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Le systémicien - Page 346

  • Un monde multipolaire II

    Et Charles Dalger commente aprés avoir "accroché" Cédric - Ce que je passe sous silence :-)

    Bonsoir Francis,

    Justement, le problème que tu ne veux pas aborder n'existe pas

    Les antijuifs du monde entier ont toujours soutenu les musulmans squattant la terre d'Israël. En 1964 seulement, ils ont eu l'idée, soufflée par les marxistes et supportée par le bloc soviétique, d'inventer le mensonge de ce soi-disant peuple. Ces déchets à exterminer n'ont jamais été un peuple et ils ne le seront jamais. Par contre, après 1870 ans d'exil, les Juifs sont revenus sur une petite partie de leur terre antique. Durant les 1870 ans d'exil, les Juifs n'ont jamais cessé un seul instant de vouloir retourner chez eux. Et durant ces 1870 ans, il n'y a jamais eu un seul état indépendant sur la terre d'Israël, malgré les différents occupants qui s'y sont succédé.

    Et nous rejoignons le débat entre Juifs religieux et laïcs. En effet, la loi juive (la Torah) exige le service militaire, pour tous les hommes de 20 à 50 ans. Mais en Europe, durant des siècles, il se produisit une séparation entre ceux qui finirent par croire que le retour se produirait de manière surnaturel, et ceux qui au contraire, conformément à la lettre et à l'esprit de la Torah, pensaient qu'il fallait prendre les armes. En réalité, tout au long de l'histoire, de nombreux Juifs continuèrent à habiter en Israël. Au point que malgré les différentes invasions, les Juifs constituèrent presque tout le temps, la majorité de la population de Jérusalem. Au cas, Il y eut en permanence une forte population juive à Hébron, depuis l'antiquité, jusqu'au tragique massacre perpétré en 1929, par les déchets nazislamistes, avec la complicité des bâtards anglais, occupants officiels à cette époque. Il faut savoir aussi que les Juifs commencèrent à se réinstaller en grand nombre en Israël, à partir de la moitié du 19ème siècle. Le très laïc Théodore HERZL n'avait pas encore inventé le Sionisme politique. En fait, dans les années 1880, HERZL a profité de la mode du nationalisme en Europe.

    Et c'est là que le sujet dont il est question ici, commença à tourner au tragique. Ceux que l'on appelle les rabbins, ne sont pas du tout des prêtres au sens chrétien de ce mot. Ils sont simplement des érudits en Torah. Au fil des siècles d'exil, toujours dans des conditions extrêmement difficiles, les rabbins élaborèrent un mode de comportement extrêmement détaillé et astreignant. Cet important rituel, toujours en vigueur aujourd'hui, a trois objectifs principaux :

    - Maintenir le souvenir du rite pratiqué pendant 1500 ans au Temple de Jérusalem avant sa destruction en 70,

    - Empêcher les Juifs de s'assimiler, au moins spirituellement, dans les peuples où ils sont exilés

    - Entretenir vraies les valeurs humanistes en général et entrainer l'individu à ne pas succomber au matérialisme.

     Sur le plan matériel par contre, la Torah est explicite : "La loi du pays où tu réside, sera ta loi".

     Toutefois, les juifs étant des humains comme les autres, dès que les conditions, notamment politiques le permirent, beaucoup de Juifs cessèrent de respecter le rite. Ils n'en restent pas moins Juifs.

    Or, le Sionisme politique fut adopté et supporté avec enthousiasme par des laïcs. Le terme de "non pratiquant" serait plus exact. En réaction, la majorité des rabbins des écoles talmudiques condamnèrent, certains avec virulence, ce mouvement qu'ils considéraient comme hérétique. Hélas, l'Histoire n'a que trop bien montré que ces rabbins là se sont non seulement lourdement trompés, mais en détournant les Juifs d'Europe du Sionisme, ils ont une part de responsabilité dans le génocide de la Shoah. Ceci étant, il se trouva quand même une grosse minorité de rabbins favorable au Sionisme. Après le massacre des autres par les nazis, le mouvement rabbinique actuel est très majoritairement pro sioniste. En cela, il est bien dans l'esprit et la lettre de la Torah.

