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démondialisation

  • Le système et nous

    approche  systémique,décroissance,club de rome,démondialisationL’analyse systémique traite des problèmes dont nous faisons l’expérience quotidienne et qui concernent notre vécu concret.

    Il s’agit des déficiences et des carences de notre civilisation et par là même de nos besoins et de nos aspirations qui ne sont pas seulement monétaires, économiques, culturelles, cultuelles ou sanitaires.
    Sous cet angle de vue, la crise du Covid 19 est un événement parmi d’autres.

    Il s’agit, considérant que nos systèmes sont des éléments en interactions dynamiques orientées vers un but, d’établir des corrélations correctes entre ces interactions et la production d’évènements.

    Un bon ordinateur peut faire çà. Il ferait et rejetterait autant de corrélations en une journée qu’un homme puisse faire en une vie. Le Club de Rome dans les années 60 avait un bon ordinateur. Ceux qui l’avaient programmé prévoyaient l’effondrement pour les années 2050. Nous n’en serions pas loin semble t’il ?
    De plus, il travaillerait au hasard alors qu’un homme aurait au départ des préjugés, des idées préconçues fondées- basées - sur ses croyances.
    C’est la méthode - artisanale - que nous avons développée sur Cygne Noir c’est à dire projeter - prospective- un événement improbable mais qui arrive tout de même.
    L’approche est incertaine, aléatoire, on ne sait pas ce qu’on cherche et ce que nous allons trouver…Nous avons cherché et nous avons trouvé Eric Zemmour pour répondre à notre attente sur UN événement : l’élection présidentielle de 2022.

    Dans cette démarche, discriminer- c’est à dire distinguer un événement - un résultat- important d’un inutile est pour le moins crucial.
    Par exemple : l’événement qui consiste à manifester chaque samedi contre le  passe-sanitaire  est il signifiant et utile ?
    Peut-on le « corréler » avec un autre événement et lequel ?
    Peut-on en tirer des conclusions appropriées ?
    Peut-on tomber sur la bonne réponse par intuition ?
    Peut-on en tirer une « prospective » pour l’élection présidentielle de 2022 ?  

    Nous avons besoin de procéder à des corrélations de hasard à grande  vitesse ainsi que d’un quotient élevé de discriminations des choses d’importance majeure- signaux faibles compris- et approche  systémique,décroissance,club de rome,démondialisationrapprocher des événements insolites qui semblent n’avoir aucun rapport entre eux !

    La France et l’Europe sont à une heure de vérité. L’enjeu est colossal et la dégradation de l’environnement économique, financier, social, sécuritaire, sanitaire, écologique au sens littéral de l’écosystémique, la pression mise par le pouvoir sur la liberté d’expression, ne nous permettent pas de renoncer au débat médiatique sur les réseaux sociaux comme dans la rue.
    Surtout dans la rue …dans laquelle il faut peut être renoncer à descendre sous l’injonction  des éternels protagonistes de la CGT, de Monsieur Mélenchon ou des agents du pouvoir actuel qui mènent la danse.

    L’exemple des Gilets Jaunes devrait nous éclairer sur le sens et l’utilité de l’action et sur ceux qui veulent nous manipuler afin de servir leurs intérêts.

    approche  systémique,décroissance,club de rome,démondialisationDescendre dans la rue d’accord, mais alors dire pour quoi faire, comment et surtout y rester !

    Enfin, il m’apparaît que si chacun des « leaders d’opinions » peut se spécialiser sur une entrée - le passe sanitaire par exemple- ou encore -l’immigration- il faut approcher une vision globale tout en localisant l’action et, il me semble que cela nous ne pouvons le réaliser qu’à partir de nos réseaux sociaux ou à l’air libre, dans la rue, mais certainement pas au sein de l’UE comme certains peuvent encore l'espérer.

    Si nous ne résistons pas, nous allons être submergés par la vague bien pensante et à mon sens c’est en cours ! Alors occupons autant que nous le pouvons le terrain médiatique et le moment venu, la rue. C’est le moins que nous puissions faire !

