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insécurité

  • Lassitude et renoncement

    Un vent de lassitude et de renoncement souffle sur l’actualité. La guerre en Ukraine, l’inflation, l’insécurité, l’immigration massive, sont autant de voyants au rouge qui pourraient nous décourager. Et pourtant les combats continuent car les victoires décisives s’obtiennent dans le temps long.

    Si le monde occidental contemporain est frappé de nombreuses tares et que des sommets de dégénérescence semblent être sans cesse atteints, il convient néanmoins de prendre du recul et appréhender au plus près ce qui va vraiment déterminer la société et donc ce à quoi il faut se préparer.
    Et même à considérer le pire pour demain, ce pire n’est ni certain, ni intégral et il nous revient de créer nos isolats et de nous apparier sélectivement.
    Nos communautés (Église, écoles, associations de l’agir local et la vie de quartier…) sont le lieu d’expression d’une vitalité dans le chaos et doivent être des citadelles pour permettre aux générations à venir de se construire. Il convient de développer, d’animer, d’entretenir et de protéger ces lieux de vie pour se reconstruire.


    Le lien Ecole, Famille, Cité est notre trait d’union !

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    06 06 23 

  • Le journal du Cygne Noir N° 150

    Le journal du Cygne Noir
     Des Signaux faibles qui peuvent devenir signifiants
    N°150

    Jeudi 25 Novembre 2021

    01-La France abandonnée
    Daniel Dugléry, interrogé par son complice l’ex-avocat Michel Peisse, brosse le portrait de la France abandonnée par la plupart de ses « élites » de tous ordres : économiques, financières, administratives, médiatiques etc.
    Elles l’abandonnent à tous les vents de la démagogie et du laxisme, en particulier son appareil sécuritaire.
    L’origine de ce délabrement est à rechercher dans le sectarisme des années Mitterand où le pouvoir, se défiant de la hiérarchie policière qui ne lui était pas acquise à laissé libre cour aux ayatollahs du syndicalisme.
    La paralysante cogestion de l’administration policière vient de là !  

    02-La gauche est responsable de l’insécurité en France
    Elle en prend pour son grade la gauche « prébendière ». Les associations qui pilonnent la police à longueur de temps, leurs thèses indigénistes et racialiste, l’inflation législative et normative, le communautarisme, les voyous, les salafistes. Même s’il ménage les juges, il rappelle que la France n’en compte que 8000, que c’est deux fois moins que la moyenne européenne et leur indulgence envers l’immigration incontrôlée et délinquante devrait être soulignée ainsi que le lien entre cette immigration et la délinquance.

    Cela manque dans cet ouvrage. Envie de ménager des ex collègues ? Pourtant il ne fait pas de cadeau à Jack Lang qui écrivait en s’inquiétant du déficit des aumôniers musulmans : « Ils sont moins nombreux alors que l’on estime qu’en moyenne les détenus de culture musulmane représentent prés des deux tiers de la population carcérale ».
    Il ne manque pas d’air le Jack Lang.

    03-Les remèdes selon Dugléry
    Il propose quelques innovations, comme la création au parlement d’une commission permanente de la sécurité intérieure qui travaillerait sur la planification et les réformes car il considère que les gouvernements sont enfermés dans l’urgence- moi je dirais plutôt dans l’incompétence-.
    Pour le reste rien que de très classique : construire des places de prison en plus et des centres fermés pour mineurs délinquants, réhabiliter les peines plancher, réhabiliter la double peine abolie par Sarkozy (faut pas l’oublier celui là).
    Bon il prend la peine de souligner les dernières inflexions sécuritaires d’Emmanuel Macron en disant qu’elles arrivent bien tard …c’est le moins qu’il puisse faire.
    « Halte à l’insécurité »
    Par Daniel Dugléry
    Editions saint Honoré

    04-Oui la France est faible Mr Dugléry
    Elle est faible à cause de ses élites de gauche comme de droite qui depuis 50 ans font des « bons sentiments » en voulant accueillir en France « toute la misère du monde » au détriment de ceux qui ont fait « ce pays ».

