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Point de vue - Page 12

  • La crise mondiale

    La crise mondiale est en action depuis un bon moment et c'est une crise systémique globale qui touche tous les domaines d'activités et tous les systèmes.
    La réponse ne peut donc être que systémique et globale.
    Maintenant et en attendant nous pouvons ici et maintenant régler NOS problèmes. Rien ne nous en empêche : UE, mondialisation (TAFTA), immigration, concurrence déloyale des pays à bas salaires etc....
    C'est en fait l'élément clé de la "subsidiarité" chère à nos dirigeants et à nos économistes actuels : laisser faire les choses au niveau de compétence où il peut être fait. Le Jacobinisme centralisateur c'était sous la révolution ...française :-)
    Francis NERI

    Pierre Le Mével •
    Tant que les économistes, les intellectuels et autres penseurs n'auront pas intégré que l'économie de croissance est arrivée à son terme, à sa fin de cycle naturelle, ils continueront à régir de travers. Faire tourner la planche à billet ( QE = quantitative easing), c''est à dire créer de la monnaie ex nihilo pour l'injecter dans l'économie réelle, c'est à dire combler artificiellement les déficits et les manques à gagner des États et des entreprise, petites ou grandes, ne peut que consituer qu'un remède palliatif, c'est à dire faire en sorte que l'agonie du Système ne soit pas encore trop visible à l'opinion publique ordinaire pour qu'elle ne s'inquiète pas.

    L'économie mondiale est passée successivement par trois phases importantes: première phase: croissance par conquête territoriale, deuxième phase : croissance par innovation technologique, troisième phase : ouverture à la consommation des classes moyennes.
    Dans la réalité ces trois phases ont été concomittantes et il se trouve que toutes sont arrivées en fin de cycle.
    Alors les petits génies de l'idéologie libérale ont inventé une quatrième phase de croissance par l'ouverture à la consommation des classes populaires non-solvables qui est à l'origine de la crise des subprimes.

    A l'heure actuelle, l'économie libérale de croissance est à l'agonie tout simplement parce que plusieurs facteurs aggravants convergent pour la détruire:
    A) la maturité des marchés (équipements des ménages et des entreprises)
    B) le ralentissement dans l'innovation et de l'offre des produits consommables
    C) la concurrence non faussée qui lamine les bénéfices des entreprises et surtout compromet le pouvoir d'achat des employés consommateurs qui, devenant chômeurs viennent peser sur les charges sociales des États dont les dettes explosent
    D) la révolution technologique dans la productique responsable de:
    1) innondation de produits sur les marchés donc on revient en A)
    2) supprimer des emplois pérennes ce qui explique que le chômage explose, reduisant le nombre de consommateurs potentiels.
    3) maturation rapide des niches commerciales (durée de vie de plus en plus courtes)

    En résumé, rien ne va plus dans le monde de l'économie libérale pure et dure et de ce fait dans l'économie réelle.
    Il conviendrait donc réinventer un nouveau modèle économique.
    Mais pour le moment personne n'en veut.

    Cependant, les petits génies du modèle économique libéral disposent d'un dernier atout. C'est celui de déclarer la troisième guerre mondiale laquelle présente le double avantage de
    1) réduire la surpopulation mondiale
    2) de faire un maximum de casse matérielle,

    A la suite de quoi il faudra tout reconstruire suivant le même modèle économique libéral
    Puis dans 50 à 100 ans l'économie libérale étant épuisée, il faudra à l'oligarchie dominante organiser la 4ème guerre mondiale et ainsi de suite. dans un cycle qui se perpétuera jusqu'à ce que les humains comprennent et acceptent enfin d'augmentent leur niveau de conscience.

    Le libéralisme, c'est de la prédation économique. Tant que les humains n'auront pas compris ça, ils n'ont pas fini de souffrir.

    Erulin De La Ranville •
    Il n'y a rien, absolument RIEN de ce qui existe dans l'économie mondiale actuelle qui peut être qualifié de "libéral" : les Etats interviennent tous, à tous niveaux, dans des proportions diverses, sur les marchés, les contrats, l'emploi, etc ... Le libéralisme, c'est l'inverse de ça (libéral = libre = sans intervention autre que les accords mutuels ... pas de tiers, et surtout et avant toute chose : respect des droits naturels de chacun, dont celui de la propriété).