    Notre prise de position au Cygne Noir a le mérite de satisfaire toutes les exigences :

     - le bon sens 
     - la physique : la Terre n’est pas infinie 
     - les mathématiques : une croissance exponentielle est dangereuse 
     - la cybernétique : tout - ou presque- est régulé sur la planète sauf la fonction démographie humaine, ce qui est une grave erreur car tout système à croissance exponentielle est condamné à mort.

    Nous partageons l’analyse écosystémique de la surexploitation de la Terre qui est l'expression de la liberté de l'homme mais aussi de son incapacité à gérer l'avenir de la planète.
    Les crises actuelles qui se succèdent seraient dues au manque de régulation et de contrôle et donc au développement excessif du libéralisme financier, économique ET social qui favorise par tous les moyens le développement démographique pour avoir des bras pour faire tourner ses usines et des consommateurs pour écouler ses produits.
    Le résultat serait l'accumulation de capital qui doit se faire sur le dos des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement. Le visage actuel du « libéralisme »  et de la « mondialisation » c’est la génération de profits fussent au détriment de tous les moyens et des ressources.

    Ainsi va la vie, avec son cortège de souffrances des salariés pressés comme des citrons, des consommateurs volés par des produits souvent inutiles (création du besoin),  trop chers, non adaptés, dangereux, (produits chinois, par exemple) et un environnement méprisé par une dégradation continue.
    Le moment est venu de calmer le jeu, de réfléchir à une autre croissance en harmonie avec les réelles possibilités de la planète. Il s'agit de se comporter en vrais gestionnaires du vivant c'est-à-dire de toutes les espèces animales y compris l'homme qui devra cesser de s'arroger le droit de se comporter en saccageur irresponsable.

    Pour contrer un problème, il faut s'attaquer à la cause racine, la cause des causes.
    La cause racine c'est la surpopulation. La Terre est un système fermé. La croissance démographique obéit à une règle de boucle ouverte. Il n'y a aucune régulation. Un système qui fonctionne en boucle ouverte est condamné à une auto destruction à plus ou moins court terme. Imaginons le corps humain qui arrête de réguler sa température. Le résultat serait une montée de fièvre progressive avec la mort du sujet.

    La solution à CE problème :

    -réduire drastiquement la population mondiale
    -réduire la population s’il le faut par la contrainte dans les pays ne disposant pas de ressources pour nourrir leurs enfants
    -mettre les adultes de ces pays en face de leurs responsabilités et leur « expliquer » que faire des enfants condamnés à mourir de faim est une attitude criminelle.
    -sanctionner durement  ces attitudes criminelles selon les us et coutumes de ces pays.

    En appliquant cette solution décrite plus haut, la faim dans le monde devrait être éradiquée en moins de 10 ans.
    J’ajouterai que la seconde cause « racine » est la surconsommation des pays riches. Il n’y aura pas de régulation systémique et globale et par conséquence de paix sociale sans égalité de contrainte ou si vous préférez sans justice sociale, c'est-à-dire sans que les Occidentaux ne réduisent pas leur consommation, en particulier alimentaire.

    En plus, cela leur ferait énormément de bien, ils sont trop bien nourris et par conséquence ils en deviennent malades. Un peu de sobriété ne peut leur faire de mal et réduira nos dépenses de santé.

    La réponse à la crise écosystémique globale se résume donc à deux formules :
    Moins de monde pour l’orient, le monde arabo-musulman et Africain et plus de frugalité pour l’occident !
    Il n’y a plus qu’à !
    Ah si nous avions un super ordinateur à notre disposition !

    Francis-Claude Neri
    Cygne Noir
    www.facebook.com/groups/horizon2022/

    07 08 21

     

  • A notre ami Bertrand

    Dans un mail personnel qu’il adresse aux signataires du dernier post : « Quelques questions », notre ami Bertrand, manifeste son pessimisme, non sans raisons en fait, mais ce qui est dommageable sans propositions alternatives.  

