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Crise systémique - Page 6

  • Une approche systémique

    La systémique consiste en un système  d’éléments interactifs formant un tout intégré. Il s’agit de l’identification de structures, de principes fonctionnels et d’approches à travers le système.  A partir de la, il devient donc possible d’organiser les connaissances et savoir faire en modèles afin de les utiliser pratiquement.

    Ainsi, l’approche systémique organise les connaissances et expériences et rend l’action plus efficiente.  A ce niveau, elle est donc différente de l’approche analytique puisqu’elle va au delà de la  configuration d’un problème a partir d’actions séquentielles. 

    L’approche systémique commande des interactions complexes, une interdépendance indispensable entre entités, secteurs et environnements. L’interaction entre les parties est aussi importante que les éléments. Elle est axée sur l’organisation pratique structurée, l’interdépendance et la régulation.

    En tant que méthodologie, l’approche systémique rend possible le recueil, l’organisation rationnelle de connaissances cumulées en vue d’améliorer l’efficacité des initiatives constructives.

    (S’élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre, situer pour mieux agir)

    Il est important de souligner que l’approche systémique est à la fois différente et complémentaire de l’approche analytique. Alors que la première unifie et se concentre sur les parties, l’approche analytique réduit le système dans ses éléments distinctifs afin de les étudier en détail, dans le but de comprendre les interactions entre eux.
    D’autre part, l’approche systémique étudie les effets des interactions tandis que l’approche analytique se concentre sur la nature des interactions.
    Du même coup, l’approche systémique met l’accent sur la perception générale, l’ensemble, alors que l’approche analytique précise les détails. De plus, l’approche systémique est pluridisciplinaire et l’approche analytique juxtaposable. 

    D’autre part, l’approche systémique conduit vers l’action via des objectifs. Tandis que l’approche analytique amène vers l’action programmée en détail.

    Finalement, l’apport du systémique et de l’analytique peut se caractériser comme étant la connaissance d’un tout et celle des détails qui se rejoignent pour l’approfondissement, le progrès et la réussite d’une action.

    Ainsi donc, la complexité de l’approche systématique nécessite une application générale. Elle ne peut-être utilisée de façon sélective pour la résolution d’une problématique « isolée ». Elle doit tout aussi englober les « constructions » sociale, politique, économique et culturelle etc.

    L’approche systémique transcende le temps, les groupes, les secteurs, les partis, les sexes, les âges, les nationalismes, les religions etc.. Elle classe, par genres, par catégories bien définies des éléments différenciés, un phénomène  d’intégration, de rassemblement, d’assimilation, au sein duquel tout le monde se retrouve, au bénéfice de l’ensemble, de la communauté en général.

    Elle possède toutefois ses prés requis, ses mécanismes d’adaptation et de renouvellement.
    Que ce soit sur le plan social, politique et économique, il est impératif de tenir compte des indicateurs, des tendances, des facteurs clés ainsi que des différents contextes.

    Pourquoi, par exemple, semblons-nous systématiquement en retard d'une crise ? 

    C'est le défi de chaque époque de mutation. : Nous n'avons plus l'intelligence de nos risques et de nos crises, nos savoir-faire sont dépassés. Il est vital de réagir.

    L’approche systémique généralisée peut commencer à mettre fin à la fausse assomption que la mondialisation peut, a elle seule, conduire a la transformation, au développement, a la modernité, à la régulation et au contrôle local/global.

    La première exigence est de bien comprendre le changement de décor. Nous étions habitués à considérer des risques isolés, indépendants, limités, connus, contrôlés, assurés. Nous voici confrontés à des risques de systèmes, à des dynamiques de dislocation de fond.

    Tous les fronts sont concernés :

    Le climatique : désertification, cyclones, incendies, famines, immigration de masse
    La santé : pandémie

    La finance : contagion à l'économique, au social, au géostratégique, au sécuritaire

    La technologie : Tchernobyl
    La guerre : Ukraine, Kosovo, Taïwan
    Etc.

    La deuxième exigence est de cerner les pièges à éviter.

    Cet événement est exceptionnel : « Ce n’est pas çà l’Islam ». « Le changement climatique a toujours existé »
    Ukraine : « La France est à l'abri»
    Immigration : « La France en a besoin »

    Attentats : « d'ici à quelques jours on n'en parlera plus »,

    L'erreur de diagnostic : on applique les réponses prévues, mais en se trompant de sujet.

     

    La troisième exigence porte sur la carte des acteurs à mobiliser. Dans toutes les crises en émergence, il y aura le plus souvent obligation d'intégrer tout à la fois le global et le local ; des acteurs publics et des acteurs privés - notamment les grands opérateurs de réseaux. Mais aussi : les équipes de terrain, les ONG, les populations. La clé n'est pas dans la centralisation simplificatrice. Ceux qui ont su mobiliser, en confiance, leurs équipes, les familles, ont su agir local tout en pensant global échappent aux crises.
    On ne sort pas des crises actuelles, qui viennent fréquemment «par le bas» avec un plan bureaucratique imposé du haut.

