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islamisation - Page 9

  • Agonie de la culture

    Depuis des années, je me consacre - plusieurs vont dire "de manière exagérée" - à l'histoire de l’islam, ses véritables débuts. Dans le cadre de ces recherches, mon intérêt principal, voire unique , se trouvait concentré et continue à être accaparé par une seule question : Comment se fait-il que cette doctrine, se concevant au début que rien d'autre qu'un mouvement "réformateur" , a réussi à conquérir tant de pays qui, avant, faisaient partie des empires romain/byzantin ou perse avec la rapidité de la foudre ?

    Manfred Krause à Stéphane Le Couëdic

    Stéphane Le Couëdic Un beau parcours... mes lectures m'ont conduit à penser que la religion n'a pas eu un écho aussi important, qu'elle semblait plus un prétexte... puis que, la conquête aidant, les chefs militaires et politiques y virent un excellent outil pour assurer ses conquêtes de plus en plus étendues... c'est ce qu'il me semble avoir compris... après, on travailla avec les moyens du bord à fabriquer un texte qui tienne la route, l'actuel Coran, que même les analystes musulmans semblent avoir du mal à bien comprendre... l'araméen semblerait être une clé de décryptage du texte... mais alors bien des choses ne pourraient plus être dites comme avant... et cela pose un énorme problème... comment réformer sans toucher à rien... sans l'aspect linguistique, qui est peu ma partie, je crois que nous en sommes au même point concernant ces débuts de l'Islam...

    Francis-claude Neri « ...la conquête aidant, les chefs militaires et politiques y virent un excellent outil pour assurer ses conquêtes de plus en plus étendues... c'est ce qu'il me semble avoir compris... après, on travailla avec les moyens du bord à fabriquer un texte qui tienne la route, l'actuel Coran... »

    C'est un peu MON sentiment pour ce qui concerne les religions en général.
    La question est de savoir si les citoyens sont actuellement en mesure de faire face à TOUTES les incertitudes et particulièrement celles de la "modernité".
    Les principaux blocages sont indiscutablement culturels dans une société traumatisée par le "rythme" de l'innovation technologique en particulier.
    Si les citoyens ont supporté, au cours des années précédentes, l'effondrement des valeurs traditionnelles, et l'ont célébré, souvent, comme une libération, c'est parce que en même temps, les anciennes valeurs étaient remplacées par des croyances essentielles sur le progrès social, la science fondées sur la puissance de la raison.
    Les "lumières" n'ont pas apporté que du "BON" hélas !

    L'enjeu est bien de rapprocher les deux axes...la démocratie est paraît-il faite pour çà

    La démocratie : une idée simple et... un problème

    https://www.scienceshumaines.com/la-democratie-une-idee-simple-et-un-probleme_fr_9...

    1 mars 1998 - Un problème, ensuite, parce que cette idée simple est, en fait, difficilement ... Pour lui, déléguer son pouvoir à des représentants revient pour le ...

    Francis-claude Neri

    12 11 17

  • Info des groupes

    Nous savons maintenant comment bien porter le projet infogroupes. Nous avons à présent à le mettre « en marche » et n’y voyez aucune analogie avec un « en marche » précédent qui avec bien entendu d’autres moyens que ceux dont nous disposons au départ a parfaitement démontré que c’était possible.
    L’histoire fourmille de tels exemples.

    Nous n’allons pas attendre, comme beaucoup, que Mr Wauquiez prenne le pouvoir aux Républicains et nous caler sur sa démarche. Bien au contraire ce sera à NOUS de lui dire ce que NOUS voulons qu’il fasse…s’il espère nous intéresser à titre individuel …bien entendu !

    Nous commencerons par un séminaire fondateur dans les Vosges au cours duquel nous dirons quelles attitudes et quels comportements nous devons et allons avoir envers la sphère politico-médiatique et ce, individu par individu. Ceux, bien entendu, qui détiennent un pouvoir dans ce domaine ou qui prétendent à un pouvoir.

    Nous dirons aussi qu’il y a dans notre pays beaucoup trop de gens pour analyser et expliquer les problèmes et pas assez pour aider à les résoudre.
    Je suis persuadé que ce séminaire contribuera à changer la donne et que beaucoup s’engageront à faire …plutôt qu’à expliquer encore et encore !

    Je rappellerai succinctement, ici et là, les éléments constitutifs du projet …mais ceux qui nous suivent depuis un bon moment savent ce dont il s’agit : dire ce que NOUS voulons faire pour la France et les Français, pour quelles raisons nous voulons le faire, comment, avec qui et par quels moyens y parvenir.