    Ils rêvent d’une société aseptisée et sous contrôle de l’Etat. Comme tout régime qui vise au totalitarisme ils « pensent » droits de l’homme et en particulier de l’homme africain dont ils accélèrent la colonisation de la France au nom de l’amour de l’autre et de la non- discrimination.
    Alors nous pouvons bien construire de nouvelles prisons mais elles ne seront jamais suffisantes si nous ne cessons pas le « suicide migratoire français », ne fermons pas nos frontières et cessons de compter sur l’UE et Frontex pour cela !

    05-Situer : De Gaulle et Zemmour
    Il y a 51 ans que De Gaulle nous laissait. Jamais celui ci qui savait l’incompatibilité de l’Islam avec la France et ses valeurs, en quittant l’Algérie en urgence, n’aurait eu la naïveté de croire en un « vivre ensemble » des deux « civilisations »
    Mais ce temps est venu, la France est déjà pour partie musulmane. L’islam est la deuxième religion du pays. Si Eric Zemmour n’est pas en capacité de mettre fin à la religion des droits de l’homme et à ses effets suicidaires pour la nation, la France - la Notre- ne sera plus qu’une coquille de Bernard -l’Ermite, un lointain souvenir.                

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  • La justice

    J'ai vraiment la chance d'avoir des belles personnes dans mes contacts et qui publient heureusement autre chose que des banalités d'abord parce qu'elles ont de l'instruction mais aussi parce qu'elles occupent des postes importants dans notre société et qu'elles ont donc une expertise indéniable. Je vous propose donc la réflexion de mon amie Catherine Massaut magistrate au tribunal de Dijon, que chacun de vous devrait lire et qui devrait arriver sous le nez de notre cher Garde des Sceaux pour qui des racailles violentes, des assassins qui lynchent, écrasent en voiture, poignardent sont d'abord des pauvres victimes de la vie...

    "Bonjour à tous,

    Vous aurez sans doute remarqué que depuis quelques années, les décisions judiciaires en matière pénale, qui concernent des individus délinquants tant en matière correctionnelle qu’en matière criminelle, sont particulièrement clémentes.

    Plus concrètement, étant moi-même Magistrat de profession, après une bonne Douzaine d’années passées au barreau de Paris, je suis stupéfaite de constater que dans le cadre de divers et nombreux délibérés auquel j’ai pris part, ont abouti à ce que j’appellerai un déclassement des peines pénales c’est-à-dire un manque de cohésion entre la peine ou sanction prononcée et l’acte ou les actes délinquants objet de poursuites judiciaires.

    Plusieurs facteurs sont à retenir ici :

    – L’explosion exponentielle de la délinquance issue je dirais à environ 70 75 % voire dans certaines villes à 80 90 % des personnes issues de l’immigration méditerranéenne et subsaharienne, qu’elle soit française ou non, dotée ou non d’un statut légal en France;

    - le manque de moyens ( en personnel et en dotation d’ordre financier) récurrent octroyé à la justice et à la police : Magistrats, huissiers d’audience, greffiers, éducateurs, et enfin le plus important sur le plan pénitentiaire le défaut cruel de places de prison : aucun gouvernement depuis 40 ans – et en dépit de l’explosion de la délinquance – n’a pris l’initiative de faire construire des prisons pour des raisons à la fois budgétaires (les anciens combattants ont eu très longtemps un budget supérieur à celui de la justice) et surtout pour des raisons idéologiques : Il ne faut pas enfermer les délinquants car la prison est criminogène et ce n’est pas leur rendre service ... la prison ne constitue pas un digne outil d’une République qui se respecte ... nous sommes dans le droit fil de la déconstruction en matière judiciaire initiée par les nouveaux philosophes, le principal dans ce domaine étant Michel Foucault (cf « surveiller et punir »). Il faut saper l’autorité et respecter La liberté individuelle dans tous les sens du terme.

    - La loi Peyrefitte, du 2 février 1981 dénommée « Sécurité et liberté » protégeant par définition la sécurité et la liberté des personnes,

    - chacun s’en souvient, avait soulevé des tollés de réprobation par L’intelligentsia socialiste qui avait, en ce temps-là, le vent en poupe...