    Un peu comme Stéphane Hessel, Bertrand s’indigne, semble résigné, même s’il révèle et souligne des vrais problèmes et des comportements de fuite devant les réalités.

    Mais  ce chemin bien trop, et souvent, mal fréquenté et en tout cas nettement démobilisateur. 

    Car pour nombre de nos semblables,  la cause serait entendu : nous avons perdu la « guerre », plus rien à faire, l’alliance du grand patronat, de sa mondialisation libérale et de l’islamisation du monde à gagné : résignions nous ! Tout au plus pourrions nous encore fuir s’il en est encore temps et d’ailleurs pour aller où ? Surtout en déambulateur !

    Alors sommes nous trop optimistes, résignés ou trop vieux, comme semble le penser Bertrand ? Y croyons nous encore, sommes prêts à jeter nos dernières forces dans la bataille ou serions nous de vieux crocodiles, frustrés d’avoir raté le coche de la révolte et du changement au moment où il était encore possible ?

    Oui certainement, au sens littéral du terme. Et nous sommes responsables d’avoir accepté l’illusion que rien véritablement ne nous atteindrait. Mirage  qui nous était particulièrement bien vendu.

    Pourtant, nous portons sur le monde un regard sans concessions et nous percevons les réalités avec autant de lucidité, de raison, d’émotion et de connaissance que d’autres « spécialistes médiatisés » et distingués, qui ne voient que le maintien de leurs privilèges et leurs intérêts de classes.   

    Entre Bertrand, ceux qui pensent comme lui et nous, la différence réside dans le fait que nous avons gardé l’espérance, celle du plus qui est en nous, et que nous tachons de faire partager, avec nos objectifs de changement, et j’aime bien la position de Charles d’Alger qui nous dit : Venez mes amis nous avons perdu la force qui nous faisait soulever les montagnes, mais en nous reste ce désir qui nous pousse de son épée dans le dos.  Et ce désir nous dit encore: « Vas avance, tu peux encore servir à quelque chose. Nous ne voulons pas vivre comme Fabrice à Waterloo et cultiver notre jardin pendant que le monde s’écroule ».   

    Nous aimons la France, la vie, le plaisir, la beauté, la jeunesse.

    Nous aimons la jupe et pas la burka.

    La liberté de penser et pas l’enfermement idéologique ou cultuel.

    Notre région et pas un lointain hostile.

    Etc…

    Ceux qui ne veulent pas voir ne verront pas. Et, comme disait Saint Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».  Une mise au point s’impose, chacun interprète.

    Le cerveau est le chef d'orchestre. Il analyse les informations recueillies par nos sens. Cet organe superviseur a le dernier mot.

    Mon cher Bertrand, la guerre ne sera pas que médiatique, plus personne ne peut le nier depuis les engagements en Tunisie, Egypte etc…c'est plus complexe.

    Il s'agit d'une bataille ininterrompue entre l'intellect et l'affect. Entre la sphère du rationnel, de la connaissance et celle, au pouvoir court-circuitant, de l’affectif, des émotions. Avec pour champs de bataille étroit, notre calotte crânienne. Le reste n’est que choix politique, rien n’est, selon moi, déterminé.

    Voilà qui explique peut-être pourquoi tout semble concourir à ce que certains peuples deviennent et deviendront de plus en plus incultes, et donc manipulables par des idéologies suicidaires. Tu connais bien toi, ce qui ressort de la désinformation et de la manipulation et, tu dois nous aider à ne pas tomber dans leurs pièges.

    Globalement, y compris en Occident, nos capacités à raisonner s’amenuisent, les outils qui orientent nos choix s’érodent. En fin de compte, c’est notre liberté objective qui s’effondre.

    Bref, nous ne pouvons convaincre quelqu’un d’une réalité dont il refuse l’existence, ou d’un fait qu’il enveloppe sous un éclairage disparate.

