âme, qu'un Depardieu a semble-t-il entre-aperçu.

    2/Et justement, l'opiniâtreté à vouloir sanctionner la Russie au sujet de la Crimée (alors qu'elle n'a guère été critiquée lorsqu'elle a écrasée la Tchétchénie, tandis que la Turquie occupe toujours une partie de Chypre) illustre bien cette volonté étatiste de refuser que la géographie épouse la volonté des peuples à s'associer selon leurs affinités électives ; or, il se trouve que la Russie refuse à la fois le nouvel ordre religieux qui place l'islam, y compris wahhabite, comme religion dite de paix alors qu'il véhicule un obscurantisme rare, – et il était en passe de dominer la Syrie tant ils étaient sur-armés par l'Arabie Saoudite et le Qatar ; et à la fois la Russie refuse le nouvel ordre moral, celui par exemple du "Trouble dans le Genre" qui veut imposer la production à terme cybernétique d'un nouvel eugénisme celui de l'enfant clé en main, preuve par excellence de l'existence en acte de ce néo-fascisme qui prétend cependant toujours lutter contre le fascisme de papa avec son eugénisme traditionnel et son racisme antijuif alors qu'il en édifie un en toute légitimité au nom de la Science et de la Morale exigeant la confusion des genres et des civilisations (puisque la domination vient du Masculin et de l'Occident). Tout en exigeant (du moins officieusement) le boycott d'Israël. Alors que les réfugiés syriens se comptent par millions et qu'ils crèvent de faim. Comme prévu.
     
    La France suit. Sur tous les plans. Que fait-elle en Syrie ? Rien bien sûr. Ce qui ne veut pas dire pour en revenir sur le plan international qu'il ne faille pas dire à la Russie le fond de sa pensée, par exemple que l'on ne touche pas à la Pologne par exemple, ou qu'il faille bien faire quelque chose en Syrie… Mais l'on doit parler d'égal à égal avec la Russie. Il ne faut pas la mépriser comme le fait le ministre français des affaires étrangères qui parle de "Poutine" (même pas de "Monsieur Poutine") comme s'il s'agissait du garnement de la porte d'à côté, du chef d'une république bananière, l'on croit littéralement rêver, le menaçant même de ne pas lui livrer des bateaux militaires, ce qui se double d'une imbécillité crasse, évidemment. 

    3/ De même, l'idéologie dudit réchauffement climatique (0,7° en plus depuis 150 ans alors qu'il était question de plusieurs degrés à la fin du Quaternaire) devient de plus en plus l'un des symboles phares de ce néo-fascisme néo-scientiste au sens où le "réchauffisme" a été élevé au rang de science alors que de plus en plus de scientifiques honnêtes mettent en doute le fait que l'activité humaine en soit le principal facteur. Il suffit de lire Marcel Leroux, de le voir et l'écouter aussi, et d'aller sur le site de Pensée Unique pour s'en convaincre.

    4/Idem pour l'idéologie du "trouble dans le genre" (supra) considéré comme une avancée "scientifique" : la preuve, l'une de ses inventrices est devenue docteur honoris clausa. D'où la tentative de l'enseigner jusque dans les maternelles comme on l'a vu (et d'aucuns à l'UMP la défende, ne voyant pas que sous couvert d'égalité des sexes l'on inoculait le nihilisme).

    5/ Idem pour l'Islam qui serait, paraît-il une religion de "paix", ce que ne comprennent pas, paraît-il, les dits "islamistes", or, au lieu de discuter avec eux pour tenter de montrer leur lecture par trop "littérale" (pourquoi pas, cela ne mange pas de pain) Obama et Hollande préfèrent sinon les éliminer (à coup de drones) du moins les améliorer avec des sermons (comme ne pas tuer des homosexuels, ce n'est pas "bien", sauf que les LGBTQI préfèrent s'en prendre aux méchants "catho" de la Manif pour tous) Obama, Hollande et consorts stipulant que les islamistes auraient "mal" lu l'islam, ce qui est d'une ineptie rare, du moins si l'on sait lire la littérature islamique et surtout si l'on a vécu sous son joug.