    Au cours de ce  séminaire fondateur, nous aurons à, débattre des grands « thèmes » qui vont orienter notre avenir et sur la manière dont nous entendons régler les « problèmes » que leur « occurrence » provoque. Nous évoquerons les moyens que nous entendons utiliser pour cela. Ce que bien entendu nous ne pouvons pas toujours faire sur nos réseaux sociaux.   Par exemple sur : l’islamisation, l’UE et l’Euro, la mondialisation, nos valeurs sociétales, notre identité, notre démographie, le culturel et le cultuel, l’école, l’économie, la finance etc.
    Nous échangerons aussi sur NOTRE communication et sur les moyens de débattre en toute sécurité et toute liberté d’expression, en particulier sur les réseaux sociaux.
    Nous dirons comment nous structurerons le projet, l’organiserons nationalement, régionalement et localement de façon à être prêts pour les prochaines échéances électorales, si elles se déroulent, ou pour faire face à toute autre éventualité, y compris un état d’effondrement, voire de guerre civile ou ethnique, auquel notre pays peut être exposé.

    Manon Heitz et moi même sommes les principaux organisateurs de ce premier séminaire. J'en serai l'animateur.
    Vous pouvez vous adressez à nous en MP ou pas mail si vous comptez y participer.
    Ceux qui voudrons intervenir pour exposer leur vision et leur proposition de résolution d’une problématique, voire de plusieurs, voudront bien préparer leur intervention en deux parties d’une heure chacune. La première pour exposer les causes et les conséquences ainsi que des propositions de résolution, la seconde pour les questions réponses.
    Une synthèse sera faite en sous groupe et s’inscrira dans NOS propositions.

    Ensuite, il sera formalisé la structure associative donnée au « mouvement ». Un comité directeur élu, ainsi qu’un Président et le bureau (trésorier, secrétaire général). Une levée de cotisations sera effectuée ; le montant en sera déterminé par l’assemblée.

    La date exacte de ce séminaire, le lieu précis sera donné individuellement mais ce sera prés de Contrexéville (Vosges) et ceux qui voudront avancer ou prolonger leur séjour ne le regretteront pas.
    Ce sera le dernier ou l’avant dernier WE d’octobre, du vendredi 18 h au dimanche 17 h.

    Voilà pour l’essentiel. Nous sommes bien entendu tous les deux prêts à répondre à votre demande complémentaire « d’explication ».

    Francis-claude Neri
    Infogroupe 67
    01 10 17

  • La fatigue du sens

    Le cri de douleur d’un écrivain français, soucieux des origines : Richard Millet qui s’interroge sur « ce qu’il advient du sens de la nation et de [son] identité devant une immigration extra-européenne qui la conteste comme valeur et […] ne peut que la détruire, non pas avec l’intention de le faire mais parce que l’illimitation de son nombre et son assentiment aux diktats du libéralisme international rencontrent cette terrible fatigue du sens qui affecte les Européens de   souche ». Par ce propos liminaire, le ton du livre est donné. Mais Millet n’est ni un pamphlétaire ni un provocateur. C’est un écrivain de souche française qui clame son appartenance à un peuple qui n’est plus aujourd’hui qu’une « population – une variabilité statistique ». Le peuple français, « parfaite synthèse » des Latins, des Celtes et des Germains, « ne peut qu’entrer en conflit avec une immigration extra-européenne » devenue massive.

    L’immigré, figure emblématique de la société post-moderne

    Cette immigration, estime-t-il, est devenue un « cauchemar », pour les autochtones comme pour les immigrés, car elle n’est, sous tous ses aspects, qu’un « trafic d’êtres humains où les intérêts mafieux rencontrent ceux du capitalisme international ». Il n’hésite pas à dire que « seuls les imbéciles et les propagandistes du Bien » peuvent continuer à prétendre que l’immigration est une « chance pour la France ». Pour lui, elle est, au contraire, porteuse d’une « guerre civile innommée ». Elle est devenue une idéologie, l’acmé de la pensée dominante, et l’immigré (le clandestin, le sans-papier, le Rom) non seulement le nouveau prolétaire, mais la figure emblématique de la société post-moderne.

    Ecrivain enraciné dans le sol français, dans la « vieille terre de la langue », Richard Millet ne peut se résoudre à « voir des minarets se dresser sur le plateau de Millevaches […] déjà défiguré par des éoliennes ». Il souffre de ne plus se reconnaître dans le pays qui est le sien, qui a honte de lui-même et ne cesse de se repentir et de se renier. Il se demande « comment être le citoyen d’un pays dont Yannick Noah, « cet histrion du Bien, miroir de l’insignifiance française, symbole de l’idéologie mondialiste » est la personnalité préférée. La France n’est plus qu’un « grand corps épuisé », un « non-lieu » incrusté dans une « mosaïque de non-lieux labellisés » (l’Europe, le monde).

