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Démocratie - Page 19

  • Une société systémique

    La démocratie, la liberté d'entreprendre, le marché et le libre échange ont besoin d’un État fort et souverain pour les protéger, les réguler, les contrôler et en permanence remédier aux écarts.

    Nous occidentaux sommes devenus totalement pessimistes à l'égard de la possibilité d'un progrès d’ensemble dans les institutions démocratiques.

    Nous pensions avoir renvoyé dos à dos la droite militaire, autoritaire, jacobine et la gauche socialo-communiste et totalitaire.

    Nous pensions hier encore que la démocratie libérale était la seule aspiration politique cohérente qui puisse relier différentes religions et cultures.
    Marx nous a vendu la société national- socialiste et socialio-communiste qui se sont effondrées avec Allemagne Hitlérienne et la Russie Stalinienne.

    La société de démocratie libérale s'effondre avec les premiers chocs pétroliers et la crise des subprimes.

    Si nous parvenons à éviter la déconstruction en cours, morale, éthique, culturelle, identitaire, à nous préserver d'un "libéralisme" prédateur et d'un islamisme destructeur, nous pouvons espérer une société systémique (ou le comment relier et agir dans un monde d'interdépendances).

    Francis-claude Neri

    15 02 18

  • Démocratie : la fin ?

    Je considère le nationalisme comme le véhicule de la lutte pour la reconnaissance et la source des plus violents conflits de notre temps.

    La démocratie avait l’objectif de remplacer le désir irrationnel d’une nation d’être reconnue comme plus grande que les autres, plus forte, plus structurée, plus organisée, plus travailleuse etc… par le désir rationnel d’être une nation égale dans un monde égalitaire. 

    Un monde aux nations égalitaires dotées de démocraties libérales devait connaître moins d’occasions de guerres, puisque toutes ces nations reconnaitraient leur légitimité mutuelle.
    Ces nations se réservaient le droit et le devoir de faire la guerre à des Etats qui ne partageaient pas leurs valeurs fondamentales.

    Ce fut le cas en Europe de l’Ouest et plus « globalement » en Occident. Le « calme libéral y est revenu » et le libéralisme consumériste prit son essor.

    Mais le nationalisme y fut de nouveau en plein essor, en particulier au moment ou des pays de l’Europe de l’EST rejoignirent l’Ouest au sein de l’UE.

    Il semble que ce soit en raison des promesses non tenues de la « démocratie libérale » Européenne.
    DES questions se posent : le communisme est il vraiment mort ? La religion « structurante » peut-elle revenir en force … et LAQUELLE ? L’ultra libéralisme autoritaire, oligarchique également ?

    Bref il semble que les démocraties « libérales » réussies, et rassemblées par cette réussite, ne peuvent le rester très longtemps.
    Les contradictions internes, les pressions démographiques et immigrationistes, finiront par ruiner le système politique qu’elles constituent.
    L’effondrement est en cours et semble à terme inévitable.

    La question se pose du comment redonner sens à la « reconnaissance universelle et égale » et effacer les effets « niveleurs » de l’idéologie « égalitariste » de la révolution française.

    C'est-à-dire à une société globalement régulée ET contrôlée au moins dans ses axes essentiels comme la démographie, l’immigration, la finance, l’économie …pour commencer. 

    Francis-claude Neri
    06 02 18

  • Section manipulation

    Il y a un préalable à TOUTE action concertée; c'est la modification des attitudes (mentales) si vous voulez obtenir les comportements disons ...efficaces que vous souhaitez.
    On peut aussi agir sur les comportements pour obtenir les attitudes voulues...le tout est de savoir ce que l'on veut et pour obtenir ce que l'on veut il faut faire le choix des MOYENS ...l'esclavage par exemple est un bon moyen pour faire travailler les gens à son service ... la torture un bon moyen pour faire parler celui qui ne veut pas.

    Nos "maitres" sont des malins ils utilisent le lavage de cerveau, la manipulation par la communication, la consommation, la télé etc...

    Et NOUS que voulons nous faire ? Déclencher une guerre civile ?

    Quoi que NOUS voulions faire, il va falloir le communiquer...et donc manipuler les attitudes et les comportements ... implanter cette idée dans le cerveau de nos "troupes" potentielles !
    C'est un classique en terme de psychologie des comportements (individus ET groupes)

    J'y suis venu pour ma part à en contester la pratique à la suite de mes études sur la psychothérapie et la dynamique des groupes.
    Ces études et leurs applications dans une pratique quotidienne en entreprise m’ont fourni une grande part de mes exemples, de mes propos et de mes positions sur le CHANGEMENT, sur les moyens de l'obtenir et sur la nécessité d'une approche globale ET systémique de la genèse et de la résolution des problèmes.

    Je ne nie pas l'importance de l'inconscient, du passé, de son exploration, du transfert, des caractères, du déplacement des symptômes, mais je n'oublie pas les dangers de la manipulation des individus et des groupes.

    Pour faire court, sinon je serai long et ennuyeux, je m’intéresse aux processus plutôt qu'aux contenus, à l'ici et maintenant plutôt qu'au passé et à trouver de nouvelles façons d'intervenir efficacement dans des situations posant problèmes.

    Je sais qu'il n'existe pas une vue JUSTE du monde et que la manipulation des comportements par la communication est inévitable, nécessaire à partir du moment ou nous avons de l'influence sur un individu ou /et un groupe.

    La question qui me préoccupe n'est donc pas d'éviter l'influence et la manipulation, mais de les mieux utiliser dans l’intérêt de NOTRE groupe d'appartenance dans les luttes actuelles que nous menons et qui concernent notre survie en tant qu'individus et en tant que groupe.

    C'est la forme de MON combat : la communication. Qui s'exerce sous trois formes :
    - La communication pédagogique (celle qui enseigne et communique sur la finalité, la forme et les moyens de l'action)
    - La communication managériale (celle qui organise et structure l'action)
    - La communication thérapeutique (celle qui soigne, qui réconforte et qui renvoi vers l'action)

    Je considère que, sur ces bases, nous avons à rassembler, à nous regrouper autour de NOS dénominateurs communs que nous avons parfaitement identifiés et intégrés.

    A nous de jouer avant de passer à l'action

    Francis-claude Neri
    18 12 17