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Le systémicien - Page 449

  • La Cinquième Montagne

    Je viens de relire Paulo Coelho et son ouvrage : « la Cinquième Montagne » Comme dans tous ses livres, cet auteur merveilleux nous ramène sans cesse sur le chemin de notre « Légende personnelle ». La question est de savoir s’il y a véritablement un espace pour la vivre. Si non, faut-il alors abandonner notre rêve ?

    Certains évènements sont-ils placés sur notre route pour nous faire revenir sans cesse sur le chemin de cette légende ?

    Existe t-il  sur terre un unique chemin pour chacun d’entre nous et que nous sommes seuls à pouvoir parcourir ? Pouvons nous choisir de ne pas l’emprunter ?

    Je considère pour ma part que cela ne change rien à notre situation d’être humain, que l’on croit au  destin ou à un déterminisme quelconque, que l’on y voit la main de Dieu, du hasard ou de la nécessité,

    Ce dont il s’agit c’est de changement nécessaire. L’homme doit changer en lui et dans ses pratiques, c’est incontestable ; il a comme souvent dans son histoire à nouveau le dos au mur. Il doit également faire évoluer les systèmes qu’il a contribué à ériger.

    Paulo Coehlo nous dit que « Tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre désir de changement » en nous enseignant les leçons nécessaires pour nous permettre de relever les défis placés sur notre route. Il ajoute toutefois que  nous avons le choix entre changer, de part notre volonté, ou de subir le feu de la puissance divine. Dans ce cas, il nous faut payer le prix fort pour reconstruire sans que tout ne redevienne comme avant, sinon tout est à recommencer.

    La tradition, selon lui, n’est pas bonne à suivre éternellement, et ceux qui savent la remettre en cause font partager leur « Légende personnelle »  au plus grand nombre, construisent des bateaux plus rapides pour conquérir les mers, des instruments plus puissants pour se protéger, se développer et ils dominent le monde visible.

    Finalement, quel que soit notre système de pensée, notre culture, que nous soyons croyant ou athée,  socialement et collectivement, nous sommes tous étroitement dépendant les uns des autres, de nos contextes et de notre écosystème. Notre responsabilité d’être humain nous donne obligation de veiller aux intérêts supérieurs du vivant, de notre environnement et pour cela, rien ne sera possible sans un changement profond de nos attitudes et de nos comportements.

    Afin d’y parvenir, nous avons à notre disposition un certain nombre de moyens et d’outils. Les premiers d’entre eux sont : l’éducation, la formation, la socialisation.

    Les outils du second groupe consistent à revisiter nos pratiques, nos codes de conduite et réguler les systèmes sociaux, économiques, énergétiques etc. 

    Le tout est à mettre en convergence et en cohérence.

    Je partage la proposition de Grégory Bateson qui considère que : « Dans une perception écosystémique du monde, la condition sine qua non de toute vie sociale, n’est pas la compétition, mais la coopération. Mais le prix d’une telle conception du monde, c’est qu’il faut remplacer la notion d’objectivité par celle de responsabilité. »[1]

    Après avoir « subi » le monde, nous en sommes devenu responsables.

    Tant que nous nous percevrons comme des êtres séparés, de la nature, des uns des autres, de « Dieu », l’univers sera un objet exploitable, et nous serons des Homos Rafistolatus selon l’expression de Vlady Stevanovitch.

    Nous sommes entré dans une phase de l’histoire humaine ou l’homme doit changer et abandonner nombre de ses pratiques, de ses attitudes et de ses comportements.

    Nous avons les moyens de le faire, les prémices de la tragédie nous ont largement alerté et depuis fort longtemps. Nous avons ignoré les signes qui nous étaient adressés.

    Dieu, le  hasard ou la nécessité devront-ils se montrer aussi cruels que dans ces temps bibliques sur lesquels Paulo Coehlo nous invite à la réflexion. Avant lui, il y eu  Montaigne et Stephan Zweig et bien d’autres encore. Nous n’avons guère entendu leurs cris d’alarme devant la montée des barbaries.

    Pouvons nous aujourd’hui, tirer enseignements  à partir, par exemple de quelques prémices à reconsidérer :

     

    01. Nous luttons contre l’environnement.

    02. Nous luttons contre les hommes.

    03. L’individu précède le groupe, le groupe la nation, la nation l’espèce.

    04. Nous avons le contrôle de notre environnement.

    05. Nous pouvons repousser indéfiniment nos frontières intérieures et extérieures.

    06. Le déterminisme économique détermine le social, l’écologique, le vivant.

    07. Le progrès technique résoudra nos problèmes au fur et à mesure.

    08. Tout est déterminé à l’avance.

    09. Ce que nous pensons est la réalité.

    10. L’histoire se répète éternellement

    Etc.

