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Le systémicien - Page 112

  • Organisation d’une société fractale et subsidiaire

    « L’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs. »

    Didier Fiot Michel Menneson le système qui existait il y a 30 ans ne demandait que des ajustements en évolution avec la société. Mais comme la voie choisie est devenue la marchandisation des biens et des corps en opposition au bien être humain dans une civilisation donnée, c'est le profit pour quelques uns au détriment de la masse. Il nous faut revenir au fondamentaux qui ont fait la France.

    Michel Menneson Didier Fiot Tout à fait d'accord

    Daniel Schall Michel Menneson évidemment , et ça tombe sous le bon sens , il faut stopper cette ridicule course à l'échalote....du "toujours plus" de F.DE CLOSET.......

    C’est très juste et la référence à De Closet nous rappelle que çà, ne date pas d’hier ! C’est la raison pour laquelle il nous faut prendre au sérieux la notion de l’agir local (localisme) et que les concepts d’organisation sous forme fractale (qui réplique sa structure de base à TOUS les niveaux de la « nation » et au delà)  et de « subsidiarité active » sont indissociable du « localisme » 

    Subsidiarité active     
    La « subsidiarité active » est une pratique de la gouvernance qui part d’une nécessité essentielle du monde moderne : concilier l’unité et la diversité.

    À l’heure où l’interdépendance nous unit, la gestion de la complexité du monde moderne, notamment du point de vue de l’action publique, est le fait d’une combinaison de « milieux » et de « réseaux » dont aucun n’est clos. Si aucun problème important ne trouve de solution satisfaisante à une seule échelle, à l’avenir, le partage des compétences sera l’exception et l’articulation des compétences, la règle. Cette double exigence d’unité et de diversité constitue un défi théorique et pratique auquel prétend répondre la notion de subsidiarité active.

    D’après la définition de Pierre Calame

     

    Définition développée

    Subsidiarité parce que l’on affirme fermement que la pertinence de l’action publique ne se trouve qu’à la base, dans une appréhension globale et partenariale d’une réalité elle-même globale et systémique et que c’est à travers la pratique de projets partagés que peuvent se constituer des « milieux » dynamiques et se tisser la trame d’une société où les individus ne soient pas atomisés.
    Active parce que l’on reconnaît que dans un monde interdépendant l’articulation des échelles est la règle et que, au rebours des blocs de compétence, les niveaux de formulation des stratégies sont variés et dissociés des niveaux de la gestion quotidienne.
    Active aussi parce que l’on ne croit pas que les logiques des niveaux supérieurs peuvent se résumer par des obligations de moyens ou des règles juridiques mais se traduisent à la base par une négociation permanente et des partenariats. Active parce que l’expression des intérêts dont sont garants les « niveaux supérieurs » ne se fait pas par la mise en œuvre de règles uniformes s’appliquant à des individus isolés, mais par la formulation d’obligations de résultats.

    Ces obligations de résultat s’adressent à la communauté des partenaires (fonctionnaires d’État et territoriaux, acteurs privés économiques et associatifs), contraignent à une pratique partenariale et créent un apprentissage permanent de la pertinence et de la recherche de sens : l’action n’est plus jaugée en référence à ses formes extérieures mais à la manière dont elle a été définie et mise en oeuvre localement, en double référence aux finalités poursuivies et aux réalités spécifiques de chaque contexte. Ces obligations de résultat se construisent à la lumière de la mise en commun des expériences locales.
    La subsidiarité active implique par conséquent une élaboration collective et continue des obligations de résultat. Élaboration collective parce que c’est la confrontation d’acteurs engagés dans l’action concrète qui permet de dégager une philosophie générale de l’action. Élaboration Continue parce que cette philosophie est en perpétuelle révision à la lumière de l’expérience. Dans une telle dynamique, l’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs.

