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Le systémicien - Page 383

  • Le pays du père

    Mon père me disait, avant que je ne parte pour l’Algérie : « Francis pour être véritablement un homme, il faut avoir fait la guerre aux malfaisants. Tu vas la faire, mais vérifie bien que tes adversaires soient des malfaisants. Ne te laisse pas embobiner. Le malfaisant n’est pas toujours celui que l’on croit. Ensuite, il te faudra faire un ou deux enfants, mais pas plus, il faut pouvoir les élever. Et puis tu planteras au moins un arbre, la planète va en avoir besoin. Après tu peux écrire le livre de ta vie et aller jouer à la pétanque » 

    Je n’ai pas encore planté d’arbres, mais çà va venir. J’attends tranquillement qu’un de mes fils achète une maison avec un grand jardin, moi je n’en ai pas les moyens ! Et puis,  je ne vais pas échapper à mes responsabilités : j’ai des choses à dire et je vais le faire ! Alors s’il y a un « arbre » que je ne vais pas manquer de planter en abondance, c’est celui de la liberté de penser, de s’exprimer, d’émettre des opinions et de les proposer à d’autres pour en discuter.

    J’avais bien, commencé avec mon blog et quelques manuscrits que des éditeurs me retournèrent avec une grande politesse.

    Pour le livre, très cher père, lassé d’envoyer des manuscrits, j’en ai édité un à compte d’auteur : « Les chemins de l’avenir » Tu aimais la fiction, il a du te plaire !

    Les autres resteront des manuscrits. Mes petits fils les liront peut être !

    Pour ce qui concerne mon blog c’est une autre affaire. Il me libère depuis maintenant presque 7 années de la frustration qu’un « écrivain », ou un chroniqueur, éprouve quand il n’est pas lu. Tout allait bien avant qu’une certaine Martine Aubry et son « pro- islamiste » de mari viennent envahir mon espace privé et me poursuivre en justice.

    En première instance, çà allait encore, mais en appel, les hackers me font la vie dure et pas seulement à moi. J’ai la plus grande difficulté à y accéder et ils m’ont interdit de commentaires. Mes amis n’osent plus trop s’y aventurer. Les petites phrases inconvenantes de nos conversations privées y sont littéralement traquées par les Fouquier-Tinvile du Web !                

    A titre d’exemple, je vous en communique deux qui représentent bien l’idée que le peuple de France se fait de ses dirigeants et l’impasse dans laquelle ils nous poussent.

    L’un d’eux exprime la résignation, l’autre une certaine forme de révolte.   

    Ils concernent ma dernière chronique : « Mal pensants ». Tout deux ont bien compris que je me rangeais dans le camp de ces derniers et même dans celui des « réactionnaires », des « déconstruteurs ».

    La liberté consiste à s’affranchir de ce que l’on « devrait » être et mon cher père m’a apprit à ne pas être un « bien pensant ». 

    Le premier :

    Tout cela ce ne sont que des paroles... et les solutions ou propositions pour arrêter le processus?

    Personne n’a le courage de réagir à haut niveau. On propose même d’intégrer l’islam au concordat !!!

    Merci de ne plus m’envoyer de mail. Je n’ai plus envie de lire ce genre de littérature. Je sais ce qu’il en est depuis longtemps mais nous nous réveillons trop tard. J’espère que mes enfants ne payeront pas les conséquences.

    Evelyne

    Le second :

    Mais si ! Le grand régulateur est là et n’a pas d’états d’âme. La surpêche s’arrêtera quand le poisson deviendra rare. La surpopulation aussi quand les guerres, les épidémies et tous les cataclysmes naturels feront le nécessaire.

    N’envoyez plus de nourriture aux Somaliens, envoyez leur des cartouches d’AK 47..Cela revient au même et va dans le bon sens.