    6/Et que penser de ces "affaires" qui secouent alternativement gauche (Cahuzac) et droite : ainsi sept juges au moins sont sur le dos de Sarkozy, sans oublier les propos d'un ambassadeur affirmant que Kadhafi, aurait financé Sarkozy. Ce qui ne serait guère nouveau dans la France/Afrique (Bongo, Bokassa…). N'oublions pas que Kadahfi a financé la gauche française dont le PSU et el PS -il achetait beaucoup de numéros de leurs journaux. Tandis que Ben Bella finançait certains trotskistes issus du courant dit "pabliste". Que du beau monde englué jusqu'à la moelle dans les affaires donc. Mais que peuvent faire d'autre des "révolutionnaires professionnels" ou des "résistants issus du Conseil National de la Résistance" sinon vivre à ce genre de crochets en attendant le parasitage officiel dans l'Administration, à la MNEF et autres officines para-étatiques juteuses lorsqu'ils décident pour certains d'avaler leur chapeau "radical" afin d'accepter au bout du compte de devenir les faire valoir du social étatisme basculant sous nos yeux en social fascisme malgré l'illusion du contraire ?…

    On peut observer que ces six thèses (il y en a mille autres) sont partagées par tout le spectre politique ou à peu près des pays abritant les vrais imitateurs de Potemkine.

     
    Lucien SA Oulahbib 18/3/2014

     

  • Le changement

    En Europe, nous avons pu conserver, jusqu’à présent, notre homéostasie, notre équilibre, en augmentant considérablement notre dette. Mais nous n’avons pas encore payé le prix fort.

    Nous ne savons toujours pas comment faire pour réguler, contrôler et sanctionner les déviances d'un système que nous maîtrisons de moins en moins bien.

    En fait c’est un peu comme si au volant d’une voiture, nous restions sur une seule vitesse mais en jouant sur l’accélérateur.

    La pression de nécessité nous oblige à changer de vitesse.

    En Amérique, notre dangereux concurrent, ils ont des boites automatiques. En Europe et en France, un levier de vitesses. Je pense que c’est un avantage, à condition de bien vouloir s’en servir.

    Comme Jonathan Le Goéland, voulant apprendre à voler différemment, nous devons apprendre à changer en modifiant sans cesse, en permanence, nos moyens et la forme de notre  communication.

    Pour maintenir encore et toujours notre homéostasie, pour ne pas disparaître en temps que peuple et individu, nous devons apprendre à mieux communiquer, à repérer une communication qui souvent est devenue pathologique (je l’ai encore constaté aujourd’hui sur face de Bouc).

    Nous devons apprendre à nous libérer de certaines formes de savoir, de certaines certitudes.
    Nous devons nous confronter à d’autres formes de pensées, rencontrer d’autres concepts, d’autres certitudes, d’autres réalités, d’autres vérités.
    Nous devons comprendre ce qui nous modifie, et évaluer ce que nous modifions. Nous devons apprendre à reconstruire la réalité, reconsidérer nos hypothèses de base, nos présupposés, apprécier les prémices du changement, des évolutions irrémédiables, d’origine politique, économiques, financières, sociales, culturelles, cultuelles etc.

    Pour cela, le mieux est de nous plonger dans les contextes, les milieux et les lieux qui sont susceptibles de nous changer et que nous sommes susceptibles de changer (internet est super à cet effet)       

    Observer, comparer, appréhender nos attitudes, nos comportements, ainsi que les attitudes et les comportements des individus que nous pensons concernés par le ou les changements.

    Si nous voulons changer et nous adapter à un nouvel environnement, il nous faut reconsidérer notre communication.

    S’agit-il d’une communication pathologique ? Dans ce cas, la réponse est thérapeutique.

    S’agit-il d’apprentissage ? Dans ce cas elle est pédagogique.

    S’agit-il d’une communication professionnelle ? Dans ce cas, elle est managériale (organisationnelle)

    S’agit-il des trois à la fois (ce qui se généralise) dans ce cas elle est systémique.

    Mettre en œuvre une communication systémique pour la mise en chantier d’un changement adaptatif (un changement de milieu ou de contexte par exemple) nécessite que soit abandonné le modèle analytique. C'est-à-dire de cause à effet et d’évènements sans liens entre eux.

    Le changement à visée homéostatique ne suffit plus.  Il faut engager un changement dit dynamique qui conduit un système à se transformer et qui transforme ceux qui le « pratiquent ». 

