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Islamisation - Page 5

  • Une vue unitaire du monde occidental

    Quand il y a invasion et submersion d’une civilisation par une autre, on appelle cela une colonisation.
    L’Afrique et en particulier le monde arabo-musulman vont-ils « coloniser » le monde occidental et pour ce qui nous concerne, la France en particulier ?
    Pourquoi et comment y résister ?
    Pour et par un recours spirituel et identitaire de l’Europe. En redonnant du sens !
    Si les églises se vident, ce n’est pas parce que l’homme a perdu le sens du sacré, c’est parce que l’Européen se sent mal à l’aise vis-à-vis de ces religions qui ne répondent plus à leurs sensibilités multiples et ne lui donnent plus sens.
    Plus les populations sont évoluées, plus on constate leur rejet de l’approche monothéiste avec un Dieu responsable de ce qui est bon, mais jamais du mal et de la souffrance et devant qui il convient de se prosterner.
    Alors une identité, une culture, une mémoire gréco-romaine, judéo-chrétienne, matinée des lumières peut-elle redonner du sens aux européens face à une masse islamiste « remplaciste » dans une « Reconquista » comme on l’a dit de l’Espagne lors du reflux des Arabes ?
    Il ne s’agirait pas d’une guerre des religions, les Européens doivent simplement dépasser ce qui leur a été imposé et qui leur est étranger. Nous aurons à réunifier ce qui est « sacré et profane » à réaffirmer que l’Homme est un tout dans un tout que, de ce fait il peut être maître de son destin.
    L’enjeu est de taille !
    Je travaille depuis deux ans sur cette approche et l’écriture d’un nouveau livre.
    Je sais que d’autres plus « illustres » la rejoignent : De Villiers, Zemmour, Alain De Benoist, Michel Onfray …
    Affaire à suivre
    06 05 23

  • Les incohérences immigrationnistes à Mayotte

    Mayotte est enfin dans tous les esprits. La situation est dramatique depuis des années, la violence terrorise une population appauvrie par une situation économique désastreuse doublée d’une submersion migratoire venue des Comores voisines. Mais il a fallu l’opération Wuambushu lancée par le ministre de l’Intérieur pour que les caméras envahissent l’île et rapportent le témoignage de mahorais désespérés par un quotidien particulièrement préoccupant.
    Les Mahorais ont choisi Marine le Pen à 59% au second tour des élections présidentielles, leurs deux députés soutiennent cette opération de démantèlement des bidonvilles et d’expulsions massives de clandestins dans les îles voisines. Mais rien n’y fait, des associations dénoncent une atteinte aux « droits humains » - comme si la vie paisible des Mahorais n’en était pas un -, des avocats déposent des référés pour empêcher – avec succès – la poursuite de l’opération et des magistrats appellent à contrer la décision du gouvernement. Les rapports de force sont les mêmes partout en France : les Français, qu’ils soient de Mayotte ou d’ailleurs, plébiscitent la fermeté en matière migratoire. Les représentants – parfois subventionnés ou payés par leurs impôts – organisent l’inverse.
    Mais la situation de Mayotte brouille les pistes : comment dégainer les accusations fallacieuses de racisme, de xénophobie ou de haine pour contredire des Mahorais « racisés », majoritairement musulmans et victimes incontestées d’une violence désormais endémique ? C’est difficile, alors personne ne le fait.
    Et pourtant, les immigrationnistes ne baissent pas les armes. Ils se saisissent de lois toujours promptes à protéger les droits individuels contre la préservation du Bien commun évidemment, mais ils adaptent aussi leurs discours dans des proportions qui dépassent l’entendement. Ainsi Edwy Plenel, qui tweetait ces jours-ci son admiration d’une ethnologue interrogée dans le journal Le Monde au sujet de la situation mahoraise. Que disait cette femme ? « S’agissant des Comoriens à Mayotte, il est difficile pour moi de parler de migrants étrangers. Ces populations partagent la même langue, pratiquent la même religion, ont la même conception de la parenté, se sont souvent mariées et continuent de se marier entre elles. Rien ne les distingue si ce n’est que certaines se retrouvent sur ce territoire avec la nationalité française et d’autres pas. »
    La phrase est exceptionnelle à tous points de vue, relayée par des fervents défenseurs d’une immigration toujours plus grande et négationniste de l’existence d’un peuple et de son droit à la continuité historique.
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, la notion de peuple historique existe : il se définit même par toute autre chose que le partage d’une nationalité administrative. Être du même peuple, soudainement, c’est partager la même langue, la même religion, les mêmes coutumes et la même conception du monde. Les mêmes qui hurlent et insultent lorsque l’on fait remarquer que certains ont des papiers français sans partager les us et coutumes forgées par des générations de Français avant eux…
    Quand il s’agit de Mayotte, subitement, on souligne la facilité à vivre ensemble entre des personnes qui vivent de la même manière. Les mêmes qui ne savaient plus quelle infamie inventer lorsque les Français trouvaient plus facile d’accueillir des Ukrainiens aux mœurs assez proches qu’une immigration extra-européenne si culturellement différente…
    Il est vrai que mahorais et comoriens partagent une religion, des mœurs, des coutumes, une histoire, et qu’ils ne sont pas totalement étrangers les uns aux autres. Mais Edwy Plenel et consorts oublient un point essentiel justement : l’harmonie subtile qui existe entre l’héritage, notamment culturel, et le choix libre et responsable d’adultes dans une démocratie.
    Il se trouve que s’il est légitime de qualifier les Comoriens d’étrangers à Mayotte, ce n’est pas d’abord en raison de différences culturelles difficiles à trouver mais en raison de la pleine appartenance de Mayotte à la France, contrairement aux Comores.
    Non parce que la France entretiendrait un délire colonialiste dans cette île lointaine mais parce que la question a été posée à tous les habitants de ces îles : tous ont voulu l’indépendance, sauf les Mahorais qui ont très largement choisi de rester Français.
    Voilà la différence : dans le respect de la liberté des peuples à décider de leur avenir.
    Charlotte d'Ornellas
    Journaliste à Valeurs actuelles
     