    L’Iran veut une bombe atomique? Et alors? Voila ce qui va accélérer sa disparition.
    Les exportations ruinent notre économie: fermons nos frontières et taxons les transports maritimes et aériens qui ne sont pas à leur vrai prix. Refoulons tous les immigrés et fils d’immigrés, maintenant formés pour mettre en valeur leurs pays d’origine.

    Laissons à l’insouciance africaine le choix entre la capote anglaise et le sida: C’est leur problème...Pas le nôtre.

    Nous avons des jeunes chômeurs? Pas d’indemnité tant que l’armée la police Etc...recrute.

    Tout est simple...Il suffit de savoir dire non et de s’y tenir.

    François

    Ah ! Qu’on en finisse vite avec cette histoire en appel de Martine AUBRY qui est pour bientôt. Que se lève la chape de plomb qui lentement mais surement obscurcie notre horizon.

    Il s'agit ni plus ni moins que de défendre notre liberté d'expression contre le terrorisme de la pensée. La question en effet n'est pas de savoir si Martine est ou non pro islam, alcoolique ou si elle est homosexuelle.

    La question est de savoir si nous avons le droit d'en discuter, ainsi que des incidences possibles puisque cette personne est candidate à la magistrature suprême.

    Francis NERI

    15/01/12

  • Mal pensant !

    Tout le monde sait à présent que la pression sur l'Occident Judéo-Chrétien, et des lumières, est une stratégie de conquête qui intéresse aussi bien une certaine forme d'islam qu'une certaine forme de gauche et une certaine forme de libéralisme.

    C'est ce puissant système, qui agit en "cohérence", qui sera le gagnant. Ne nous faisons pas d’illusions. Et ce système sera de plus en plus « directif » car en devenant de plus en plus nombreux nos libertés individuelles iront en rétrécissant.

    Alors si nous voulons tirer notre épingle du jeu soyons "compatibles", adaptables, ayons la peau dure et sachons prévoir et bien nager ! 

    Commençons par nous poser la question de savoir si nous voulons vraiment être 9 à 10 milliards d’êtres humains en 2050 ou si nous disons : « après moi le déluge » ce qui serait d’une folle imprudence car l’effondrement est annoncé à court terme.   

    Ensuite si nous disons non, et si nous estimons que ce n’est pas au « monde occidental » à réduire sa population, demandons-nous COMMENT nous pourrions faire pour persuader le reste du monde, en particulier musulman et africain, à le faire.

    En même temps nous devrons entreprendre un immense effort de « frugalité ». Il ne sera plus possible de « consommer » et de « gaspiller » comme nous l’avons fait au cours des décennies précédentes. Le retour à « l’essentiel » est une priorité si nous voulons survivre en tant que groupe humain différencié. 

    Enfin, nous aurions à sauvegarder nos acquis et notre « modèle social » qu’il faut réserver à nos « nationaux ». 

    Si par exemple, notre modèle social nous incite à faire moins d'enfants c'est avant tout parce que nous savons combien il est difficile de les élever. Nous donnons en quelque sorte priorité à la "qualité sur la quantité". Malthus avait probablement raison.[1] 

    Oui, ce qu’il faudrait, c’est limiter, sur notre sol pour commencer, la population des arabes, des maghrébins, des africains. Non pas parce qu’ils sont arabes, maghrébins ou africains, mais parce que nous n’avons plus les moyens de les accueillir, qu’ils sont devenus trop nombreux, font trop d’enfants pour leur monde clos, plein comme un œuf, qui va s’effondrer en premier par l’épuisement des terres arables et l’avancée des desserts.

    Tenus d’une main de fer par des oligarchies sans scrupules et des religions qui les soumettent à des règles moyenâgeuses et pour nous monstrueuses, ils cherchent désespérément à  s’en échapper,  à fuir une condition misérable dont ils sont les premiers responsables.

    Encouragés par des prédateurs de l’économie « mondialiste » et des individus au multiculturalisme sans cervelle, ils s’installent chez nous toujours en plus grand nombre.