    Dans votre analyse critique (que je partage : la relance de l'économie ne se fera pas - ce coup ci - par encore plus de QE), vous décrivez le collectivisme (dont le socialisme est une forme doucâtre) et/ou le capitalisme de connivence (accords entre Etats et Entreprises contre la libre-concurrence), et non le libéralisme.
    Si vous n'utilisez pas les bons éléments de langages et vous détournez justement d'une des seule doctrine économique qui n'a jamais été appliquée depuis des décennies, la solution risque d'être plus compliquée à trouver.

    Pierre Le Mével •
    Erulin De La Ranville Le libéralisme tel que l'ont théorisé (intellectualisé) des économistes comme Milton Freeman est une chimère qui ne peut fonctionner tant il rend instable les équilibres sociétaux et économiques Le libéralisme c'est la croyance que les marchés libres peuvent s'autoréguler naturellement et la preuve est donc faite que ce n'est pas possible.
    Ce que tout le monde sait, c'est que toute les idéologies politiques du passé ont échoué: socialisme, communisme, collectivisme libéralisme, capitalisme. Il en est de même pour les système de gouvernance, république, démocratie, monarchie, dictature. Pourquoi ? Parce que ces idéologies et les systèmes de gouvernance étaient par nature simplistes. Parce qu'il leur manquait l'essentiel, c'est à dire une fonction cognitive, le bon-sens et une vertu, l'honnêteté.
    Il conviendra aux peuples européens d'avoir le courage de faire un débriefing honnête de toutes les erreurs passées pour les transformer en expérience par synthèse.
    On en est pas encore là.

    Francis Neri •
    Erulin De La Ranville Il me semble ...mais je n'ai peut être pas encore compris que la "crise des subprimes" démontrait à l'évidence l'absence de régulation et de contrôle et que l'auto-régulation çà ne marchait pas ... et vous dites pourtant que l'Etat EST interventionniste, que le "libéralisme" n'existe pas ...j'avoue ne pas comprendre mais je n'ai rien d'un économiste
    Pierre Le Mével Je partage ...je n'avais pas lu votre réponse ...oui l'auto régulation çà ne marche pas ! Commençons donc à réguler et contrôler au niveau et dans les domaines où cela est possible.

    13 03 16

  • Le FN est il dangereux ?

    Ah là je suis plié de rire en lisant le danger représenté par le FN, ah c'est trop drôle, on a des abrutis qui donnent des armes à des terroristes, puis se plaignent des coups qu'ils reçoivent mais qui leur sert en fin de compte pour se refaire la santé.

    Si demain l'Otan se mettait dans la tête d'attaquer la Russie par exemple ou de voler au secours d'Erdogan, que ferait le minable de l'Elysée ? Il suivrait et si un conflit tournait au nucléaire que ferait-il ?

    Pour l'instant je ne vois qu'une gauche imbécile, haineuse et totalitaire et une droite qui étant plurielle a toutes les chances d'imploser

    Quant aux résultats économiques si brillants de cette gauche et de la droite on en voit les résultats mais comme on dit c'est au pied du mur qu'on voit le maçon, là on n'a pas vu le mur mais les maçons

    Ivan Smolensky

  • Cataclysme naturels

    La Nature, qui n'est pas notre amie ni notre ennemie, cause des inconvénients, parfois des bouleversements et plus rarement des morts. Certains événements comme l'infâme tsunami de 2004 qui a fait de 220,000 morts se produisent une fois par période de plusieurs siècles mais de telles catastrophes sont rarissimes.

    Plus une catastrophe naturelle cause des morts, moins elle est fréquente. Les probabilités de mourir dans un tel événement sont donc rarissimes. Il est donc irrationnel de baser son plan survivaliste sur une Grande Catastrophe Naturelle Soudaine appréhendée car à l'échelle humaine, les probabilités d'en connaître une de notre vivant et d'y mourir sont infinitésimales.

    Bien entendu, les gens qui vivent en zone inondable doivent se préparer à une inondation et ils ont des raisons pour cela. Par contre les autres qui ne vivent pas dans un secteur particulièrement sujet à de graves dérèglements de la Nature devraient consacrer leurs premiers efforts à autre chose que le cataclysme appréhendé.

    Facteurs humains

    S'il faut prendre les dangers de la Nature avec un grain de sel, en revanche les événements de nature humaine sont beaucoup plus sérieux.

