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  • Approche systémique

    François, le Poverello d’Assise, engageait ses auditeurs à ne juger personne, faute de connaître tous les aspects d’une conduite, toutes les motivations d’un acte.

    C’est déjà un conseil quelque peu dangereux à suivre dans la vie courante.

    Il est impossible d’appliquer ce principe en histoire, en politique, dans les affaires où l’on doit, bien au contraire, tenter de se forger une opinion sur un personnage ou sur une époque, sur un politicien, sur un chef d’entreprise, en confrontant un maximum de points de vue, évitant par-dessus tout de les considérer de façon simpliste.

    Rien n’est compliqué, mais tout est complexe !

    - S’élever pour mieux voir
    - Relier pour mieux comprendre
    - Situer pour mieux agir

    FCN

     

  • L’UE Totalement vassalisée à Washington.

    Et donc incapable de tracer une troisième voie diplomatique dans la crise ukrainienne, l’Europe, où plus exactement l’Union européenne, existe-t-elle encore ?

    On apprend que l’Allemagne compte acheter jusqu’à 35 avions de combat F-35 américains pour équiper son armée. Berlin a en effet décidé de dégager une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d’euros pour moderniser son armée. Louable préoccupation dans le contexte actuel mais que dire du choix d’un fournisseur américain alors que d’autres pays européens, au premier rang desquels la France, propose un matériel équivalent, voire de plus grande qualité et technicité ?

    Si elle se confirmait – ce qui semble être le cas –, cette décision serait un véritable camouflet pour la solidarité européenne et un très mauvais signe pour le projet franco-germano-espagnol SCAF (Système de combat aérien du futur) qui doit remplacer à l’horizon 2040 les avions de combat Rafale français et les Eurofighter allemands et espagnols.

    Dans un tel contexte, comment imaginer la mise en place effective d’une réelle « défense européenne » débarrassée de son tuteur américain et véritablement indépendante ? Cette défense autonome est pourtant la seule chance de voir un jour exister une Europe qui soit une puissance capable de peser sur la scène internationale et de défendre ses propres intérêts sans être systématiquement à la remorque de Washington.

    La question est posée à ceux qui prétendent, en France, à la fonction suprême !

     

  • Pas d’amalgame ! Vraiment ?

    Après chaque attentat commis par un mahométan sur le territoire national, les bonnes âmes autorisées se lèvent toutes pour hurler à pleins poumons l’incantation magique, le mantra obligatoire : « Pas d’amalgame ! » Autrement dit : n’imputez pas à tous les arabes ni à tous les adorateurs d’Allah ce que commet l’un d’entre eux. Soit.

    Le message est bien passé, tellement bien même que les réactions aux attentats – y compris les plus meurtriers numériquement – sont invariablement, dans l’ordre chronologique :

    1. Mettre des bougies et des nounours sur le lieu de l’attentat
    2. Enseigner aux petits enfants de France qu’on ne répond pas à la violence par la violence
    3. Crier « Vous n’aurez pas ma haine »
    4. Opposer un vindicatif « Pas d’amalgame » à ceux qui seraient tentés de faire remarquer que… quand même… enfin bref…

    C’est ainsi qu’on a émasculé une génération entière de Français.

    Puis, vint l’opération militaire russe en Ukraine.

    Et là, d’un coup, tous les amalgames possibles furent autorisés, et même recommandés. On s’autorisa à licencier les artistes russes des compagnies de danse, des orchestres, des opéras. Pourquoi ? Ben parce qu’ils étaient russes, justement ! Pas d’amalgame ? Ah bah si ! Là, ça va !

    Il fallait retirer Tchaikovsky des programmations artistiques, Dostoyevsky des programmes des universités, et tout ce qui sentait bon la taïga devait être brûlé. No pasaran. Pas d’amalgame, dites-vous ? Ah mais c’est que vous n’avez rien compris.

    Enfin, on n’irait pas jusqu’à la haine et les menaces de morts, pensiez-vous ? Détrompez-vous vite fait ! Facebook autorisa sur-le-champ les menaces de mort à l’encontre de Vladimir Poutine et des Russes en général, parce que , hey, nous, on est dans le camp du bien, hein. Donc, la haine, c’est pas bien, sauf quand c’est bien.

    Vous ne comprenez rien ? C’est normal : il n’y a rien de logique à comprendre. Si ce n’est une chose, toujours la même : la gauche est contre les amalgames, sauf les siens, et elle est contre la haine, sauf la sienne.

    Robin de La Roche