    Loin de chercher à se fondre dans la civilisation des pays d’Occident, ils s’organisent en minorité pour développer leur culture et maintenir leur identité.

    Pas le moins du monde attirés par les valeurs du Nord, ils ont la folie de vouloir reproduire, sur le sol qui les accueille, les conditions d’existence qui les ont conduits à l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

    Ils nous posent alors un problème culturel, identitaire, social et mettent en danger notre cohésion sociale en retournant contre nous nos modèles républicains, démocratiques et laïques.

    Bref ils sont globalement hostiles à l’application de nos coutumes, nos codes, nos lois, nos technologies, nos organisations, qu’ils se refusent à adopter pour la plupart.

    Le résultat risque de nous conduire vers des guerres civiles de moins en moins « larvées ». 

    Pour vivre « heureux » et à l’aise dans notre fragile contexte socio-économique, dans la « bulle » temporelle, territoriale, technologique, culturelle qui nous détermine, vivons moins nombreux.

    Quel mal y a t-il à disposer individuellement de plus d’espace, de plus de liberté, d’une existence meilleure, plus longue, dans une condition matérielle, physique, morale, éthique, psychologique jamais connue dans notre histoire.

    Quel mal y a t-il à mieux accueillir nos enfants dans des classes qui seraient moins surchargées, ou l’enseignement ne serait pas contesté en permanence, de vivre en bonnes relations avec des personnes qui partagent nos valeurs, qui ont hérités d’une culture compatible, un monde ou les enfants sont choisis par amour et non pas subis ?  

    Quel mal y a t-il à refuser de partager ces trésors, produits des efforts de nos ancêtres, avec « toute la misère » du monde ?    

    Pour résumer, et poser clairement le problème je dirai que nous subissons des effets.

    L’état du monde est une conséquence, pas une cause ! Il est temps que les « conséquences » (les effets) cessent d’interagir entre eux positivement  (c’est à dire en augmentant les problèmes).

    Qu’ils rassemblent leurs moyens et rétroagissent sur la cause initiale de nos difficultés : l’absence de régulation et de contrôle[2].

    Entre la cause et l’effet, l’espèce humaine doit poser un immense thermostat sur le système planétaire. Un thermostat à plusieurs entrées : démographique, alimentaire, sanitaire, économique etc. 

    Notre civilisation a encore la main à la condition qu’elle sache intégrer la complexité d’un monde fini ; à moins  rêver à l’extinction des luttes sociales, au développement régulier et  « tous ensemble », à l’harmonie entre les sociétés humaines, à des « lendemains qui chantent ».  

    Il lui faudra devenir adulte, c’est à dire à employer l’avenir au pluriel, à le « penser » et non plus à le subir, car il n’est que l’éventail des futurs possibles, fruits des plans d’innombrables acteurs, donc « prévisible ».  

    Au delà il faudra s’en remettre « au grand régulateur » et pour ma part, je n’ai pas le sentiment qu’il soit particulièrement disposé à nous donner un coup de main.  

    Francis NERI

    12/01/12



    [1] Thomas Robert Malthus. « Essai sur le principe de population ». (Voir sur Wikipédia)

    [2] Lire à ce sujet : « Les systèmes du destin ». Jacques Lesourne

    Editions Segbers 1981

  • L’immigration et la mauvaise conscience européenne

    Bonjour chers amis,

    Aujourd'hui un dossier de notre ami José Castano ! Il ya longtemps que j'avais envie de vous le faire connaître! Voilà, c'est fait !

    Bien à vous !

