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Le systémicien - Page 225

  • Effondrement, comment l’éviter ?

    «  Tout ce qu’on sait aujourd’hui, c’est qu’on est face à une redoutable et destructrice boucle de rétroaction positive « globale », qui s’alimente à partir de sous-systèmes eux mêmes soumis à des boucles de rétroactions positives allant dans le même sens »
    Francis NERI

    Si nous voulons faire de la prospective afin d’introduire de la remédiation, de la régulation et du contrôle sur le système global,  il convient donc de penser, puis d’établir un modèle global, planétaire, d’analyse systémique intégrant, pour le moins, les sous systèmes suivants : l’économie et la finance, l’écologie, le climat, la démographie, la production et l’affectation des ressources énergétiques et alimentaires, la consommation.

    Le défi de la « complexité » que ce projet illustre consiste tout d’accord à admettre que nous ne pourrons pas nous débarrasser de la complexité apparente des phénomènes humains et, que l’incertitude, le désordre, la contradiction, la pluralité, la complication font partie de la problématique générale et donc de la solution.

    La méthode de l’analyse cartésienne de réduction de la complexité à des composants élémentaires est adaptée à l’étude des systèmes stables constitués par un nombre limité d’éléments en interactions linéaires décrites par des lois mathématiques proportionnelles, additives. Mais elle ne convient pas pour l’étude des systèmes,  passé un certain niveau de complexité, d’incertitude et de logique émergente, comme c’est le cas en biologie, en économie ou dans les systèmes sociaux.
    Une autre approche est requise l’approche systémique  fondée sur de nouvelles représentations de la réalité prenant en compte la complexité du cosmos, des organismes vivants, des sociétés humaines, et des systèmes artificiels conçus par les hommes.
    La systémique nécessite l’appréhension concrète de concepts qui lui sont propres : vision globale, système, niveau d’organisation, interaction, rétroaction, régulation, finalité, évolution.
    Elle prend forme dans des processus de modélisation, qui utilise le langage graphique et permet l’élaboration de modèles qualitatifs (en forme de « cartes » ) et la construction de modèles dynamiques simples et simplement quantifiés ( algorithmes).

    La démarche systémique actuelle, grâce aux réseaux sociaux et les immenses possibilités d’interactions qu’ils permettent, ne doit plus être réservée à quelques têtes pensantes de la mondialisation qui l’utilisent afin d’assurer leur domination oligarchique qui nous conduit à l’abime.
    L’approche systémique peut être utilisée par chacun d’entre nous en tant que comportement de la personne qui agit pour PENSER le système, mais aussi pour élaborer ensemble le comportement à mettre en œuvre par les acteurs qui veulent utiliser ce « nouveau savoir ».

    Quitte à l’imposer à nos « acteurs » politiques qui font semblant de l’ignorer pour mieux nous en imposer les aléas !

    C’est l’objectif  et la « finalité » que je vous propose et pour cela, formons CE système : « Un ensemble d’éléments en interaction dynamique, orienté en fonction d’un but, d’une finalité »


    Francis-claude Neri


    01 01 17  
              

  • La mondialisation en échec ?

    Quelles qu’aient pu être les intentions initiales mises en avant par les dirigeants américains depuis le 11 septembre, la guerre dites « contre le terrorisme » est destinée à protéger l’accès au pétrole, notamment dans le Golfe et dans le bassin de la mer Caspienne.

    Depuis que le roi Fahd, d’Arabie saoudite, a décidé après l’invasion du Koweit par l’Irak  en 1990 d’autoriser les Américains à utiliser son pays comme base pour attaquer l’Irak, nous avons eu une réplique immédiate des extrémistes saoudiens dirigés par Ben Laden qui voulurent renverser la monarchie et à chasser les Américains du pays.
    La « suite » n’est tout au plus que des répliques, comme la volonté américaine de détruire le réseau Al-Qaida en Afghanistan, motivée également par la nécessité de protéger la famille royale saoudienne afin de garantir l’accès américain au pétrole de ce pays.

    La Libye, la Syrie, le Mali, y compris les « printemps arabes » ne sont que des conséquences de cette « cause des causes ».
    Mais c’est surtout l’invasion de l’Irak qui étendit le désordre et la violence à travers tout le Proche Orient et au delà …et pourtant ce ne fut pas les mises en garde qui ont manquées ce qui n’affecta pas le moins du monde les dirigeants Américains. 


    Il est temps que ceux ci cessent de jouer aux apprentis sorciers. Le Président TRUMP semble l’avoir compris …espérons le, car la rétroaction contre les USA et leurs alliés risque d’être encore plus violente que ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

    Francis-claude Neri

    24 12 16           

  • Si tu savais petite Najat

    Il faut s'appeler Jean d'Ormesson pour avoir ce talent !!!

    Si tu savais Najat, comme on était fiers et heureux, nous les Rinaldi, les Fernández, les Ribolowski, les Sebban, les Ayache, les Piemontesi, les Van de Kerkof, nous les Bernstein, les Bogossian , les Campana, les Suchodolsky ... d’écouter, les doigts encore douloureux et engourdis par la bataille de boules de neige de la récré, notre maître d'école nous parler de nos ancêtres gaulois qui avaient combattu les armées de César à Alésia et de nos ancêtres Francs qui avaient fait de Clovis leur roi.

    Si tu savais petite Najat, ministre inculte de l’Éducation Nationale, comme c'était bon, pour les petits français de neuf ans que nous étions, de faire mordre la poussière aux Anglais aux côtés de notre ancêtre Bertrand Duguesclin, connétable de France, de chevaucher aux côtés de notre ancêtre Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche.

    Si tu savais prétentieuse Najat, toi qui reconnais ne lire qu' un livre par an mais traite les membres de l'Académie Française de "pseudo z'intellectuels", comme c'était pénible pour nous de souffrir en sonnant du cor avec notre ancêtre Roland le Preux, mortellement blessé à Ronceveaux en assurant les arrières de Charlemagne, comme c'était grisant de partir pour les Croisades avec notre ancêtre Saint Louis, sans oublier les exploits de Charles Martel arrêtant les Arabes à Poitiers...

    Évidemment que nous savions, nous qui avions des noms si difficiles à prononcer ou à écrire, que nos héros n'étaient pas nos ancêtres et que nos ancêtres avaient eu d'autres héros....

    Mais c'était si bon de croire le contraire, rien qu'une heure par semaine.

    On était si fiers de faire partie spirituellement de cette Histoire-là.

    Penses-tu, inculte, haineuse et revancharde petite Najat, que ton cerveau formé dans les années Mitterrand et lessivé depuis trente ans à l'eau de Javel de SOS racisme et de Terra Nova, sera capable un jour de comprendre cela ?

    Claude Ptityam Richard

    16 12 16