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Point de vue - Page 10

  • Çà finira en hécatombe.

    Pascal Dondon à Paul Abysses Compe , nous sommes tous responsables, mais qui aurait prédit de tels changements depuis les années 90…? 

    L'informatique à tout révolutionné...l'ADN, les satellites qui vous voient même le trou du cul, l'Internet, les téléphones mobiles qui servent à plus de tâches qu'à téléphoner...et sous peu les hologrammes, les robots qui seront plus parfaits que nous...
    Nous ne pouvons lutter contre cette course à la montre (terme antique, maintenant plus besoin de montre...) qui nous mène à notre anéantissement...car oui...à notre époque des hologrammes et de l'Internet omniprésent, il existe encore des populations qui cultivent la terre avec des bœufs, qui creusent des mines à la main, et qui brodent nos vêtements avec des aiguilles...pendant que des dirigeants bien gras jouent avec leur bouton de commande de la bombe nucléaire et s'envoient des défis de niveau école maternelle...
    Alors, sachant que nous ne changerons pas ce cycle infernal qui s'accélère chaque jour et finira en hécatombe, profitons un maximum du peu que nous avons encore d'accessible...de ces petits rien qui n'ont pas été exploités, de ces échanges avec le peu d'humains qu'il reste sur cette terre, de notre liberté de penser (sans s'exprimer en public)...de la nature et des animaux qui n'ont rien demandé et qui subissent plus que nous...
    Faisons en sorte de profiter au maximum de ce qu'ils n'ont pas eu le temps de nous prendre afin, le jour venu, de n'avoir rien à regretter...je pense que votre génération, et la mienne, en ont assez vu pour juger que le chemin qui se présente devant nous n'est pas enviable.

    Et je pense que nous ne pourrons rien changer, dites moi si je me trompe...Alors ma philosophie est de faire abstraction du négatif et de profiter au maximum de ce qui est bon...ce qui est pris est pris...