    La suite demain !

  • Un monde multipolaire 1

    Vous trouverez ci dessous l'exact contenu d'un échange entre amis d'une actualité brulante sur Face book. Comme c'est un peu long, je l'ai fractionné. Je remercie Cédric et Charles Dalger pour leur sincérité.

    Je constate une fois de plus, que ce ne sont pas les informations qui nous font défaut. Ce qui nous manque c'est le courage de comprendre ce que nous savons et d'en tirer les CONSEQUENCES.

    Bonne lecture !

    Francis NERI

    « Il y a une littérature abondante comparant et opposant les lois religieuses du judaïsme et de l'islam (connues, respectivement sous le nom de Halakha et de Charia) ; par exemple, Jacob Neusner et Tamara Sonn ont publié un livre en 2002 intitulé Comparaison des religions sous l'angle de la loi: le judaïsme et l'islam. Il y a une longue histoire et un grand nombre de règlements pour en faire l'examen, sans parler des philosophies qui sont les principes directeurs, des figures majeures et des changements intervenus dans les temps modernes.

     Mais quand on en vient à l'application de ces lois antiques leur différence est plus simple et plus évidente. Les juifs cherchent à appliquer leur droit seulement à eux-mêmes et les musulmans veulent l’appliquer à tous, depuis l'obligation de respecter leur prophète Mahomet jusqu'à l'interdiction du porc. »

    J’ai cru pourtant comprendre qu’en Israël les ultras orthodoxes ne se gênaient pour chercher à imposer leurs « lois antiques » à ceux qui sont laïques …et il en existe en Israël des laïques, je crois même qu’on les qualifie de Sionistes !

    J’aimerai bien que l’on m’éclaire un peu à ce sujet ! Un ami d’Israël ne peut se contenter d’à peu prés !

    Cédric Métal ·Le sionisme est, je crois appliqué a ceux qui veulent dominer par l'argent, le pouvoir et la manipulation... ils sont opposés aux religieux qui eux appliquent la loi de dieu. Dieu aurait dû donner Israël aux juifs... les religieux reprochent aux sionistes de s'être appropriés par eux même la terre promise par la pleurnicherie, le colonialisme, les armes et le sang... Je ne suis pas un expert mais il me semble que tu t'aventures sur un terrain glissant... La laïcité c'est le remplacement des valeurs fondamentales qui lient un peuple au profit de l'argent, du vice, du libéralisme et de toute valeur malsaine (je ne suis ni croyant, ni pratiquant). Séparation de l'église et de l'état, vatican2 = déliquescence de la nation... "Il faut arrêter de se pencher sur la conséquence mais il faut s'occuper de la cause. L'arbre qui cache la forêt... peut être es tu trop focalisé la dessus Francis."

    Francis Neri Tu as certainement raison Cédric et le terrain est probablement "glissant" comme tu le dis. Mais j'ai des amis juifs que se déchirent à ce sujet et cela m'inquiète, car c'est assez récent...enfin à ma connaissance. Moi je suis plutôt ATHEE ...Dieu merci :-) et c'est peut être pour çà que je ne comprends pas.
    Israël peut parfaitement s'effondrer à cause de cette division et ce ne serait pas très bon pour nous

     

    Cédric Métal · Le monde tournait très bien avant la colonisation du moyen orient... tu penses qu'israel est un rempart ? A quoi ?
    Depuis des années les pays occidentaux font s'effondrer les pouvoirs qui tiennent leur peuple... on vit une déstabilisation totale des pays alentours... iraq, lybie, egypte, récemment la tentative contre la syrie...
    Tjrs la politique américaine, les petrodollars du Qatar... Israël n'est jamais bien loin... voir... caché derrière...
    L'objectif ? Le grand Israël... le soutien inconditionnel des états occidentaux car Israël sera vendu comme dernier rempart...
    C'est comme diffuser un virus... (la création de la peur, extrémisme, terrorisme...) pour plus facilement vendre l'antidote... (autoriser les sionistes a occuper plus de terrain et maltraiter les populations occupées).


