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Le systémicien - Page 446

  • L'avenir

    Si l’avenir n’est inscrit nulle part, construisons le au présent !

     

    Les rationalistes croient avec Tocqueville que le système le plus démocratique est celui qui associe une solide  centralisation de l’autorité gouvernementale à une forte décentralisation administrative ; ils imaginent volontiers avec Max Weber que dans les sociétés qui ne sont plus structurées par des croyances religieuses, le « polythéisme » des valeurs peut être résolu par un processus de rationalisation qui tend à sélectionner les meilleures idées, les meilleures institutions et les meilleures pratiques sociales. (Ex : droit de grève, abolition de la peine de mort !) Bref, un espèce de passage obligé de la raison et de la forme dans lequel l’ordre se retrouve dans le désordre, quoi que l’on face l’on suit un chemin qui se trace lui-même. De toutes façons, nous serions déterminés.

     

    Mais cette sélection des pratiques et des valeurs « universelles » et universellement appliquées, peuvent elles encore s’opérer à l’heure de la globalisation et du heurt des valeurs et des cultures ?  Ces dernières fortement antagonistes,  bouleversent tous les domaines, démographique, économique, social, culturel, cultuel, dans une société de la communication immédiate qui ne laisse plus le temps de la réflexion et où prime la satisfaction du besoin individuel ?

    Le relativisme, voire la complémentarité des valeurs est-il encore possible dans un bain multiculturel où les valeurs occidentales entreraient en résistances face au brouillage des repères qui ont fait leur identité ? Les valeurs Islamistes, par exemple, peuvent elles faire l’objet d’un accommodement avec l’identité occidentale ?

    Sur quelles bases construire une démocratie élective à partir d’une société multiculturelle au sein de laquelle des cultures s’opposeraient avec violence ?

     

    Alors, avenir ou impasse ? Quelles expériences et pratiques gagnantes pouvons nous extraire de l’histoire  pour éclairer l’avenir ? Le présent peut il construire un avenir possible sans s’y référer ?

    Tocqueville a bien affirmé sa confiance dans « l’avenir, juge éclairé et impartial » mais c’était pour ajouter qu’il arrive « hélas ! Toujours trop tard ». La crise des subprimes en est l’exemple éclatant. Cet avenir là n’était il pas prévisible et n’était il possible au cours de ce présent passé, d’influencer un avenir que l’on savait compromis ?

     

    Le sociologue propose trois pistes pour ne pas s’égarer sur des chemins hasardeux.

     

    La première : Les idées sont le moteur de l’histoire contrairement à ce que pensait Marx qui penchait pour les intérêts matériels.

    La seconde : L’éthique de la responsabilité de Max Weber qui oblige dans une perspective libérale, la raison à prendre en compte les principes sur lesquels elle se fonde, n’empêche pas que ces principes demeurent des idées régulatrices et finissent par entrer dans les faits à long terme.

    La troisième : Le vrai et principal « danger » pour l’invariance démocratique provient de petits groupes idéologiques organisés, structurés et fortement motivés. Un groupe d’hommes et de femmes décidées peuvent changer l’avenir. La majorité silencieuse n’a pas la détermination nécessaire ni l’organisation pour y résister. La catastrophe pour une démocratie est lorsque le pouvoir élu par une majorité abandonne cette dernière, se laisse contraindre par ces minorités et oriente sa politique, son action, par goût du pouvoir, convention, ignorance, démagogie, en fonction des diktats de ces minorités.

    C’est la « chianlie » disait Charles de Gaulle ! Alors faut-il désespérer des idées, de la démocratie, du suffrage universel et de l’éthique de nos élus ? Allez savoir !

     

    Retenons avec malice, et une idée derrière la tête, qu’une minorité agissante peut très bien changer le cours des choses. Après tout ce que certains font, d’autres peuvent le faire. 

  • Altruisme

    Au mois d’octobre de cette année exceptionnelle, j’avais décidé d’aller « cultiver mon jardin » en postant ce que je considérai comme une dernière note : le quart de l’humanité.

    C’était sans compter sur quelques uns d’entre vous qui, par leurs questions pertinentes me poussent à aller plus loin.

    Un ami me dit : « Nous avons la même démarche. Reste à savoir si l’individualisme ne nous empêchera pas d’unir nos efforts.

