Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le grand remplacement - Page 4

  • Un projet plus large de conquête de l’Occident

    Un antisémitisme sous-jacent à l’islamogauchisme a désormais largement supplanté celui, traditionnel, d’extrême droite, souligne Simon Epstein.
    Il semble s’être instaurée une alliance de circonstance entre une partie de la gauche voyant en l’islamisme un facteur de destruction du capitalisme, ou adhérant à la vieille association Juifs = Argent (relire les pages antisémites de Karl Marx) et une partie des jeunes d’origine arabo-musulmane.
    Mais les slogans et discours de beaucoup d’entre eux dépassent largement le conflit à Gaza, et s’inscrivent dans un projet plus global des islamistes, décrit en détail dès 2005 par un remarquable livre enquête du journaliste suisse Sylvain Besson La conquête de l’Occident, en commençant par l’Europe, considérée comme son « ventre mou ». Un projet qu’expliquent candidement nombre de jeunes islamistes en France, en Allemagne, au Royaume-Uni.
    Des petits soldats biberonnés à la nécessité de prendre tout simplement le pouvoir dans les pays occidentaux au nom d’une sourate prédisant qu’un jour l’humanité entière sera musulmane. D’abord pacifiquement, via l’entrisme dans des associations travaillant à une société séparée ou « réorientée », des horaires de piscines aux codes vestimentaires, en passant par les menus à l’école, ou les programmes scolaires, etc.
    Puis en misant sur la dynamique démographique pour devenir majoritaire et imposer la valise, la conversion, la dhimmitude ou le cercueil.

    Yves Bourdillon
    Contrepoints

  • Surpopulation

     
    Moi je suis pour l’arrêt de la surpopulation. Stop à la croissance démographique !
    L'écologie consiste à retrouver des équilibres : entre les espèces d'abord, mais aussi entre les générations d'une même espèce.
    L'enfer ce serait celui d’un jeune (rescapé d'un idéal de dénatalité) entouré de 10 vieux moribonds. Disent les natalistes !
    Bon si je comprends bien ce qui est développé c’est d’accélérer la natalité, la situation idéale pour développer la croissance, pour financer notre système de retraite par répartition, est de faire plein d'enfants en nombre très important qui pourront payer pour les retraités et acheter pour se monter en ménage par la même occasion.
    Et demain, ces nombreux enfants devront en faire à leur tour encore beaucoup plus pour financer leurs retraites en même temps que leurs achats propres.
    Cela s'appelle une croissance infinie, et c'est impossible dans un monde fini.
    C'est ce genre d'argument qui nous est rabattu à chaque moment par tous les médias et autres économistes ... et je reste poli.
    Et ils en rajoutent !
    "Sommes-nous conscients que si nous arrivons à l'âge de 80 ans c'est grâce à une symbiose entre les générations et que le mécanisme des caisses de retraites n'est possible que s'il y a des jeunes qui travaillent plus que pour eux-mêmes !"
    Moi je me dis :
    Faisons en sorte que des machines travaillent de plus en plus pour tout le monde. La réponse peut être : moins de monde sur la planète et modification de l’assiette des cotisations vieillesse. Moins les indexer sur les salaires par exemple, ce serait un bon début. Faire un peu plus casquer les financiers qui eux ne produisent aucune valeur ajoutée. Il est vrai que çà réduirait les dividendes à verser aux actionnaires et c’est peut être çà le vrai problème.
    Et puis moins de naissances c’est moins de morts de faim, moins de pillage de la nature, moins de produits inutiles.
    Bien évidemment que la pire des pollutions c'est la démographie ... Il faut avoir le courage de le dire haut et fort. La démographie est l’élément premier de la crise écologique.
    Il faut remettre au goût du jour Malthus et le contrôle des naissances, sinon ce seront les guerres et les épidémies qui feront brutalement les ajustements nécessaires.
    Est ce donc si difficile à comprendre ? Non certainement pas ! Alors cherchez à qui profite le crime ?