    Francis NERI

    11 03 14

  • Le casus belli

    Autrement dit comment créer les conditions d'une guerre acceptée par tous. Que l'on se réfère à l'origine de la plupart des guerres et plus particulièrement les guerres modernes on ne peut qu’être frappé par ce qui a toujours précédé et qui procède en fait du même scénario : une déstabilisation d'un territoire ou d'une gouvernance déjà affaiblie. La crise des territoires de l'Empire Habsbourg a conduit vers les événements de Sarajevo et déclenché un cataclysme mondial par une surenchère verbale. La volonté d'Hitler d'élargir l'espace vital a conduit ce dernier à provoquer la crise des sudètes avant de voir en 1939 la guerre se déclarer par suite de provocations venues du territoire polonais. En fait des groupes issus des corps francs allemands avaient parfaitement monté la provocation en tirant contre des allemands et donné à Hitler l'occasion qu'il attendait pour déclencher la guerre. L'utilisation de commandos n'a jamais cessé d'être employée pour provoquer des guerres mais ce n'est pas le seul moyen au service des états pour justifier de leur action. On ne saura jamais la vérité en ce qui concerne l'attaque de Pearl Harbor en 1941 car il est assez troublant de constater que les services spéciaux américains possédaient les codes japonais, savaient que les japonais se préparaient à attaquer, que la flotte n'était plus dans ses bases et tout fut fait comme si la présidence voulait cette attaque pour justifier la mobilisation américaine et qu'elle avait laissé faire. Toutefois les porte-avions étaient partis avant l'attaque et mis hors de portée. Les attentats du 11 septembre sont aussi mystérieux car on s'imagine bien difficilement que les services US aient laissé pénétrer des individus suspects, prendre des leçons de vol et nous ne saurons pas plus quel était le degré de collaboration avec ben Laden qui a échappé si longtemps aux frappes et aux opérations jusqu'au moment où on l'a trouvé et fait taire définitivement, ce qui évitait peut-être un procès et des révélations. Bref beaucoup de points sont mystérieux comme l'affirmation de soldats français, ayant parait il, cerné Ben Laden et ayant reçu l'ordre de se taire et de décrocher. Canular, affabulation ou vérité? Lorsque l'idée fut venue de se débarrasser de Saddam, allié encombrant dans la guerre Iran-Irak, l'ambassadrice U.S sembla donner le feu vert à ce dernier pour envahir le Koweit. On imagine mal un ambassadeur prendre seul une telle initiative. Toujours est-il qu'on avait l'excuse d'attaquer ce qui fut fait et limité par suite de l'opposition des militaires qui ne voulaient pas éliminer Saddam, restant assez fort pour éviter un basculement de la région. La deuxième guerre fut préparée par une série d'infos dignes de confiance sur un arsenal chimique dont disposerait Saddam et malgré les enquêtes sur place on ne découvrit rien mais la guerre fut déclenchée, totale et meurtrière avec la situation que l'on connait aujourd'hui d'un pays déchiré, divisé et instable. Le scénario se répéta en Lybie, puis dans les pays arabes et pour finir en Syrie où on monta l'affaire des obus chimiques donnant un nouveau prétexte à une intervention stoppée par la fermeté russe et la mobilisation contre la guerre. Cette fois c'est le maillon faible, l'Ukraine qui a été choisie comme détonateur et il semble probable que des éléments de forces spéciales étrangères aient été introduits pour causer les nombreux morts de part et d'autres. Mais nous savons tous que les preuves sont difficiles et c'est bien pour cela que les états déstabilisateurs emploient des techniciens parfaitement formés. Je ferai un petit retour en arrière dans notre beau pays, en mai 68. Pour ceux qui ont connu cette époque, on parlait des fameux katangais, ces mystérieux agitateurs qui étaient en pointe de la contestation, insaisissables et non identifiés. D'où venaient-ils, du Katanga, certainement pas mais d'un pays qui avait tout intérêt à faire tomber de Gaulle et sa politique de non alignement. Vous remarquerez que je n'ai accusé personne mais je dirai que ce n'étaient pas les Russes qui actionnaient ces para- militaires, rompus à la technique de guérilla. Peu de pays à l'époque disposaient d'éléments capables de faire ce travail. Dès la fin des événements ces mystérieux individus se sont évanouis dans la nature. Il est donc vraisemblable comme l'indique un spécialiste russe que dans les jours à venir des petits groupes créent des incidents en Crimée pour créer en Europe et aux Etats Unis un choc psychologique qui amènerait les populations à souhaiter une intervention contre les Russes. Tout ceci est cousu de fil blanc et le silence de ceux qui ne veulent pas de guerre assez inquiétant pour justifier une fois de plus un embrasement. Ce qui va se passer dans les jours à venir sera à suivre de près et pour ma part je souhaiterais me tromper.
     
    Malgré tout ce tumulte, bonne semaine à vous toutes et tous

    Ivan Smolenski

    10 03 14