    Cette loi avait notamment pour objet :

    * d'étendre les prérogatives de la police et de la gendarmerie en matière de contrôles d’identité et de flagrants délits[1],

    * de réprimer plus sévèrement les actes de violence les plus graves envers les personnes et les biens (association de malfaiteurs, menaces de mort, arrestation et séquestration de personnes, prise d'otages, enlèvement de mineurs, vols aggravés)[13],

    * de modifier les conditions de la récidive[14] de limiter les effets des circonstances atténuantes ainsi que les conditions d'octroi du sursis[15].

    Le culte du progrès et de la liberté prônés par les socialistes et les communistes ont finalement eu raison de cette loi dont certains aspects ont été abrogés. aupoint d’ailleurs qu’elle ne fut plus qu’une coquille vide dans son volet pénal.

    Et les victimes me direz-vous ? Eh bien les victimes ce n’est pas leur problème… à eux en tout cas: .... J’entends par-là les bâtisseurs de la déconstruction....

    C’est la raison pour laquelle ce problème ressurgit aujourd’hui avec d’autant plus d’acuité : que se passe t il ? Pourquoi cette réticence des juges à prononcer des peines en adéquation avec la gravité des faits reprochés? Y compris en présence de multi - récidivistes notoires?

    – La politisation des magistrats : le rôle phare du syndicat de la magistrature, syndicat de gauche et d’extrême gauche ( créé en 1968) contestataire est hostile à toute forme de répression du délinquant considéré comme une victime de la société, et dans un moindre mal l’influence de l’union syndicale de magistrats, créée également la même année, situé politiquement au centre mais surtout soucieux de chausser les bottes gouvernementales et à cet effet ne pas prendre de risques qui pourraient compromettre la carrière professionnelle de ses adhérents.

    Je parlais donc de la politisation des magistrats : à partir du moment où l’on considère que le délinquant est une victime de la société on est enclins naturellement à diminuer sa responsabilité pénale et partant, prononcer une sanction plus douce que celle qui serait mérité en temps normal.

    Pour faire simple, aujourd’hui,on peut constater, que l’échelle des peines n’est absolument plus en harmonie avec les profils des délinquants présentés au juge pénal, qui sont, la plupart du temps, issus de minorités diverses et variées provenant d’outre-Méditerranée, des individus de plus en plus jeunes, de plus en plus violents, des jeunes gens entre 12/25 ans qui évoluent au sein de système mafieux mise en place dans de nombreux quartiers ( trafic de drogues, armes, prostitution et j’en passe), des quartiers où le terme « république » est devenu une abstraction…Laquelle se caractérise concrètement par une forme d’auto exclusion de la société…

    Et bien sûr des jeunes gens qui têtent au sein de leur mère la haine du pays d’accueil, comme la haine des juifs, d’ailleurs, soit dit en passant,

    De fait, la justice a perdu en crédibilité depuis bien des années pour les raisons si avant que j’ai dénoncées à savoir, voir la politisation à la gauche de la gauche de bon nombre de magistrats, le manque de moyens, le tout étant chapeauté/ dominé/ transcendé par ce que l’on appelle communément la Doxa bien pensante qui incite les magistrats, déjà peu enclins à prononcer des peines de prison fermes, les incite - de façon subliminale mais non moins persuasive -, à dédouaner cette classe de la population par peur également de déclencher des représailles dans les quartiers sensibles.

    À titre d’exemple, j’évoquerai l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante qui fixe les règles de procédure pénale,spécifiques aux mineurs : cette ordonnance a été signée sous le premier gouvernement de De Gaulle, le gouvernement provisoire De la république française ;

    On peut aisément imaginer l’évolution Spectaculaire de la délinquance, les jeunes de 2020 ne correspondant absolument plus à ceux de 1945 qu’il convenait de protéger par cette ordonnance spécifique, du fait de la guerre dont ils avaient profondément souffert.

    Cette ordonnance prône en premier lieu la prévention et le cas échéant la sanction lorsque un mineur est concerné par une affaire pénale.