  • Trois réflexions sur la situation en France vue d’Israël

     
    Publié par Pierre Lurçat le 4 juillet 2023
    1 Vue d’Israël, la situation en France aujourd’hui semble à la fois stupéfiante, révoltante et tristement familière.
    Ce qui est stupéfiant c’est de voir comment un pays ancien peut se déliter à vue d’œil et renoncer à sa propre souveraineté et à sa propre survie… Quels sont les mécanismes profonds qui, au-delà des causes politiques et sociales immédiates, peuvent conduire un vieux pays à une telle situation ? Nous savons certes que les civilisations sont mortelles… L’histoire nous enseigne que les grandes invasions et les changements démographiques majeurs sont précédés d’évolutions plus lentes, qui affectent la volonté d’une nation de vivre et d’assurer son avenir. Quand un peuple n’est plus désireux de perpétuer sa propre identité et quand sa natalité chute, il est mûr pour se laisser envahir.
    Pour l’observateur vivant en Israël, pays confronté depuis sa renaissance à l’islam radical, il est attristant de voir que la France s’entête à ne pas comprendre ce qui nous semble évident. L’immigration incontrôlée de populations largement inassimilables et souvent hostiles à la France, à ses traditions et à son histoire, a conduit inexorablement à la situation actuelle. Cela fait plusieurs décennies que des analystes lucides, historiens ou écrivains (de Jean Raspail à Houellebecq et de Max Gallo à Bat Ye’or*), mettent en garde contre le risque de guerre civile et d’émeutes, telles que celles auxquelles nous assistons aujourd’hui.
    2 Le plus stupéfiant est sans doute de voir que les leçons de l’histoire et de l’actualité ne sont pas tirées et que les élites françaises continuent, dans leur grande majorité, à soutenir l’immigration qui est en train de détruire leur pays… C’est sans doute sur ce dernier point que la comparaison avec Israël est la plus instructive. Ici aussi, nous sommes confrontés à des foyers de population irrédentiste, animés par l’islam radical. Ici aussi, l’ennemi intérieur est soutenu par une fraction de la classe politique et des élites, animées par une idéologie progressiste suicidaire. Mais la comparaison tourne court lorsque survient la confrontation violente.
    Israël est en effet suffisamment fort et l’esprit national suffisamment vivace pour nous permettre de contre-attaquer et de nous défendre, comme nous le faisons aujourd’hui à Djenine, même si tout est loin d’être parfait à cet égard aussi, comme en atteste le fait que les habitants de Judée-Samarie soient trop souvent abandonnés à leur sort et contraints de se défendre par eux-mêmes contre les attaques incessantes de leurs voisins arabes, Tsahal se contentant d’intervenir partiellement et après coup…
    3 J’ajouterai une réflexion personnelle, en tant qu’Israélien venu de France il y a trente ans. A la tristesse de voir la France s’enfoncer lentement et renoncer à se défendre, se mêlent la fierté de faire partie d’un peuple et d’un pays qui sait encore se défendre contre ses ennemis et la conviction que l’exemple d’Israël peut renforcer et vivifier l’esprit de résistance des Français. Mais je sais aussi que la maladie mortelle qui atteint la France – celle du masochisme, de l’auto-accusation et de l’identification avec ses propres ennemis – existe aussi en Israël et au sein du peuple juif.
    Dans une certaine mesure aussi, qu’on ne doit pas exagérer mais qu’on ne peut ignorer, certains intellectuels et hommes politiques juifs français ont apporté leur pierre au courant destructeur, qui a conduit la France là où elle se trouve aujourd’hui. En soutenant l’immigration incontrôlée et en défendant l’idéologie progressiste, parfois au nom d’une morale dévoyée et d’une vision déformée du judaïsme, ils ont contribué au déclin de la France. On aimerait les entendre faire aujourd’hui leur mea culpa. J’adresse aux citoyens français patriotes qui voient aujourd’hui flamber leurs villes et leurs quartiers mon salut fraternel et mes vœux de courage et de résistance.
    Pierre Lurçat pour Dreuz.info.