    Pascal Dondon
    20 01 18

  • Ils étaient français

    Ils étaient français...Ils ont choisi de partir et ont été spoliés...avec la CGT comme comité d'accueil à Marseille...mais solidaires, courageux, entreprenants, ces survivants de juillet 1962 qu'on a voulu refouler de France nous ont donné une belle leçon à méditer
    L'amnésie est parfois salutaire...
    J’ai lu l’appel de Bernard Cazeneuve invitant les Maires de France à accueillir le mieux possible les Migrants qui souhaitent s’installer en France.
    J’ai entendu l’Appel des Artistes demandant que les Pays Occidentaux et les Monarchies du Golfe assument leur Devoir d’Asile, en ouvrant leurs Frontières et leurs bras aux réfugiés qui fuient la Guerre et la Barbarie.
    J’ai noté l’Appel de la CGT à défendre le Droit d’Asile et à respecter la Convention de Genève.
    J’ai vu les milliers de Manifestants qui se mobilisent dans toute la France pour venir en aide aux Populations en détresse.
    Humanité, Solidarité, Générosité, Fraternité, Assistance, Tradition d’Accueil et Droits de l’Homme sont dans la bouche de toutes nos Élites depuis la découverte du corps du petit Eylan, échoué sur une plage de Turquie. Partout, l’émotion est à son comble.
    Mais si tout cela me parait bien légitime, je ne peux m’empêcher de ressentir une grande amertume en pensant à l’accueil que la France avait réservé aux Rapatriés d’Algérie en 1962 .
    Pour eux, il ne fut pas question d’Humanité, de Solidarité ou de Fraternité. Je n’ai pas vu de mobilisation des Maires pour les accueillir.
    Je n’ai pas entendu d’appel des artistes pour soulager leur détresse.
    Je n’ai pas souvenir de défilés pour défendre nos traditions d’accueil et leur venir en aide.
    Pourtant, non seulement ils étaient Français, mais eux aussi fuyaient la guerre et la barbarie, puisque les accords d’Évian n’ont jamais été >>> respectés par le FLN.
    Pieds-Noirs et Harkis furent tout simplement abandonnés par les Pouvoirs Publics et les Français de Métropole.
    Qui se souvient des Odieuses Paroles du Maire Socialiste de Marseille, Gaston Defferre ?
    “ En tout cas je ne les recevrai pas ici….. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas je ne veux des Pieds-Noirs à Marseille."
    Et, comble de l’ignominie, cette phrase abjecte :
    " Français d’Algérie, allez vous réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer…
    Jamais je ne les recevrai dans ma Cité. "
    Quant à Louis Joxe, le Ministre négociateur des Accords d’Évian, il ne fut pas en reste.
    " Les Pieds-Noirs vont inoculer le Fascisme en France…. Il n’est pas souhaitable qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. "
    Pompidou voulait les envoyer en Amérique du Sud alors que De Gaulle préférait la Nouvelle-Calédonie ou la Guyane, Terres de pionniers.
    Sans oublier la CGT, qui ne trouvait rien à redire quand ses Dockers jetaient dans le Port de Marseille les caisses des rapatriés, seuls biens qu’ils avaient pu sauver au cours de leur exode. Il est vrai qu’à l’époque, l’URSS soutenait le FLN, dans l’espoir de chasser les Français et d’implanter son Influence dans tout le Maghreb….
    S elon un Sondage de 1962, pour 62% des Métropolitains, il n’était pas question de sacrifice pour aider les Français d’Algérie, rendus responsables de la Guerre et des nombreux morts parmi les Appelés du Contingent. T elle fut la Véritable Tradition d’Accueil que la France réserva à ses Propres Ressortissants, il y a plus de cinquante ans !
    Une sinistre Page d’Histoire qui n’honore pas nos Élites de l’Époque et qui contraste amèrement avec les manifestations de générosité déployées aujourd’hui envers les Migrants étrangers.
    Pour beaucoup de Métropolitains, les Pieds-Noirs et les Harkis n’étaient pas Français.
    Pourtant ils n’avaient fait que servir les Intérêts de la République depuis 1830, transformant les Marécages en jardins, éradiquant les Épidémies de > Typhus, de Choléra et de Peste.
    En 132 ans de présence, à force de Courage et de Volonté, ils avaient fait pousser partout des Villes magnifiques, des Ports, des Écoles, des Voies ferrées, des Hôpitaux, faisant des trois départements Français d’Algérie le Pays le plus moderne de tout le Continent Africain avec l’Afrique du Sud
    Personne n’a jamais autant aimé l’Algérie que les Pieds-Noirs.
    Hélas, la Dictature du politiquement correct a fait table rase de ce bilan exceptionnel, ne gardant que l’image caricaturale du colon avide, faisant > suer le burnous aux indigènes.
    Il est vrai que le Terrorisme intellectuel n’est pas à un mensonge près, même s’il salit la France…
    Les Français se veulent la Patrie des Droits de l’Homme et des Valeurs Humanistes, évoquant l’Accueil réservé de tous temps aux Populations persécutées : Russes chassés par la Révolution bolchévique de 1917, Espagnols fuyant Franco, Arméniens victimes du Génocide turc, Chiliens, Bosniaques ou boat people vietnamiens….
    Mais ils ont oublié qu’en 1962, ils n’ont même pas été capables d’accueillir dignement leurs propres compatriotes, lesquels n’avaient pourtant d’autre choix que la Valise ou le Cercueil.
    Heureusement, dans leur malheur, les Pieds-Noirs sont arrivés en plein boom économique des Trente Glorieuses.
    Courageux et travailleurs, ils ne mirent pas longtemps à s’adapter et à contribuer fortement à notre Croissance.
    Qu’ils en soient remerciés, car ces Battants qui avaient défriché les Terres hostiles d’Algérie pour en faire un verger ont été et sont toujours une réelle richesse pour la France.

    JACQUES GUILLEMAIN
    Ancien Officier de l’Armée de l' Air .

    Jacques Villard
    0643120935

    Francis-claude Neri

    01 01 18

  • UNE LOI PARFAITE.