    Français de sang

    Dans la même veine, il stigmatise l’idéologie racialiste du métissage généralisé et l’antiracisme, cet « appareil idéologique d’Etat » qui « finira par jeter l’opprobre sur ceux qui, n’appartenant à aucune minorité visible, ne sont que des Français de souche », expression à laquelle il préfère celle de « Français de sang ».

    Comment en est-on arrivé là ? « C’est dans l’enseignement que tout s’est joué », énonce fort justement l’auteur. Ancien professeur dans la banlieue sud-est de Paris, il a pris conscience que face à une majorité d’élèves issus de l’immigration il ne pouvait plus « dire nous, ni renvoyer à un champ référentiel historique, géographique, culturel, religieux commun ». Ce constat l’a amené à renoncer à la « conception intégrationniste » de l’enseignement qu’il avait fait sienne et à abandonner ce métier. Mais il n’oublie pas de pointer également la responsabilité des idéologues et des pédagogues qui ont « mis à mal le système éducatif français au nom d’idéaux égalitaristes ». Ils ont notamment, au nom du fameux « apprendre à apprendre » cher aux « experts » en sciences de l’éducation, vidé la notion d’apprentissage de son sens. « Pourquoi apprendre et quel savoir », s’interroge l’ancien professeur, « lorsque l’idée de connaissance obéit à la logique horizontale et que la haine de l’intelligence, de l’héritage, de la profondeur, de l’effort est une des caractéristiques du monde contemporain ! »

    Sans craindre le reproche incapacitant d’islamophobie, il écrit que l’islam est incompatible avec le christianisme européen et que sa « ruse suprême est de faire croire qu’il n’a rien à voir avec l’islamisme ». Il considère que l’islam, devenu, volens nolens, la deuxième religion en France, est un « universalisme expansif et réducteur ».

    L’Europe, espace de disneylandisation ethnique

    Millet n’est cependant pas un anti-immigré obsessionnel, comme voudraient le faire croire tous ceux, et ils sont nombreux, que ses idées insupportent et qui le détestent. Il n’hésite pas à montrer du doigt la figure du « Français de souche fatigué d’être lui-même au point de devenir l’esclave de […] sa veulerie, de sa médiocrité, de son acrimonie petite-bourgeoise… ». Il condamne également la « sous-américanisation » de la France et, au-delà, de l’Europe qui sont devenues « un espace de dysneylandisation ethnique […], le modèle du “parc humain” (5) de l’avenir où l’esprit est mis à mal par le divertissement et le spectacle ». Il se sent en exil, enfin, dans ce monde d’aujourd’hui que gouvernent « la Loi, la Tolérance, le Bien, l’Humanité » et que régentent les « lobbies sexuels, religieux, ethniques, régionalistes, maçonniques, etc. ».

    En écrivant, dans une phrase qui pourrait résumer l’ensemble de son livre, « l’Europe tout entière n’est plus qu’une déchirure raciale dont l’islam et l’antiracisme sont les fourriers et le libéralisme le grand ordonnateur », Richard Millet a sans doute encore élargi le cercle de ses contempteurs. Mais il n’en a cure, car son essai, scandaleux pour la doxa et tous les bien-pensants du politiquement correct, est un véritable livre de combat. Il constitue, malgré parfois certaines généralisations un peu excessives, un ensemble de « fragments en forme de carreaux d’arbalètes » décochés sur le « monde horizontal » qui est le nôtre, c’est-à-dire le monde qui a renoncé « à toutes les valeurs de la verticalité ». Fatigue du sens est le témoignage courageux et passionné d’un écrivain-guerrier.

    Didier Marc

    Richard Millet, Fatigue du sens, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 2011, 154 pages, 16 €.

    Notes

    (1) Le Sentiment de la langue, I, II, III, La Table Ronde, puis coll. Petite Vermillon, 2003.

    (2) Gallimard, 2003, puis Folio, 2005.

    (3) Gallimard, 2009.

    (4) In Le matricule des anges,

    (5) Cf. Allusion à Peter Sloterdijk, n° 100, février 2009. Règles pour le parc humain. Une lettre en réponse à la Lettre sur l’Humanisme de Heidegger, Paris, Editions Mille et Une Nuits, « La petite collection », 2000.

    Source : Correspondance Polémia – 8/07/2011