    Une société fractale

    «  Mais non, la nature n’est pas analytique, lisse dérivable, elle est fractale » 
    Mandelbrot

    Quel est le lien entre un flocon de neige, une société d’abeille et  une entreprise ou une société humaine qui serait fractale ?  C’est à dire qu’on y retrouverait des éléments, une structure semblables quelle que soit l’échelle ?
    Elle répond à ces caractéristiques :
    1- Irrégularité : Sa forme est fragmentée et le reste à toutes les échelles
    2- Cohérence : Ses parties ont la même structure que le tout, à ceci prés qu’elles le sont à une échelle différente.
    3- Réplicabilité :  Elle contient des éléments discernables dans une large gamme d’échelles

    Ses spécificités :
    - Une structure simple qui sont ses fondamentaux identitaires

    - Qui se retrouve à chaque niveau d’organisation du local au global

    Une organisation fractale est extrêmement complexe, et pourtant son organisation simple est reproduite partout. Les seuls paramètres qui changent sont l’échelle et les orientations internes spécifiques à l’environnement et aux problématiques locales.
    Dans une « société » fractale, le cadre des fondamentaux locaux est prioritaire. Tout le « reste » est mis en cohérence avec les autres niveaux d’organisation.
    C’est ce qu’il faut rechercher pour mettre en phase le local, le régional, le national, le global qui sont imbriqués l’un dans l’autre comme les poupées gigognes. Ils peuvent croitre et se développer indépendamment à partir du principe de subsidiarité.   

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    05 12 19

     

  • Marine Le PEN

    Certains me reprochent de ne plus faire confiance en MLP en tant que leader au sein du projet présidentiel du R.N. et de ne pas soutenir sa candidature en 2022.
    Vous constaterez en lisant le texte ci joint que j’ai mes raisons et que çà ne date pas d’hier !

    Collectif 2012 Alsace

    Les grands médias osent enfin l’avouer : les sondages ne veulent rien dire car 47 % des citoyens n’ont pas encore fait définitivement leur choix …disent-ils, et je suis de ceux là ! Alors !!!!
    Eh bien, le meeting de MLP à Strasbourg m'a favorablement impressionné. Il remet les pendules à l’heure car elle a laissé de coté les problèmes économiques qui se résument finalement a une stratégie toute simple : il s’agit de se désendetter et de redevenir compétitifs en faisant des économies et en allégeant les charges, tout en préservant la paix sociale.
    Et bien entendu l’objectif est de sortir au plus vite de la prison européenne qu’est l’UE ; revenir au principe de l’agir local tout en pensant global.

    Pas une mince affaire pour ce qui concerne les deux autres candidats qui s’opposent à elle et qui sont conjointement responsables du drame.
    Nicolas et François n’ont que des différences de méthode pour la mise en œuvre et ne sont crédibles ni l’un ni l’autre, enfin nous pouvons nous demander pour quelles raisons ils n’ont pas fait plus tôt ce qu’ils proposent aujourd’hui sans trop y croire eux mêmes.

    Marine Le Pen, quoi qu’en disent ses adversaires, est bien la seule à proposer une démarche économique antisystème innovante et de rupture avec 40 ans de laxisme, de pillage et de malversations.
    J’ai été frappé par l’énergie dégagée, son empathie avec le public, l’enthousiasme de ses jeunes supporters. Je sens qu’elle a déjà la force morale et la compétence, je pense qu’elle trouvera très vite le chemin de la légitimité, surtout si elle s’engage résolument sur le terrain des valeurs sur lequel elle peut rassembler toutes les droites.

    J’ai été très sensible aux thèmes développés ayant trait à l’identité, mais il faut aller plus loin : le rappel à NOTRE mémoire, à une forme « naturelle » d’organisation sociale plus « locale » plus « subsidiaire », moins globalisante. Une certaine mentalité jacobine et centralisatrice me fait craindre que ce ne soit pas dans les « fondamentaux » de Marine.

    Enfin il faut rappeler que c’est l’évolution culturelle qui nous façonne, qui produit des différences à la fois psychologiques et biologiques entre populations et que par conséquence l’immigration et l’islamisation sans contrôle et sans régulation est un non sens absolu qui nous conduit tout droit vers la guerre civile ethnique et religieuse.

    Je ne comprendrais pas la moindre faiblesse de la part du FN sur ce thème.