    Les islamistes en sont le parfait exemple, mais hélas ils ne sont pas les seuls. Cela concerne un noyau dur, dont les choix, les opinions, les idées sont soumises en haut lieu par des afflux soudain d’adrénaline. Suivant un processus conforme aux expériences de Pavlov. Ensuite il y a l’instinct grégaire, ce qui nous fait dire que des islamistes radicaux en petit nombre peuvent mobiliser l’ensemble du monde musulman pour les conduire au djihad. Alors serions nous capables d’en faire autant, nous aussi, pouvons nous rassembler et mobiliser ?

    Poniatowski ministre de l’intérieur et ami de VGE, ce qui n’est pas une référence, lui disait à juste titre : «  L’histoire a peu ou pas de sens, une poignée d’homme, pourvu qu’ils le veuillent peut la déterminer ».

    Avant toute chose il faut considérer la fin. Pourtant, la composante systémique d’un évènement, d’un risque, n’est que rarement prise en compte.

    Il suffit d’un contexte favorable, d’un bruissement d’ailes de papillon, d’une occasion, d’un individu capable de s’emparer de ce qui flotte confusément dans l’atmosphère d’une époque et, par la magie de son talent ou de son art, conduire le peuple à le suivre vers l’aventure, vers l’idée qu’il se fait de l’avenir à construire.  

    Cette poignée d’hommes existe-t-elle quelque part ? Voila l’essentiel de notre question, et pas la possibilité d’une guerre civile parfaitement évitable.

    Est elle en mesure de relier entre elles et mettre en cohérence, la connaissance, la raison, les émotions ? Eviter que  la victoire de l’une d’entre elles sur les deux autres n’ait, comme toujours, quelque chose d’amer ?

    Dans une optique de récupération et de reconstruction, le peuple ne réclame pas des dirigeants parfaits, mais il les  veut exemplaires, c'est-à-dire capables d’être fidèles à leurs convictions et de mettre en adéquation leurs discours et leurs actes. 

    Le déni du réel c’est l’opinion publique et l’opinion médiatique ; le divorce entre le peuple et  les médias, la fracture entre les citoyens et ceux qui les gouvernent.

    Le pire, c’est les « illusions perdues »,  comme en Espagne. Une contestation qui ne débouche encore sur rien, car il n’y aurait encore rien à se mettre sous la dent. Et je suis d’accord avec Bertrand quand il affirme que les Européens et en particulier les Français sont encore loin d’avoir touché le fond …du désespoir, donc pas prêts pour la rébellion, la guerre civile, car ils n’auraient pas encore subis toutes ces choses désagréables qui font se lever un peuple.

    Le tout est de les mobiliser bien avant qu’ils commencent à s’étriper afin de faire de la « prévention » en quelque sorte. Pour cela, nous ne faisons pas confiance à l’équipe actuelle qui est aux commandes de la France, c’est la raison pour laquelle nous pensons qu’il faut commencer par s’en débarrasser, ensuite la tache sera plus aisée. 

    Au delà, il y a le glaive : « S’il est permis sur terre l’emploi du glaive pour réprimer la malice des méchants, si pour la protection du peuple, il faut instituer un nouvel ordre de « chevalerie », il faut disposer son cœur au bien afin que son utilisateur n’en use jamais pour léser injustement personne ». 

    Pour l’instant nous ne voyons qu’une seule équipe qui, pour nous, pose les  bonnes questions et fait les bonnes propositions, en plus elle n’est pas plombée par 40 ans d’un pouvoir désastreux, c’est celle de Marine. 

    A un moment il faudra choisir son camp, et le faire pour celui qui nous propose le verre au moins à moitié plein de nos propres désirs. Ce moment est proche. Il est des moments ou l’histoire bascule, ou il faut choisir le « bon » chemin et ceux qui ouvriront la voie avec  nous. 

    Bonne chance à la France et aux Français 

    Francis NERI