    Inversons simplement ces axiomes pour qu’ils deviennent des « non-axiomes » c'est-à-dire des incertitudes, des systèmes ouverts vers l’avenir et nous avons notre réponse.



    [1] G. Bateson, Vers une écologie de l’esprit, P250

  • Et si Malthus avait raison ?

    Curieuse convergence des esprits et ravie de trouver quelqu'un qui partage si largement mes points de vue concernant la démographie.

    Et si Malthus avait raison ?

    Il faudrait diminuer de moitié la population mondiale pour que la planète survive. Comment ? Tout est là. Je me bats pour le vivant et le respect de ce qui existe encore.

    Allez dans www.chasse-a-courre.com Vous comprendrez ce qui se passe, en partie.

    Cordialement

    Ecrit par : Elena Lacroix  25/07/2008

    Le malthusianisme selon Wikipédia est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par les travaux de l'économiste britannique Thomas Malthus (1766–1834). Le terme est utilisé pour la première fois par Pierre Joseph Proudhon en 1849. Pour Malthus, seule la procréation des familles peu sûres de pouvoir nourrir leurs enfants devait être restreinte, et ceci par une chasteté volontaire fort éloignée des méthodes anticonceptionnelles et antinatales qui seront pourtant désignées ultérieurement comme néo-malthusiennes. Les préoccupations écologiques renouvellent aujourd'hui la problématique malthusienne. Ainsi, certains, comme le commandant Jacques-Yves Cousteau, voient dans l'excessive population humaine le principal obstacle à la sauvegarde des espèces animales et végétales.

    Bonjour,

    Merci, Amie du vivant, de votre commentaire qui fait de vous une alliée dans cette recherche du changement et qui me permet de développer « notre point de vue »

    J’ai suivi votre conseil et me suis rendu en visite sur votre site que je vais ajouter à la liste de ceux que je recommande et visite régulièrement comme par exemple C.V.N. que vous connaissez déjà.
    Permettez moi de vous dire, avant toute chose, que je n’appartiens (le mot m’a toujours semblé inconfortable et dangereux pour ma liberté de penser) à aucun parti, aucune idéologie, aucune religion. J’essaie de porter aux évènements, choses et au vivant MON regard et MA main et ce n’est pas une mince affaire que de se débarrasser de ses préjugés et de ses jugements de valeur.
    Vous ayant précisé « d’ou je parle » je puis vous donner, puisque vous m’y invitez, mon sentiment sur votre site.

    A partir d’une « entrée », la chasse à courre, vous abordez non seulement la défense des animaux, mais également les raisons pour lesquelles la chasse à courre doit être interdite et les animaux défendus.
    Globalement, vous dites que sauver l’animal, c’est sauver l’homme et, poursuivant votre raisonnement, vous soutenez que pour sauver l’animal et l’homme, il faut réduire le nombre des hommes, car « il » pollue l’eau, les végétaux, « il » détruit l’habitat animal naturel, l’urbanisation mite le territoire, la circulation routière etc. Bref l’animal est « la proie sans défense de la croissance et du développement sans fin ».

    Vous avez raison, car ce que « l’on » fait à l’animal, « on » le fait aussi à l’homme. Nous voilà donc d’accord sur l’essentiel.

    Nous sommes trop nombreux, hommes et dans certains cas les animaux (par exemple les hommes, les pigeons et les rats dans les cités fortement urbanisées).

    Commençons par « réduire » les hommes ! Et là vous posez la question qui tue si j’ose dire :

    « Comment ? Tout est là » Se battre dites vous encore ! Mais je dirais : Pour aller ou ? Comment ? Avec qui ? Pour ma part, je pense :

    1) Que nous ne changerons pas les hommes car ils sont pris comme l’animal dans la nasse de leurs attitudes et de leurs comportements. Nous pouvons tout au plus changer leurs pratiques et de ce fait les systèmes au sein desquels ils évoluent.

    Il y a moi et le système, disait Thomas Crown, un banquier qui pensait que le système financier devait changer, mais c’était au cinéma.

    2) Vous parlez aussi de l’école et de l’éducation et là encore nous nous rejoignons, car si nous ne voulons pas que l’homme se massacre, ou que quelques uns massacrent ce qu’ils considéreraient comme un excédent sans valeur, nous devons l’éduquer, le former, le socialiser.

