Etat providence la fin ?
En ce jour de 14 juillet je trouve illusoire de croire notre armée encore en mesure de faire face aux défis à venir.
Le ridicule comportement du couple présidentiel en fin de parcours apparaît dans toute son indignité et souligne l’insignifiance de nos troupes sur tous les terrains d’opération…
Le gouvernement de la France est placé face à un double dilemme.
Le premier oppose la nécessité d’une impérieuse nécessité de la geon d’un argent public de plus en plus rare avec la frustration de plus en plus forte d’un corps social qui vit une croissance négative, un chômage persistant, une concurrence des bas salaires, l’accroissement des inégalités et « en même temps » la dérégulation des services publics, la crise du financement des systèmes de protection sociales débordés pas l’assaut migratoire.
Le second oppose la France des grandes métropoles qui aspire à une ouverture sur le monde extérieur, à une compétition économique et culturelle au sein d’un rêve Européen à une France dite périphérique, qui serait conservatrice et repliée sur elle même dans un réflexe de repli craintif et corporatiste qui ne serait pas que celui de l’Union Européenne… qui est pourtant a bout de souffle et de crédibilité.
Mais l’Union Européenne n’a aucun mandat pour faire face à ces défis, au contraire elle met toute son énergie à ce que les Etats membres soient paralysés dans leurs actions de préventions, de remédiation.
L’adaptation des services publics, les choix budgétaires, les réformes du marché du travail, du système éducatif, de la protection sociale relèvent du champ d’intervention des Etats et donc des gouvernements de ces Etats.
Seule l’Allemagne avec Gerhard fit le pari de mettre en œuvre un rythme de réforme que les pays du club med refusèrent et il obtient un redressement économique rapide dont les allemands profitent aujourd’hui et que la France de Macron envie !
Après De Gaulle, tous les gouvernements de la France s’appuient sur l’UE pour légitimer leur reformes internes.
Toutes seraient imposées par l’UE ! Ils accréditent ainsi l’idée que l’UE est une contrainte et non une opportunité.
Il existe donc une large marge de manœuvre et les Français doivent comprendre une chose : dans le monde ouvert, turbulent et dangereux qui se met en place au XXI siècle, l’idéal des valeurs occidentale et européennes est menacé.
Nous ne pouvons maintenir un haut degré de protection sociale, d’égalité des chances et de progrès technologique que si le principal levier de la société c’est à dire la puissance publique, s’adapte aux exigences du monde moderne en combinant au mieux l’individu et le collectif, l’intervention publique et le jeu du marché.
D’ou l’exigence de trois leviers : une meilleure gestion de l’Etat, la modernisation du droit social et la priorité à l’éducation, l’enseignement et la recherche.
C’est ce que nous attendons d’Eric Zemmour une fois aux commandes du navire France !
14 07 21
Cygne Noir
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