Injonction paradoxale
"TOUS les musulmans sont objectivement solidaires et complices des terroristes." (a)
"Pas d'amalgame, tous les musulmans ne sont pas des terroristes"(non-a)
Donc pour ce qui nous concerne nous avons affaire à ce qu'on appelle en psychothérapie une "injonction paradoxale" : un évènement a est sur le point de se produire, mais a est fâcheux.
Le bon sens voudrait qu'on l'évite ou qu'on l’empêche en faisant appel à son inverse ou opposé, c'est à dire à non-a ...mais il n'en résulte qu'une "solution" de continuité (changement de niveau 1)
Tant qu'on recherche la solution par un changement de type 1 (faire son choix entre a et non-a ) on est pris dans une illusion du choix possible et nous pouvons tout au plus "faire un peu plus de la même chose"
La solution c'est ni a ... ni non-a ...c'est un principe séculaire qui consiste à "sortir du carré"
Si vous dites : tout musulman est un terroriste, vous affirmez ; si vous dites : ce n'est pas un terroriste, vous niez. Au delà de l'affirmation et de la négation, qu'en diriez-vous ?
Il s'agit là d'un koan zen caractéristique structuré de telle sorte qu'il oblige l'esprit à sortir de la trappe constituée par l'affirmation-négation et à faire un saut quantique jusqu'au niveau immédiatement supérieur appelé satori.
C’est l'essence du changement de type 2 celui qui permet le changement lorsque les faits concrets de la situation sont ou semblent immuables ....c'est à dire " la technique de recadrage" ; l'art de trouver un NOUVEAU cadre.
Je considère que le nouveau cadre en question c'est l'acceptation du fait qu'une guerre totale nous est déclarée et que par simple principe de précaution, en guerre contre l’islamisme, nous devons considérer TOUT musulman comme suspect et agir en conséquence.
CQFD
Francis Claude Neri
19 09 16