    Ca y est la loi est passée ! Vu la surpopulation mondiale, il devenait évident qu’il fallait mettre un terme à l’explosion de la courbe démographique et stopper dans le monde entier cette croissance exponentielle que plus aucune terre arable n’arrivait à nourrir, ni aucun fleuve à désaltérer.

    Percée de toute part par des forages de plus en plus profonds les continents se desséchaient à vue d’œil. De plus en plus de fleuves n’arrivaient plus à la mer, et faute de forêts, les pluies dont 70% de l’eau vient de l’évaporation terrestre devenaient rares augmentant ainsi la nécessité de pompages des nappes phréatiques toujours moins généreuses. Même des nappes très anciennes accumulées géologiquement depuis des millénaires s’épuisaient à arroser de quoi nourrir une masse humaine envahissante.

    Les océans sont vidés de leurs poissons, les cieux sont silencieux car les oiseaux disparaissent à coup d’insecticides, seuls survivent des charognards grâce à nos ordures. Les terres épuisées, ne produise plus que sous assistance chimique.

    Donc dorénavant la loi impose qu’aucune naissance ne soit autorisée tant qu’un décès ne soit dûment constaté.

    Cette loi fut rendue possible par L’informatisation qui avait permis de ficher tous les citoyens du monde, et de les authentifier parfaitement grâce aux progrès de la biométrie, l’art d’identifier n’importe qui par son visage ses mains, ses oreilles, son ADN, etc.

    Le principe est simple mais l’application complexe, car la tentation est grande de tuer l’ancêtre pour à la fois toucher son héritage, problématique aussi vieille que l’affirmation du principe de propriété, mais en plus s’offrir le droit de faire naitre un nouveau bébé. Double avantage !

    De même l’idée de faire une guerre meurtrière, histoire de gagner des droits de se reproduire, qui était déjà pratiquée dans la concurrence des peuples primitifs par la conquête de l’espace vital, revenait au premier plan des idéologies destructives.

    Ceci permit d’imposer cette loi à tous les pays réfractaires par des guerres impitoyables. Toutes les religions se rebellèrent jusqu’à faire une paix sacrée entre elles, mais que peuvent les forces de la foi face au forces de la logique terrestre, surtout quand chaque victime devient un droit d‘enfanter pour les survivants même quand ils sont croyants. Les guerres religieuses devenaient un bienfait pour les autres malgré elles !

    Des naissances organisées en cachette favorisées par des réseaux mafieux allaient aussi compliquer le problème.

    Le premier acte fut une immense campagne politique visant à civiliser les peuples. Constatant que statistiquement plus un peuple est évolué, moins il fait d’enfants, la promotion de l’instruction, de la culture, des arts, des sport, ne furent plus des thèmes considérés comme des loisirs mais une nécessité démographique fondamentale. La recherche scientifique était aussi un dérivatif pour beaucoup car enfanter de nouvelles découvertes est aussi passionnant qu’enfanter tout court. Heureusement que la civilisation transmet aussi des notions de morale, car les autres dérives furent moins graves que redoutées.

    Il était indispensable que celui qui provoque un décès intentionnel ou crée des conditions favorable à ce risque ne puisse pas en bénéficier pour lui-même. La première punition juridique appliquée fut la stérilisation, heureusement que les progrès de la science permirent que cette action soit réversible, histoire de pallier à d’éventuelles erreurs judiciaires.

    Les droits à se reproduire furent donc répartis par tirage au sort parmi tous ceux qui le demandent.

    La mesure qui provoqua le plus de colère fut l’avortement judiciaire imposé aux gestations non autorisées pour celles quii étaient constatées à temps.

    Mais que faire des naissances illégales ? Eliminer l’enfant qui n’y est pour rien était foncièrement immoral, éliminer les parents fautifs revenait à fabriquer un orphelin. Les punir par une forte amende, créait une injustice car seuls les plus riches pourraient se l’offrir, même si l’amende était proportionnelle au niveau de vie c’est l’enfant qui souffrirait du manque de moyens provoqués à ses ascendants. Impossible de punir des parents sans punir un enfant innocent. La stérilisation définitive, punition suprême, fut envisagée pour éviter une récidive.