  • Le virus démographique

    Je trouve qu’en matière de démographie, certains, en ce moment, sont systématiquement bien sévères pour l’église catholique et par conséquence pour les pratiquants.
    Ils sont beaucoup plus indulgents pour les errements d’autres religions ou idéologies.
    Cette perception en noir et blanc, bons ou gentils, de la société, ce sectarisme me gêne considérablement. Et quand je pense que tous : religions, idéologies, partis veulent rassembler, élargir leur base et mobiliser je me demande vraiment comment ils peuvent bien penser y parvenir !

    C’est bizarre, mais cela me fait penser un peu à Pépone et à Don Camillo…C’était dans les années 50 et la guerre régnait encore entre les Instituteurs, les Maires et les Curés.

    Allons-nous les traiter de corbeaux ou leur jeter des pierres comme cela se pratiquait dans le temps ?

    Je m’attends à tout de la part de ceux qui en sont encore au Front Populaire, à la gauche pure et dure, écologiste, wokiste etc.

    Je ne suis pas un catholique pratiquant, je suis agnostique, et je ne partage pas la position du Pape sur, en particulier, la limitation des naissances qu’il rejette. Cette position est aussi celle de nombreux amis fervents catholiques qui n’approuvent pas non plus cette « fermeture », mais qui considèrent à juste titre, à mon avis, que ce n’est pas aux occidentaux et aux catholiques à réduire leur population.

    L’accès à la culture et la satisfaction des besoins essentiels semble être un moteur de régulation y compris par l’abstinence. En France par exemple ou chacun sait que si notre taux de fécondité est relativement meilleur que celui d’autres pays européen, c’est grâce à l’immigration.

    Nous sommes les héritiers d’une civilisation plurielle dont la base est essentiellement chrétienne et qui, à mon avis, le restera, même si les églises doivent évoluer pour répondre aux attentes.

    Un nombre sans cesse croissant de personnes sont à la recherche d’une direction à donner à leur existence. Ils cherchent à redonner sens aux mots humanisme, empathie, solidarité, compassion.

    Tous n’ont pas la force morale et intellectuelle d’accepter la solitude du croyant comme de l’incroyant et ils veulent se retrouver entre pratiquants au sein d’un groupe. L’acte de foi vient en premier, le monde logique s’organise après. 

    A se réfugier dans le Bouddhisme ou dans des sectes ou encore dans des idéologies leur apportera peut-être d’échapper à notre monde épouvantablement dur pour les faibles, alors pourquoi pas le christianisme ?

    La réalité c’est ce à quoi nous croyons. Nous avons la nôtre, ils ont la leur ! Si les catholiques, mais ils ne sont pas et de loin les seuls, sont contre l’avortement c’est parce que quelqu’un un jour à dit « aimez-vous les uns les autres et, l’enfant est la conséquence de votre amour » et encore, « qu’il fallait préserver la VIE, toute la vie, y compris celle des animaux, y compris celle de nos ennemis ».

    A ce moment « croissez et multiplier » était une exigence de survie de l’espèce.

    Mais nous avons un problème qui s’appelle « crise écosystémique mondiale » et qui est en priorité dû à une « crise démographique » et nous savons tous, catholiques compris que sa résolution conditionne celle des autres crises : alimentaire, énergétique, économique, sociale et j’en oublie.

    Notre prise de conscience ne doit pas dériver en pamphlet contre les religions. Pensons que nous avons beaucoup de travail à faire ensemble pour mettre en œuvre des idées et donner des réponses : « Une chose en effet est de voir, une autre de dénoncer, une troisième d'agir ».

    Francis-claude Neri 

    http://semanticien.blogspirit.com/