    Le texte de JOSE

    « Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous ayons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir » (Blaise PASCAL)

    Dés lors qu’il s’agit des relations entre pays développés et tiers-monde, l’Occident, et principalement la France, sont atteints d’un sentiment de culpabilité qu’entretient une classe intellectuelle et médiatique inspirée par l’idéologie mondialiste et le rejet du passé colonial présenté comme honteux. L’esclavage, le colonialisme, le capitalisme, l’exploitation sous toutes ses formes, que nous aurions infligés aux peuples du Sud, nous rendraient coupables à leur égard d’une faute irrémissible et leur confèreraient sur nous des droits : devoir de repentance pour les uns, pour les autres droit aux compensations, à l’ouverture des frontières, et demain bien sûr droit à une revanche méritée. Alors que sont expulsées ou dépossédées les dernières minorités européennes des pays ex-colonisés et notamment d’Afrique, il nous faudrait, au nom de ces « péchés » historiques, accepter et entretenir sur notre sol des flots de migrants venant de ces mêmes pays, y compris lorsqu’ils s’imposent chez nous en violant nos frontières et nos lois. Dans cette vision des choses, les coupables ne sont plus ceux qui renoncent à défendre nos valeurs, notre identité et notre territoire, mais ceux, qualifiés de « xénophobes », qui prétendent résister à un déferlement migratoire de plus en plus envahissant et arrogant. La manipulation idéologique s’appuie sur un arsenal législatif de jour en jour plus répressif. 

    Accueillir des migrants en surnombre auxquels nous n’avons à proposer que l’assistanat, l’économie parallèle et la délinquance, au nom de la compassion et du rachat de nos fautes présumées, est un faux argument auquel nos compatriotes cèdent trop facilement. L’alibi de la solidarité et de l’aide au tiers-monde ne tient pas : Les pays qui voient partir les migrants n’ont rien à y gagner sur le long terme. Le coût social d’un seul immigré africain en France permettrait d’en faire vivre et travailler utilement plusieurs dizaines chez eux. Aider les tricheurs attirés par le mirage de l’Eldorado français ne fait qu’enfoncer un peu plus leurs pays dans un sous-développement devenu chronique, car structurel. L’argent qu’ils envoient à leurs parents est investi dans l’immobilier de prestige (Bamako et Kayes, au Mali, sont entourées d’une ceinture de carcasses de béton abandonnées) ou sert à acquérir des biens de consommation importés au détriment de l’économie locale. Le « bon pain blanc », fabriqué avec de la farine de blé d’origine étrangère acheté avec l’argent des immigrés, a ruiné les producteurs de vivriers locaux, mil, sorgho et manioc. Les politiques dites d’aide alimentaire aboutissent d’ailleurs aux mêmes conséquences, déstabilisant des économies fragiles et poussant les agriculteurs à émigrer, dans un premier temps dans les mégapoles africaines devenues ingérables, puis en Europe. Les « transferts de technologie », autre argument souvent invoqué en faveur de l’immigration, sont de très faible amplitude car les retours au pays sont de plus en plus exceptionnels et les savoir-faire acquis en France par une main-d’œuvre non qualifiée au départ trouvent rarement un débouché en Afrique. Un éboueur parisien aura du mal à exercer ses talents dans la vallée du fleuve Sénégal, où, par contre, l’agriculture manque désormais de bras et surtout de débouchés rentables. L’immigration des cadres, dite à tort immigration « choisie » car elle n’est pas davantage maîtrisée que l’autre, est tout autant pernicieuse car elle prive l’Afrique de l’élite professionnelle dont elle aurait besoin pour enfin sortir de l’ornière. 

