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  • Interactions et prospective

    Dès que plus de deux éléments interagissent ensemble, les outils mathématiques qui nous permettent habituellement d’obtenir directement un résultat dans le futur ou dans le passé ne sont plus directement opérationnels.

    Nous entrons dans le domaine de la complexité et nous devons décrire toutes les étapes intermédiaires de l’évolution d’un système. La simulation informatique (modélisation) devient alors un outil précieux.
    Il existe quatre domaines qui peuvent s’influencer les uns, les autres :
    1- Les caractéristiques des constituants, en particulier lorsque l’on introduit du chaos ou lorsque des niveaux intermédiaires se forment
    2- Celles des règles d’interaction qui peuvent faire converger le système vers des formes complexes.

    3- Les propriétés globales du système qui sont indépendants du type de constituants.
    4- L’influence de l’environnement.

    Jean-Michel Cornu
    Prospec Tic (2008)

    Ceci date un peu, mais sous réserve que l’équation élaborée comprenne l’intégralité des interactions c’est l’outil à utiliser par ceux qui ont en charge l’avenir du pays. Bien sur un écart peut se creuser lorsqu’on s’éloigne de l’instant de départ observé.
    Pour corréler par exemple une étude prospective à partir des signaux faibles, nous pouvons utiliser l’inférence bayesienne qui est une méthode d’inférence permettant de déduire la probabilité qu’un événement se produise à partir de celles d’autres évènements déjà évalués. Elle s’appuie principalement sur le théorème de Baymes.


    Les deux derniers EVENEMENTS : la crise du Covid 19 et les municipales démontrent à l’évidence que NOS dirigeants qu’ils soient au pouvoir, dans nos institutions, au sein des médias, n’ont pas la moindre idée sur ce que pourrait être une prévision raisonnable et anticiper les « crises ».
    Tout au plus peut-on constater  qu’ils utilisent la logique d’Aristote qui dit qu’une proposition ne peut qu’être vraie ou fausse ce qui fait que les règles d’inférence ne font intervenir que ces deux valeurs.

    Qu’attendons-nous pour constater leur incompétence, leur ignorance, leur avidité de classe, le mépris qu’ils éprouvent pour le peuple qui les nourrit et les chasser au plus vite du pouvoir ?

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    30 06 20

  • Trump vainqueur à nouveau

    "Le discours de Trump a duré deux heures et a été une fois de plus une performance extraordinaire. Il n’existe pas aujourd’hui dans le monde occidental un orateur de la trempe de Trump.

    Il a une puissance sans égale. Il sait alterner le comique féroce avec les propos sérieux et émouvants. Il ne pratique pas la langue de bois et parle de manière directe et tranchée, ce qui déplait aux adeptes de la langue de bois.

    Il est redoutable d’être son adversaire. On comprend en le regardant et en l’écoutant parler pourquoi il a gagné en 2016 (il était le seul à pouvoir battre Hillary Clinton, je le redis), et pourquoi, sauf cataclysme majeur ou tricherie, il gagnera encore cette année.

    Il a énoncé le bilan de ses trois années et demi à la Maison Blanche et c’est un bilan remarquable sur tous les plans, y compris pendant la période du coronavirus (ceux qui ne comprennent rien aux Etats-Unis oublient volontiers que le Président peut superviser, mais pas agir au sein des 50 Etats où l’action relève des décisions du gouverneur).

    J’ai traité de nombreuses fois de ce bilan, et je n’y reviendrai pas ici. Il a souligné ce qui lui restait à faire. Il a parlé de la situation actuelle aux Etats-Unis et a dénoncé le comportement des maires gauchistes des plus grandes villes américaines, qui ont laissé saccager leurs propres villes et détruire des statues sur un mode totalitaire. Il a dénoncé le Parti Démocrate, qui se fait complice de saccages et de destructions. Il a rappelé que les vingt villes américaines où les chiffres du crime et de la pauvreté sont les plus élevés sont toutes des villes démocrates. Il a souligné qu’il ne pouvait intervenir dans les villes touchées par les émeutes, car le Président n’a pas le pouvoir de le faire, sauf s’il décide d’envoyer l’armée. Il a attaqué le programme démocrate et dit, a juste titre qu’il serait ruineux pour les Etats-Unis.

    Il a souligné le rôle que des gauchistes tels Alexandria Ocasio Cortez et des islamistes comme Ilhan Omar jouent dans la campagne de Joe Biden, et il a dit non seulement que Joe Biden était très diminué mentalement (ce que les journalistes de gauche ne pourront cacher indéfiniment), mais qu’il était très corrompu, et qu’il avait un passé raciste très lourd, affirmations qu’il a détaillées et qui sont tout à fait exactes. Il a expliqué ses positions vis -à-vis de la Chine, de l’Iran, de l’Union Européenne, de l’Allemagne, de manière précise et magistrale. Son discours était imprégné de force, de fraternité, et d’un amour visible de l’Amérique et du peuple américain. Il y avait beaucoup de noirs dans la salle, tous très enthousiastes, et j’ai voulu y voir un signe. Si les Démocrates perdent l’électorat noir, ils courent au désastre. Je pense que c’est pour cela qu’ils ont actionné Black lives Matter et suscité les émeutes."

    https://www.dreuz.info/2020/06/22/trump-repart-en-campagne-pour-sauver-lamerique/?fbclid=IwAR0JZ2pLR3MOLycBr3vMMZDf3AgvfIeVrayAQxosj63UEsmJ9wTDk2MVYFk

    Claude Rostagnat
    25 06 20
    http://semanticien.blogspirit.com/
    Francis-claude Neri

  • L’enjeu

    Il n'y a en fait qu'une seule question vraiment politique.
    D’ailleurs d'un point de vue historique et philosophique, cette question est si totalement et globalement politique qu'elle évince toutes les autres et sur ce point les identitaires, les antifas et les indigènistes ont tous ensemble parfaitement raison d'en faire un dilemme, le pivot du destin, la croisée des chemins pour les générations futures.