    La quatrième exigence est de déterminer au plus vite, moins un plan d'action général que quelques initiatives fortes permettant de remettre des dynamiques qui fassent sens dans un tableau chaotique de plus en plus vibrionnant. Par exemple, au lieu de chercher à «rassurer» les électeurs par des mots leur assurant que «cette fois-ci on peut être cru», on devra tenter de trouver des initiatives partagées permettant de refonder la confiance. C'est le plus complexe dans les nébuleuses actuelles. Eric Zemmour en sait quelque chose

    De quoi s'agit-il ? Quels pièges ? Quels acteurs ? Quelles initiatives ? Ce sont là les quatre points d'entrée de la démarche que nous préconisons pour détecter au plus tôt les signaux (faibles) aberrants (souvent annonciateurs de décrochages majeurs) et venir aider au pilotage lors des grands chocs. Concrètement, l'idée  conduit à la constitution de «forces de réflexion rapide» -Cygne Noir -, des groupes de personnes très diversifiées, placées aux instances de décision, et aptes à se saisir de toute question «impossible». Sur le fond, il s'agit de passer d'une logique de réponses préprogrammées à une logique de questionnements audacieux et de propositions inventives. En France, certaines grandes  organisations et institutions ont systématisé l'usage de cette démarche. Il faut maintenant passer à l'échelon régional, local  et surtout du politique. C'est le défi de chaque époque de mutation. L'urgence aujourd'hui est bien de se mettre en posture de ne pas subir de  nouvelles défaites … et pas seulement électorale.

    FCN
    11 08 22

     

     

  • Mondialisation la gauche l'a voulu

    La mondialisation et l’Europe ultra libérale, c’est la gauche qui l’a voulu. C’est la raison pour laquelle elle n’y veut rien changer.

    Pour changer d’Europe, faire échec à la mondialisation et l'invasion islamiste, commençons par nous débarrasser de la gauche, de la droite LR et de Macron ils sont complices et responsables du problème ils ne peuvent donc faire partie de la solution.

    Je vous invite à écouter et surtout à entendre l’excellente analyse d’Eric Zemmour qui démontre à quel point la gauche est depuis au moins 40 ans l’alliée objective de ce mondialisme prédateur dont elle a préparé le terrain idéologique.

    Ajoutez-y l’allié Islamiste et vous avez la « Triplice ». 

    Eric Zemmour emploie à dessein le mot « dérégulation » et c’est bien cela la cause des causes : l’absence de régulation et de contrôle.

    Il rappelle à juste titre que la mondialisation c’est 1 milliard de chinois et d’indiens plus quelques autres ailleurs, et même en Europe, payés trois bols de riz pour faire le même travail que les ouvriers Européens, dans des conditions d’abolition des frontières pour des produits qui rentrent sans droits de douanes.

    Il ne faut pas s’étonner que les patrons, déjà du temps de Bouygues, disaient aux ouvriers qui ne voulaient pas faire le travail pour tant : « je vais voir ailleurs ».

    Je me suis beaucoup amusé de voir la tête de Mélenchon quand Zemmour lui dit que la mondialisation c’est lui qui l’a construite idéologiquement : l’internationalisme, la fin des frontières, l’égoïsme des nations, le patriotisme et le nationalisme c’est la guerre etc..

    Et Zemmour conclut magnifiquement : «  grâce au libre échange, grâce au capitalisme, les pauvres des pays riches subventionnent les riches des pays pauvres et la gauche devrait être ravie, c’est elle qui l’a voulu » !

    Bonne lecture !    

    Clash entre Jean-Luc Melanchon et Eric Zemmour - YouTube

    Francis NERI

    29 06 13
    (Mis à jour le 19 01 22)

     

  • Wokisme déboulonneurs et hystériques

    Le politiquement correct à l’heure de la « cancel culture »
    Une offensive sans précédent de l’extrême gauche racialiste sur l’espace public des sociétés occidentales pour achever leur conversion à la logique diversitaire et liquider une fois pour toute ceux qui y résistent encore.
    Est-ce que la poussée de la gauche woke de Mr Macron, ouvertement hostile aux principes de la démocratie libérale et transformant tous ses désaccords en croisade contre le racisme, le sexisme et la transphobie, entraînera une une recomposition politique contre elle ? Nous pouvons faire confiance à Eric Zemmour pour cela !

    Le régime diversitaire se radicalise à grande vitesse. C’est une violence idéologique nouvelle qui s’exerce dans une société qui se décivilise à grande vitesse. Il ne suffit plus de « documenter », mais comme le dit Z  passer aux actes !

    https://www.youtube.com/watch?v=kgLtGOb-A4Q

    Cygne Noir

    Francis-Claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/