    À n’en point douter, de nombreux jeunes gens ou jeunes filles sont en déshérence, pour des raisons familiales multiples, et commettent des faits délictueux (vol à la tire vol avec violence bagarre rixe vol avec arme ou pas etc.) et tombent progressivement dans un engrenage mortifère ;

    Il est bien évident que nombre de ces jeunes gens - par ce qu’ils sont en danger - doivent faire l’objet d’une protection particulière, d’un regard et suivi bienveillants, mais ferme aussi, et qu’ils doivent apprendre à respecter l’autorité, à commencer par celle de la justice incarnée à la fois par le juge, par l’avocat et par l’éducateur qui le prendra en charge dans le cadre de la sanction préventive.

    Pour autant, si la prévention est une excellente chose, il demeure qu’elle doit se transformer en condamnation à de la prison ferme, dès lors, qu’après un certain nombre de d’avertissements ( remise à parents, rappel à la loi, sursis simple, sursis sme , bracelet électronique ), le jeune justiciable n’a toujours pas compris qu’il doit rentrer dans le rang.

    Et d’ailleurs, la police a raison quand elle dit mais « que fait la justice ? »

    À cet égard, on peut bien comprendre l’amertume des des policiers et des gendarmes qui voient, remis en liberté ou avec un bracelet électronique en guise de sanction, un individu qu’ils ont mis des jours des semaines ou des mois voire des années à rechercher, à traquer pour enfin l’interpeller ...

    Alors que faire ? Que faire face à cette justice qui n’en est plus ou en donne en tout cas L’impression?

    Il n’y a pas quatre chemins : il faut changer le logiciel pénal :

    –modifier toute l’échelle des peines

    –rétablir les peines planchers

    –alourdir les peines dès lors qu’il s’agit d’atteinte physique qui ont été commises sur une victime,

    - supprimer les réductions de peines notamment conditionnelles pour les assassins djihadistes

    – en ce qui concerne les mineurs modifier la garde à vue, donner la préférence à la prison lorsque manifestement le seuil de tolérance a été dépassé,

    –supprimer la double nationalité,

    –expulser les délinquants étrangers pour leur faire purger leur peine dans leur pays d’origine,

    – s’ils sont français, ne pas hésiter à avoir recours à des sanctions plus fermes de sorte qu’il comprennent que la vie en société implique un savoir-vivre, un savoir être à l’autre, à commencer par le respect et la dignité de son voisin ;

    Il faut que ces petits caïds des banlieues comprennent une bonne fois pour toute qu’ils ne peuvent plus impunément voler, violer, égorger, défenestrer, en bref, agresser seul ou en réunion, avec un couteau ou une arme de poing, une Kalashnikov etc.

    Et ils doivent savoir qu’ils vont en payer le prix et le prix fort.

    Les bonnes âmes bien-pensantes vous diront que vous n’êtes pas charitable, qu’ils sont pauvres et malheureux, qu’ils ont des soucis de santé mentale, qu’ils ont consommé trop de shit ou fumé la moquette, qu’ils ne connaissent pas les codes....

    Mais au diable cette doxa puritaine, souffreteuse, tubarde, victimaire, lancinante, et plus que tout dangereuse pour notre société.

    Il ne faut plus qu’une femme de 80 ans soit violée, il ne faut plus qu’une femme - par ce que juive - soit rouée de coups puis défenestrée, Il ne faut plus qu’un chauffeur de bus soit matraqué à mort, il ne faut plus qu’une jeune femme gendarme soit écrasée par un chauffard, ni qu’une jeune aide soignante soit également écrasée par deux soudards en voiture qui l’auront traînée sur 800 mètres , la laissant pour morte et démembrée à l’issue de leur rodéo ...il ne faut plus qu’un jeune docteur en sciences sénégalais soit poignardé à mort devant sa femme et sa petite fille, il ne faut plus tout simplement que les citoyens se sentent en insécurité ou dit en d’autres termes il faut que l’insécurité change de camp.

    Mais pour cela il faut une réelle volonté, une volonté politique, une volonté qui vient d’en haut, qui vient des pouvoirs publics, qui vient du ministre de la justice qui décide de la politique pénale mise en place par les juridictions de l’ordre judiciaire.

    Et bien sûr il faut que les magistrats appliquent cette politique pénale qui soit à la fois juste et ferme car ne n’oublions pas, force doit être à la loi."

    29 08 20
    Frédéric Peressoni  ·