    La suite demain probablement...  :-)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Dominique VENNER

    Merci VITUS pour ce rappel aux sources et aux réalités. Nous en avons bien besoin. C'est important pour moi qui ne suis ni croyant ni royaliste.

    Je milite pour le respect et le maintien de nos valeurs chrétiennes, car elles sont la colonne vertébrale de notre identité. C'est par leur conjonction et leur influence avec et sur des "valeurs" plus jeunes que nous retrouverons la force, le courage, la volonté et les moyens de lutter, ensemble, contre ce nihilisme qui nous tue en tant qu'individu et  peuple.

    Bien à vous   

    Francis NERI

    Dominique Venner

    Après avoir admiré moi aussi ce geste et après avoir cherché à lui donner toutes les significations les plus nobles possibles et en particulier au moment  de l’émotion qui suivit l’évènement, ma seconde démarche mentale a été de réussir à balayer – d’un vaste coup de balayette -  tous les commentaires des professionnels patentés de l’information et de l’enseignement catholico humaniste possible. De balayer pareillement les louanges des thuriféraires qui n’en feraient jamais autant, pour autant !

    Je me suis toujours demandé pourquoi, dans ce pays, on a l’habitude d’admirer les gens qui se suicident,  exception faite de ceux qui le font après avoir ratiboisé toute leur famille et qui se retrouvent sans d’autre choix possible.

    Il y a une sorte de fascination pour le suicide. Admirer ce qu’on se croit incapable de faire. Vouloir y voir comme une forme extrême de courage. Les assureurs excluent le suicide des garanties  - pendant les deux ans qui suivent la signature - considérant qu’il peut être le résultat d’un calcul émergeant d’une perte de l’instinct de conservation reporté sur des tiers qu’on souhaite enrichir en faisant d’une pierre deux coups. Les assureurs ne sont pas des poètes. Ils se fient aux statistiques.

    On admire le suicide de Brossolette, de Yann Palach et celui de DrieuLa Rochelle.... On admire moins celui de Georges Figon, de Stavisky et de Beregovoy. Ceux-là se sont supprimés selon une coutume qui répond aux valeurs de la république. Masarich se suicida aussi au nom de ces valeurs, poussées au paroxysme de l’idéal socialiste. Ses dernières paroles juste avant sa défenestration furent pathétiques: “ Ne me poussez pas, camarades !”

    Beaucoup de suicides se distinguent aussi par la volonté forcenée des victimes de se rouer de coups auparavant ou encore de  se tirer deux balles de gros calibre pour affirmer une volonté ferme de ne pas se rater.

    Le suicide de De Gaulle a encore ses détracteurs, ce n’est pas demain la veille que des médecins légistes iront s’en aviser.

    Le suicide de Hollande on l’espère, on l’attend.  Il est allé jusqu’en Sud Afrique pour pleurer entre des bras fraternels le cataclysme tsunamique de Brignoles. Sa compagne est là pour le persuader pourtant de ne pas mettre fin à ses jours, pendant que Madame Cecilia Attias “fière de ne pas avoir une goutte de sang français dans ses veines” revient tout exprès de l’Amérique de DSK, pour présenter un livre aux télévisions françaises à qui elle déclare que “Brignoles, non ! Plus jamais ça !”.

    Hollande et Sarko pourront aussi préférer la route du Shah d’Iran, de Ben Ali, celle qu’ont refusée Khadaffi, Saddam, Béchir, celle qu’Assad refuse ...  Les îles Caimans attendent ces deux-là et leurs poufs, bon débarras !