    Par exemple, lui apprendre que ce n’est pas en ayant 12 enfants, avec chacune des femmes qu’il aura pu s’acheter, qu’il pourra assurer ses vieux jours, parce qu’il les programme déjà pour une mort certaine et rapide et qu’ils ne lui seront d’aucune utilité. Nous pouvons aussi mettre à sa portée les outils de la régulation des naissances, ou encore lui réapprendre à recultiver son champ. Si Monsanto nous laisse quelques semences.

    C’est donc bien des pratiques qu’il faut faire évoluer : faire des enfants, cultiver son champ ; et des systèmes qu’il faut changer : celui du « fellah », celui de l’alimentaire.

    3) Vous traitez ensuite le problème des valeurs.

    Je crois, en effet, que nous devons réexaminer au plus vite quelques unes des valeurs qui ont fait notre culture.

    D’autre part, si nous devons en examiner d’autres, nous devons veiller à ce qu’elles ne nous soient pas imposées. Une culture est basée sur des valeurs. Dire celles que nous voulons porter, se rassembler autour, les promouvoir et les défendre sans violence, voilà encore un point d’accord entre nous.
    4) Voilà pourtant, un défaut d’ancrage qui me pose problème. Je le retrouve parfois dans l’esprit de ceux qui, souvent, me sont le plus proche par leur sensibilité.

    Vous parlez par exemple de « l’opportunisme politique du locataire du Palais de l’Elysée, brandissant au gré du calendrier les fantômes indignes de l’humanité »

    Je suis persuadé que s’en prendre aux hommes, à leurs convictions, leurs idéologies n’apporte rien et surtout ne permet pas de rassembler, mais d’opposer. Il faut penser et espérer que le Président est sincère et qu’il n’ignore rien de la situation, qu'il faut lui donner crédit, car la plupart de temps une telle mission grandit l'homme qui la porte et l'en rend digne. Sans cela, soupçonnons que Messieurs Nicolas Hulot, ou encore Bernard Kouchner ne seraient pas en son équipage.

    A nous de persuader et convaincre ceux qui hésitent, Président compris, à partager des convictions et réponses «factuelles », comme dit un ami, que nous sommes en mesure d’apporter à la situation, par nos actions de terrain. Réponses que le Président et son équipe n’auraient pas trouvées. A l’aider à appliquer celles qu’il met en œuvre et qui nous semblent correspondre à la situation. Penser aussi que nous n’avons pas toutes les données du problème et que la réalité que construisons est la nôtre, pas la sienne.
    Donc et pour conclure, rien ne sert de combattre l’Homme, ni de vouloir le changer, il faut par contre changer ses pratiques, réguler les systèmes déficients qu’il a lui même élaborés et le diriger plus fermement jusqu’au moment espéré ou il sera en mesure de se changer lui même, ce qui n’est pas pour demain.
    Pour ce qui nous concerne, notre devoir est de nous rassembler, de rencontrer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette lutte pour la préservation du vivant dans sa globalité et sa totalité. Il faut rassembler au delà de nos divergences, de nos idéologies, de nos convictions, droite, gauche, centre, religions, cultures, races. Nicolas Sarkozy, le Pape, vous, moi, les autres, les animaux et les plantes, avons tous une épée suspendue au dessus de nos têtes et nous savons que nous ne serons pas tous sauvés.
    Hélas, les humains sont multitude et la multitude est irresponsable et coupable. Elle cherchera toujours à satisfaire ses besoins, ou ses désirs à court terme, quelles que soient les conséquences pour le groupe ou pour l’espèce. Alors, les animaux, les plantes, l’environnement…. !

    Nous devrons donc faire taire nos divergences, cesser de récriminer contre un tel ou contre une telle, qui s’empressera de nous retourner le compliment avec des arguments qui valent souvent les nôtres, par exemple : « Après moi le déluge » vaut bien dans, l’indifférence de l’univers envers le bien ou le mal « Aimez vous les uns les autres »

    Personnellement, je préfère la seconde, c’est la raison pour laquelle je n’irai pas vitupérer contre le Pape, sous prétexte qu’il voudrait « récupérer l’écologie », pas plus que je gronderai contre le Président qui à eu le mérite de s’ouvrir à l’écologie ce que nul n’a fait, je pense, avant lui !

    Pour le reste, c’est à nous de jouer, de faire de la « politique », et en faire pour moi, n’est pas de fabriquer un nouveau parti et de s’y enfermer ; c’est d’être nombreux pour constituer une grande force de proposition et d’action, ensuite de choisir parmi les problèmes qui nous prennent à la gorge le plus urgent et, celui qui nous rassemble le plus.