    Deux guerres mondiales au XXè siècle ont fait 120 millions de morts. Le total de la mortalité due à des guerres pour le XXème siècle se chiffre, toutes guerres confondues, à 231 millions de morts. Presqu'un quart de milliard de personnes tués par des guerres. 

    On doit compter au moins autant de mutilés et deux à trois fois plus de gens blessés.

    Le patrimoine bâti a aussi été affecté, ce qui a des répercussions immédiates et majeures sur la qualité de vie des survivants des zones touchées par des combats.

    Il y a eu depuis un an environ 266,500 homicides sur la planète. Échelonnés à l'échelle d'un siècle, ces chiffres nous donnent 26,650,000 homicides.


    Plus banal? D'accord. On meurt plus lorsqu'on est au chômage que lorsqu'on a un emploi.

    Est-ce que les sursauts de la Nature ont causés autant de morts durant la même période?

    Et les famines: nature ou culture?

    Des millions de personnes meurent de la faim ou de la malnutrition. Est-ce la faute aux mauvaises récoltes (la Nature) ou la faute aux êtres humains (Culture)?

    Depuis qu'il existe des programmes d'assistance internationale et que les États se viennent en aide les uns les autres, en combinaison avec les moyens de transport contemporain et les réserves alimentaires réalisées par les immenses surplus de production, on doit conclure que ces morts sont de cause humaine: soit par intervention directe sur les cultures et les élevages, soit par blocus ou ruptures d'approvisionnements, soit par non-assistance ou assistance insuffisante.

    En résumé, dans le passé les famines étaient dues à des causes naturelles mais depuis l'industrialisation, elles sont dues à des causes humaines.

    Là où il y a de l'homme...

    Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie dit-on souvent chez nous.

    La plus probable menace à notre vie, à notre sécurité, à notre mode de vie et à notre autonomie ne vient pas de l'ours dans la forêt derrière chez nous, du séisme de 7,0, de l'inondation du millénaire ou d'une tempête de grêlons de la taille d'un ballon de foot.

    La plus probable menace, est d'origine humaine: du petit criminel de bas étage qui nous braque au coin de la rue jusqu'aux banquiers qui fomentent les guerres, les crises et les révolutions, colorées ou non.

    Les plans survivalistes les plus avisés prendront compte davantage de la menace humaine que de la menace naturelle car selon toutes probabilités, c'est l'humain qui a le plus de chances de nous affecter.

    Approche avisée

    Il y a toutes sortes de raisons pour devenir survivaliste comme il existe toutes sortes de déclencheurs qui font la transition entre "normal" et "survivaliste". La crainte de phénomènes naturels de nature cataclysmique est de manière surprenante très répandue. Comme si c'était une sorte de crainte de la fin du monde qui n'ose pas dire son nom.

    Les probabilités de subir un événement naturel de nature cataclysmique et d'y périr sont tout de même infinitésimales, spécialement dans les pays développés. 

    En revanche, ces probabilités sont plus élevées quand on considère un événement d'origine humaine.

    Événements non-létaux

    Il n'y a pas que vivre ou mourir dans la vie. Il y a les bons coups, les mauvais coups, les événements heureux et les événements malheureux. 

    La Nature peut nous infliger des tempêtes de neige majeures ou des froids intenses de -30 et moins. C'est désagréable, ça complique les choses ou ça nous empêche carrément de réaliser nos projets du jour. En revanche les événements d'origine humaine peuvent aller de la simple engueulade jusqu'au braquage non-létal et à l'agression.

    En comparaison, non seulement les événements de nature humaine sont plus fréquents mais ils sont aussi imprévus et de gravité variable.

    Alors, Nature ou Culture?

    Je crains que ce billet n'alimente la paranoïa qui affecte beaucoup de survivalistes. Néanmoins, entre l'hypothétique météorite qui aurait l'impudence de détruire notre ville ou l'émeute populaire, c'est l'émeute populaire qui a le plus de probabilités de survenir et de nous affecter directement.

    Aussi, les survivalistes qui investissent la plus grande part de leur préparation dans l'affrontement d'un événement majeur d'origine naturelle tirent leur poudre aux moineaux: ces efforts sont démesurés comparativement à leur possibilité d'être déployés à cette fin un jour.

    C'est le facteur Culture, c'est à dire humain, qui l'emporte largement dans les probabilités de perturbation de notre vie, à tous les niveaux.

    Vic Survivaliste

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