    Le suicide de Fabius c’est celui qui ne viendra jamais, on pourra longtemps se fouiller. Lui, c’est à Wall Street qu’il est chez lui. A Wall Street, pas à Fort Alamo.

    Pour Dominique Venner, Dieu sait - et même dieux savent - si les commentateurs ne se sont pas privés. Le plus comique de tous étant celui de l’Abbé de Cour deLa Mornaisqui a déclaré qu’on ne se suicide pas dans une église.

    Vercingérorix ne s’est pas suicidé et Jules César non plus. Néron et Hitler, si. Ils n’étaient pas Mishima et n’est pas Mishima qui veut. N’est pas japonais qui veut non plus.

     

    Matzneff est allé disperser les cendres de Montherlant dans l’enceinte du Colisée. Quand la bêtise humaine oublie de vous gratifier du Panthéon, voire du nom d’une impasse dans le village dont on a été le conseiller municipal adjoint ou suppléant, il reste à organiser sa propre fin en vertu de la circonférence qu’on attribue à son nombril et en vertu de ce qu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Faute de se faire sculpter le portrait dans la brique du Colisée, Montherlant en a été réduit à en rejoindre la poussière

    Il est vrai qu’avoir eu Dominique Venner comme premier responsable politique de sa jeunesse, ce fut une gloire, une vraie gloire parce qu’en voilà un, au moins, qui n’est jamais allé à la soupe !  Pour l’afficheur de base de la cause nationaliste que je fus et que je suis, il est réconfortant de découvrir un capitaine qui n’ait pas mangé son képi pour devenir une sorte de général de Bonneval, le valet à lunettes noires qui portait le cartable de Charles De Gaulle. Au Clocher de Rodez, en 1999 à Toulouse, j’ai serré la main de Dominique Venner comme un chouan l’aurait fait en rencontrant Cadoudal ou Charette. Je conserve pieusement la dédicace de son livre. Mais aucun de tous les chefs chouans ne s’est jamais suicidé. Même piégés par les rats exterminateurs de la république, ils ont tous accepté la mort infligée par leurs ennemis alors que c’était la vie de la république qu’ils refusaient de vivre !

    On comprend, naturellement, tous les suicides du désespoir et du chagrin absolu. Qui jettera la pierre à tous les malheureux abandonnés de tout et qui en arrivent à redire cette question terrible et insondable: “Seigneur ! Seigneur ! Pourquoi m’as-tu abandonné ?”.

    Qui jettera la pierre au Doyen dela Facultéde Médecine de Paris qui, le soir du défilé de l’Armée allemande sur les Champs-Elysées, et se souvenant de tellement de sacrifices entre 14 et 18 d’où il était revenu vivant, a choisi de se brûler la cervelle ?

    Qui condamnera ce jeune amoureux éperdu, raconté par Mistral dans “Mireille” et qui se précipite du haut d’une tour parce que l’amour fou qui lui échappe  lui fait perdre la raison ?

    Mais organiser une véritable cérémonie autour de ce qui est le meurtre de soi-même et aller perpétrer ce meurtre devant l’autel d’une religion dont le seul mot qui le résume est l’Amour, c’est tout de même fort de café et je me dis qu’il est des orgueils que l’entourage devrait pouvoir, faute de mieux, réprimer à temps, tenter de raisonner.

    Non ce suicide n’est pas un exemple. Je ne le blâme pas ! Je ne le condamne pas ! Et de quel droit me permettrais-je ces vociférations qui vont tellement bien dans la bouche cauchonesque de Monsieur deLa Mornais  !  Mais je ne veux pas louer, honorer, encenser, recommander ce suicide qui ne répond pas à l’aspiration occidentale, latine, grecque, chrétienne de notre peuple et de nos racines.

    Amitié.  Vale !

    Vitus