    C’est peut-être ce que tente actuellement Monsieur Nicolas Hulot. Si cela était, je lui souhaite d’en avoir l’énergie, la compétence et le statut, que personnellement je lui donne bien volontiers

    Vous avez deviné, l'une de mes priorités vise le contrôle de la démographie, car je crois que si nous réglons ce problème, les autres seront également bien prés de leur solution. C’est l’objet de la chronique à laquelle vous avez aimablement répondu, de ma démarche et de mon engagement.

    Amicalement

    Francis NERI

  • Lettre à un ami « égaré »

    Bonjour Pierre[1],

    Tu m’invites à participer à un « cercle du silence » organisé Place Kleber à Strasbourg pour les sans papiers par quelques gauchistes excités » et autres syndicalistes de l’Education Nationale qui doivent s’ennuyer durant leurs longues vacances scolaires. 

    Je te remercie, mais je ne suis pas à Strasbourg et j'ai fort peu de temps car les rencontres que j'anime m'en prennent beaucoup. Mais par respect pour toi, je voulais prendre ce temps pour te dire que si j'admire ton esprit critique et ta méfiance envers les médias, les pouvoirs, Sarkozy et la droite, le 11.9 etc. et que je partage ton désir d'approfondir et de ne pas se laisser manipuler (porter sur les choses et les gens SON regard et SA main), je trouve que ta réserve, ta douce "paranoïa" comme tu dis toi même est par trop sélective. 

    Pour ma part, je me méfie de ces "cercles du silence" mis en scène par des individus de la gauche en déshérence et de la gauche extrême ou tes amis d’un certain « collectif », par exemple, qui voudrait accueillir tout ceux qui ne se sentent pas bien chez eux pour des raisons diverses et qui viennent en plus nous donner des leçons de civisme, de démocratie, de liberté etc.. (Il y a pas mal d'individualités de ce type dans certains Centres Sociaux ) et nombres d'associations de gauche. Ils sont excédentaires dans l'Education Nationale. Personnellement je suis contre le fait de régulariser les sans papiers.

    Leur culture, dont tu nous parles, ne m'intéresse que dans la mesure ou ils ne viennent pas contester la mienne ou de ce que mes ancêtres ont fait AVEC les leurs. Je pense que l'immigration clandestine, sinon l'immigration tout court doit être stoppée. Elle n'est utile qu'aux marchands de sommeil, aux barbares intégristes  et aux esclavagistes modernes comme par exemple le fils de Khadafi (toi qui est si bien informé tu dois être au courant) Et, par charité, mais aussi parce que ce n’est pas du même niveau, je ne m'étendrai pas sur Ségoléne qui faisait travailler au noir ses salariées.

    Bref et pour faire court, je dirai qu'il est temps de cesser de faire dans le mondialisme, le bien penser, le tiers mondisme et le socialo communisme moyenâgeux. De penser que les immigrés sont bons et que nous sommes mauvais. Il est  urgent  de s'occuper de nous en temps que membres du vivant et non pas d'un pays, d'une caste, d'un parti, d'une religion ou d'une ethnie et de nous reprendre.

    Nous n'avons rien à gagner avec le multiculturalisme sinon à notre disparition. Bref, cessons de nous tirer des balles dans le pied, sinon dans la tête. Pensons plutôt à réduire la population mondiale et en particulier celle des pays qui nous expédient leur surplus de population.

    Nous sommes déjà 6 milliards et nos enfants auront à faire face à trois milliards de plus d'ici 2040. Je ne serai plus là. J'espère bien (et je sais que tes amis du Collectif Justice aussi, qui croient encore se faire un nom sur une extrême droite qui n’existe plus que dans leur imagination) Mais mes enfants oui, alors, pour eux et pour ceux que tu aimes, disons "halte à la croissance" et refusons "après moi le déluge" comme j'entends dire de plus en plus souvent par des gens " de gauche" et de "droite». Luttons pour cela à commencer par la croissance démographique. Aidons ces peuples à réguler leur population et à s'inscrire dans une économie régionale adaptée à leur écosystème. Enfin faisons s'élever leur niveau de conscience, par l'éducation, la formation et la socialisation.

    Une tache immense nous attends tous. C'est l'objectif de l'IESE qui comme tu le sais, puisque tu en fais parti, depuis longtemps mène ce combat. Car hélas, nous en sommes là en France : l'acculturation, l'éducation et la socialisation nécessaires et prioritaire avant tout (le dernier faisant clairement état d'intégration à nos valeurs et à notre culture). C'est notre devoir de Français, d'Européens et de Citoyens du Monde et c'est ce que j'attends des membres de l'IESE et de ceux qui y travaillent en réseau avec nous et qui sont de plus en plus nombreux.

    Amicalement

    Francis NERI

    25 juillet 08



    [1] Le prénom a été changé.