    C'est cette question à laquelle répondent les électeurs à chaque élection présidentielle (notoirement la seule qui compte), depuis 1988 et cette question est systématiquement maladroitement peut-être, implicitement sûrement, mais qu'importe, posée par un représentant de la famille Le Pen.

    D'ailleurs peu importe également qui la pose cette question, vu l'importance de l'enjeu.

    De fait qu'elle soit posée par une femme traitée de poissonnière incapable de débattre entre les deux tours, par un juif d'Algérie chroniqueur fin bretteur qui ne perd jamais son sang-froid ou par un académicien juif ashkénaze qui le perd tout le temps n'a aucune importance.

    Pas plus que n'a d'importance le fait que celui ou celle qui accèdera à la présidence soit intelligent ou honnête, ait du talent ou pas, que sa filiation soit celle des victimes ou des bourreaux des guerres d'un autre siècle.
    ( A l’exemple de TRUMP aux USA, de Bibi en Israël et de Johnson en Angleterre) Note de F.C.N.  

    En fait il suffit de calibrer l'importance de la véritable question par rapport à la personnalité de celui où celle qui apporte une réponse, quelle qu'elle soit, stop ou encore, pour s'en convaincre.

    Les candidats eux-mêmes n'ont strictement aucune importance vu celle de l'enjeu.

    François Amsallem

    Je suis malheureusement, très malheureusement d'accord avec toi. Le fait même que la France ne puisse considérer Zemmour que comme un juif d'Algérie et Finkel que comme un juif ashkénaze mais Rockaya Diallo ou Sibeth N'Diaye comme des françaises de droit établit que nous sommes hors sujet dans tout, que nos questions sont mal posées parce que la réponse est déjà avancée.

    En aucun cas la question n'est politique, elle ne l'est plus depuis que nous avons perdu les pédales en 1963.

    La question de la survie de la France a déjà obtenue sa réponse lors de l'élection massive de François Mitterrand et de celle de J Chirac 2.

    Jean-Luc de Cabrières

    Au 2e tour de l'élection présidentielle de 2017 les Français ont eu le choix entre l'accélérateur de ce qu'ils avaient vu et connu depuis 40 ans dans tous les domaines et éventuellement le frein.

    Quand bien même le candidat du frein eût été d'une nullité absolue, proportionnellement à l'enjeu la qualité ou l'absence de qualité des candidats était un facteur négligeable.

    Les Français n'avaient le choix qu'entre le frein et l'accélérateur de la descente en enfer, s'ils n'ont pas choisi le frein c'est uniquement parce qu'ils ont plus peur de l'inconnu que de l'enfer annoncé et dans lequel une partie d'entre eux se trouve déjà.

    François Amsallem

    J'aime l'idée que MLP n'avait qu'à appuyer sur le frein et donc ralentir au moins la course folle de la machine ...mais qu'elle n' a pas su ou pas voulu le faire Dans ce cas elle ne ferait pas mieux si nous avions l'idiotie de lui faire à nouveau confiance !

    LA solution à mon sens serait un "changement de niveau deux" c’est à dire qu'il faudra probablement en passer par un affrontement plutôt sérieux entre les deux forces dont vous faites état.

    Mais si l'on laisse encore l'une d'entre elle "proliférer" l'affaire est pliée d’ores et déjà ...c'est l'enjeu immédiat et à très court terme : stopper cette prolifération.
    En conclusion choisissons nous un candidat (n'importe lequel finalement ) qui veuille appuyer sur le Frein, qui dise comment il va faire et qu'il fasse ce qu'il dit avec obligation de moyens ET de résultats ...çà devrait suffire si une BONNE équipe est avec lui !
    Francis-claude Neri

    C'est aux Français qu'il revient de décider, si la situation actuelle peut encore et jusqu'à quel terme (point de non retour) avoir une issue positive pacifique ou si le but est de maintenir quoi qu'il arrive l'illusion dans ce statu quo apparent qui s'effrite plus qu'il ne perdure réellement. Tant bien que mal depuis quarante ans les électeurs font le choix de ne pas choisir, c'est à dire le choix de la continuité relative par peur de la rupture d'une alternance proposée on ne peut guère plus maladroitement par la famille Le Pen.

    En fin de compte si les Français ne décident pas pour eux-mêmes, soit d'autres le feront à leur place, soit les circonstances le feront pour tout le monde.

    En d'autres termes, tant que ça n'ira pas assez mal, rien de décisif n'adviendra.

    François Amsallem

    22 06 20

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/