    Le désir d’enfant est tel que le commerce illégal des bébés à adopter pouvait exploser, et plus les procédures d’adoption étaient contrôlées plus ce commerce était lucratif.

    Alors faute de solution il fut décidé qu’en cas de naissance illégale, l’enfant était mis « en attente » c'est-à-dire en hibernation, jusqu’à ce que le tirage au sort veuille bien accorder aux parents son acceptation à vivre.

    Mais les comportements sociaux se mirent à changer, l’envie de procréer donc de trouver des places laissées par les décès conduit la société à faire l’éloge des activités à risques, sports extrêmes, défis dangereux. La recherche médicale qui avant orientait ses recherches pour assurer la survie à tout prix, changea de sens. La mise en place de procédures de sécurités, les règlementations multiples pour réduire les accidents, devenaient des luxes moins utiles. A chacun de prendre ses risques, ce n’était plus vraiment le souci de la collectivité. La responsabilité individuelle évolua et les hommes durent de nouveau apprendre à se prendre en charge eux-mêmes et ne plus compter sur les institutions pour les protéger.

    Même pour des enfants mal formés, ou des graves handicapés, l’action collective pris une autre tournure, quand les places sont limitées le projet est de remplacer la quantité par la qualité. Tant qu’à faire un enfant autant qu’il soit le plus parfait possible. Faire survivre l’imperfection devenait une option très mal vue. L’humanisme, donnant le droit de vivre à tous mêmes aux plus mal lotis, cru vivre ses dernières heures, alors que c’est précisément par humanisme : pour la survie de l’humanité que cette fameuse limitation avait été mise en place.

    La sélection naturelle repris donc son importance, et des faiblesses génétiques autrefois compensées par la médecine et qui trouvaient ainsi la possibilité de se répandre, furent de nouveau progressivement éliminées. Cette sélection naturelle joua aussi dans les comportements, puisque la prise de risque était libérée, les plus prudents ou les plus intelligents gagnaient des chances de se reproduire car eux avaient plus de chance de survie.

    La lutte contre les épidémies continua mais avec le sentiment de gène car, après tout, c’était au fond une bonne aventure car elle permettrait de nouveaux droits à naitre.

    Le suicide prit lui aussi une toute autre valeur, il devenait un acte noble de générosité pour les autres en leur permettant d’enfanter. La cause psychologique de souffrance individuelle avait perdu en importance, et finalement, le suicide étant devenu moins choquant pour les autres, cet acte diminua dans les statistiques! A quoi bon se suicider si c’est pour réjouir les autres ?

    La loi d’une espèce est contraire aux désirs individuels. Même si l’homme souhaite défendre le droit de vivre des plus faibles pour raisons humanistes, l’espèce humaine souhaite interdire le droit de naitre aux plus faibles pour des raisons toutes aussi humanitaires.

    Ce fut une période difficile. Des révoltes éclatèrent, violentes et meurtrières, mais comme au passage elles ouvraient de nouveaux droits à la vie, les populations ne s’en inquiétèrent pas trop, et même hypocritement elles s’en réjouirent d’autant plus que c’étaient dans les communautés les plus rétrogrades et intégristes qu’elles fleurissaient. Ainsi plus elles se révoltaient plus elles perdaient de leur influence.

    La population mondiale finit par être effectivement stabilisée autoritairement, et très vite il n’y eu plus besoin de la moindre autorité, car la vie repris goût : «Les hommes finirent par admettre qu’il faut risquer sa vie pour risquer de vivre » et la civilisation aidant, la reproduction devint même inférieure aux décès ce qui permis une liberté d’enfanter et un équilibre entre humanisme individuel et humanisme collectif.

    La civilisation avait enfin fait un grand pas en avant devenant adulte et responsable.

     

    Alain Persat

    16 08 17