    Je suis à 60% en accord avec le projet et le programme du FN pour ces présidentielles ; c’est largement suffisant pour soutenir sa candidate et pour peu qu’elle tienne compte de nos remarques, NOUS devrions l’emporter sans difficultés !

    Bonne chance à la France et à l’Alsace…

    Francis NERI
    http://semanticien.blogspirit.com
    10/02/12

  • Nationalisme, patriotisme, globalisme et localisme.

    Il est nécessaire de les distinguer. Le patriotisme est important et utile, mais le nationalisme il faut s’en méfier, car il peut encore conduire à des conflits d’un autre âge.

    D’autre part, il ne faut pas s’étonner de la réapparition de l’identité nationale que nous mettons en avant comme contre feu à la globalisation et à la menace de débordement migratoire.
    L’illusion gravissime serait de continuer à ne pas prendre en compte les réalités culturelles historiques des peuples et de penser que la démocratie est appelée à remplacer partout le totalitarisme ou des régimes répressifs.

    Il existe des cultures différentes et toutes ne mènent pas à la démocratie et aux droits de l’homme. Il serait vain de vouloir continuer à les imposer en particulier par la force.
    D’autant plus que, hier encore, nous avions comme repère en France les valeurs judéo-chrétiennes matinées des « lumières » et que celles ci sont également en perte de vitesse.

    Dans un tel contexte, le libéralisme occidental sombrera et peut faire place à un nouveau totalitariste à base d’idéologie « islamo-gauchiste » (dont Mr Mélenchon serait un des moteurs) si continuent à croitre les inégalités et le diktat d’une élite qui impose ses vues sans concertation avec la complicité passive et criminelle des « contre pouvoirs », en particulier les syndicats et les partis politiques se disant d’opposition.

    D’autre part, il ne faut pas se mêler des affaires des autres pays car nous n’avons plus la responsabilité, ni les moyens, de porter des valeurs qui ne sont nullement absolues d’autant plus que nous mêmes y avons renoncé en grande partie …nous avons plutôt à nous efforcer d’en retrouver la plupart et d’en faire des guides moraux et éthiques pour l’éducation et la socialisation de NOS enfants.

    Nous avons devant nous, ici en France et maintenant, un nombre considérable de défis à relever dont celui de la résistance au totalitarisme islamiste importé qui est l’aboutissement de dizaines d’années de compromissions étayées par les droits de l’homme, le politiquement correct et la soumission de la gauche comme de la droite, pour des raisons purement électorales, au processus migratoire et islamisant.

    Le défi suivant est local et global. Il est à la fois civilisationnel, culturel, social, économique, financier, industriel, écologique …pour les principaux facteurs.
    Et tous ces facteurs entrent en cohérence et sont si entrelacés qu’il faut tirer avec prudence les fils de la ficelle « systémique » pour en suivre les interactions et les rétroactions.

    En conséquence, ce qu’il nous faut dénoncer sans ambigüité c’est le centralisme « jacobin » qui maintient en place un pouvoir central vertical déconnecté des réalités humaines et locales.

    Le système de « l’UE » en est le parfait exemple. Il n’y a pas de réponses locales dans les décisions de l’UE ; il n’y a que des réponses globales qui intéressent la « globalisation » C’est sans le moindre sens pour les citoyens Français pour une technostructure qui ne produit que des normes sans rapports avec leurs intérêts.

    J’invite les Français à « agir local tout en pensant malgré tout global ».
    A s’organiser en réseau(x) à partir d’une base horizontale (groupes locaux sur le principe d’une organisation fractale), à penser que les problèmes LOCAUX ainsi que les problèmes nationaux ayant une incidence sur les locaux doivent être résolus par les locaux avec l'aide du national, voire du global ...subsidiarité.

    La déconstruction française se révèle effectivement être une démolition.
    La réponse (la reconstruction) viendra des communes, des départements et des régions. C’est à partir d’elles que nous pourrons IMPOSER nos choix au national et au delà au global.

    Commençons par les municipales et faisons des choix AVISES !
    24 11 19
    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/