    L’immigration, conséquence du sous-développement et d’une décolonisation ratée, ne saurait en constituer le remède. Faire appel aux bons sentiments d’une opinion publique manipulée, mal informée et indûment culpabilisée, pour lui faire accepter l’intrusion sur son territoire d’une immigration envahissante qui tend à ruiner notre économie et à détruire notre identité, sans bénéfice décelable pour les pays d’origine des migrants, constitue une supercherie mortelle. Ce n’est pas en encourageant les comportements de fuite que nous contribuerons au développement des pays du Sud, bien au contraire. L’émigration est un choix personnel, qui ne confère aux migrants aucun droit. Les intellectuels, politiques, magistrats, gens d’église, de media, de lettres et du spectacle, belles âmes en quête de valorisation personnelle ou électorale, qui jouent de la corde sensible pour instrumentaliser la pitié des Français, se trompent ou nous trompent. A l’époque coloniale et après, alors que la France constituait encore aux yeux des Africains authentiques un modèle et un partenaire respecté, beaucoup d’entre nous avons participé, sur un terrain difficile, à la construction d’une Afrique prospère et digne. Nous n’avons, à ce titre, aucune leçon de générosité à recevoir d’apprentis sorciers et d’idéologues toujours prêts à dénigrer la France, pour soigner leur image politique et promouvoir leur vision d’une humanité hors-sol, grise, déculturée et amnésique. 

    Robert SCHILLING

    rjp.schilling@wanadoo.fr

    "La France est un pays qui s'est construit sur la diversité et sur l'immigration. Ça doit continuer." (Nicolas SARKOZY, alors Ministre de l'Intérieur, le Monde 08/04/2003)

    « L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre »

    (Aristote, Politique, Livre V)

    « Nous devons être fous, littéralement fous à lier dans ce pays, pour autoriser chaque année l’entrée de 50.000 personnes, qui seront à l’origine de la future augmentation de la population d’origine immigrée. J’ai l’impression de regarder ce pays construire frénétiquement son propre bûcher funéraire » (Enoch Powell – 20 avril 1968)

    Sous le titre « Stopper l’immigration, renforcer l’identité française », Marine Le Pen prévoit ceci dans son programme : « L’immigration non contrôlée est source de tensions dans une République qui ne parvient plus à assimiler les nouveaux Français. Les ghettos, les conflits interethniques, les revendications communautaires et les provocations politico-religieuses sont les conséquences directes d’une immigration massive qui met à mal notre identité nationale et amène avec elle une islamisation de plus en plus visible, avec son cortège de revendications. Le communautarisme est un poison contre la cohésion nationale. »

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    - Cliquez sur : SCOOP : Parrainages pour la « Présidentielle 2012 » - par Marc NOÉ 

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    - Cliquez sur ce lien : ¤ Immigration : dossier brûlant 

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    - Appel à soulèvement des immigrés musulmans contre la France
    http://www.petitsechodoran.com/flash-info/la-france-en-grand-danger-de-printemps-arabe,a3005645.html
     

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    Conférence sur : « LA KAHENA »

    (La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN) 

    « Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

    Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

    C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

    - Cette conférence, organisée par l’association culturelle « Lettres de Sable », sera donnée par José CASTANO, lundi 27 Février, 20h, à la Maison du Combattant, 14, quai du Chapitre (rive droite) – 34250 PALAVAS LES FLOTS - Contact : 04.67.75.30.57 – e-mail : lettresdesable@gmail.com - Blog: http://lettres.de.sabl.over-blog.com 

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    Deux légionnaires français ont été tués, jeudi 29 décembre, en Afghanistan par « le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA », l'Armée nationale afghane, ce qui porte désormais à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis fin 2001 (il y a également plus de 500 blessés dont certains ont été amputés). Le président de la République a « présenté à leurs familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances en s’associant à leur douleur » tout en « exprimant, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement ». Dans un communiqué séparé, François Fillon a « salué solennellement le courage, le dévouement et le professionnalisme sans faille de nos militaires agissant aux côtés de leurs camarades afghans ». Et pendant que ces Messieurs « s’associent à la douleur des familles », nos soldats continuent de se faire tuer pour une cause qui n’est pas la leur, dans un pays soumis aux lois et coutumes féodale, hostile et étranger, et qui retournera aux talibans quand l’OTAN se sera retirée. A quoi auront donc servi tous ces morts ? Au nom de quel droit, de quelle éthique, de quelle loi sacro-sainte les aura-t-on sacrifiés ?

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