    Et il rajoute :

    La balle est dans votre camp ! »

    Je vais donc répondre sur l’individualisme et vous invite à participer au « reste »

    Bonnes Fêtes à tous !

    L’individualisme exacerbé est une déficience due à une socialisation mal conduite. L’erreur fondamentale a été de considérer que l’Homme était en mesure d’adhérer, volontairement, aux principes sociaux qui démontrent que « le tout est plus grand que la somme des parties »  (Bertalanfy : principe n°1 de la « Systémique »). Ou si vous préférez que le « sujet », cher aux psychanalystes, pouvait volontairement faire taire sa « subjectivité », s’effacer devant l’intérêt de son groupe, admettre que son groupe devait s’effacer devant l’intérêt de sa nation et que sa nation devait s’effacer devant l’intérêt de l’espèce humaine.   

    Cette notion porte une autre appellation : l’altruisme. Nous pouvons donc dire que nous souffrons d’un déficit d’altruisme.

    L’égoïsme qui procède actuellement des rapports sociaux : rupture du lien social, en particulier intergénérationnel, multiculturel, négation et destruction des valeurs qui depuis 2000 ans ...au moins, structurent notre civilisation occidentale, ne laissent que peu d’espoirs à une évolution en douceur telle que vous la préconisez.

    En effet, l’autorité nécessaire pour obtenir un changement structurel profond, et non pas superficiel, dépend de trois facteurs : l’énergie, la compétence et le statut.    

    Nous pouvons aussi considérer que « l’histoire a peu ou pas de sens et qu’une poignée d’hommes, pourvu qu’ils le veuillent, peut la déterminer » (Poniatowski)

    Si le « chef » d’un groupe restreint ne possède que l’énergie, nous voyons ce que cela donne en Afrique. L’énergie plus le statut, pensez à Hitler, Staline etc.

    Vous pouvez, si vous êtes un peu mathématicien, situer votre organisation en examinant chaque facteur isolément, puis en les combinant. Avec un peu d’objectivité vous parviendrez à vous situer.

    Pour ce qui concerne notre groupe, nous pensons avoir une certaine « compétence sociale » concrétisée dans un projet qui espère pouvoir s’appuyer sur une « constitution internationale » Nous ne manquons pas d’énergie et, enfin nous pensons que la crise écosystémique qui se déroule sous nos yeux, est une chance nouvelle pour le « changement ».

    Mais ce changement va être brutal et nous ne sommes qu’au début de la crise. Personne ne sait « comment » nous en sortirons, dans quel état et quelles seront nos chances de survie en tant qu’individu, groupe ou espèce.

    L’enjeu est considérable, aussi nous tentons d’éclairer, de persuader et de convaincre de nous rassembler sur un « projet à élaborer ensemble » non pas pour « faire un peu plus de la même chose », mais pour un changement profond de nos attitudes et de nos comportements.

    Nous avons longtemps pensé que nous pouvions y parvenir par l’éducation et la socialisation et éviter ainsi la violence de la répression qui pourrait s’exercer sur les soubresauts ethniques, identitaires, communautaristes, politiques, cultuels, financiers, économiques etc. Nous n’avons pas fait école et, les institutions, les pouvoirs publics, ceux de droite comme de gauche, nous ont superbement ignorés c’est le moins que l’on puisse dire, sinon traité de fascistes. Aussi,  la barbarie est à nos portes, sinon déjà bien installée dans la cité et dans nos esprits.

    L’Etat, considérablement affaibli, tôt ou tard, réduira les libertés individuelles et fera usage de la répression, car ceux qui nous ont conduits dans cette impasse, ne voudront pas perdre une miette de leurs privilèges ou simplement de leurs avantages sociaux.

    Les grandes masses des pays du sud, en particulier musulmanes, conduites par des leaders inconscients, fanatiques, viendront se fracasser sur les murs de nos citadelles et, croyez moi, si nous sortons vivants de cet affrontement, nous aurons beaucoup de chance.

    Ce que vous proposez, si j’ai bien compris, c’est de nous unir pour « infiltrer » les institutions et faire acte « d’influence », faire « bouger les choses » de l’intérieur et par l’autorégulation des comportements sociaux. Je crains que ce ne soit pas suffisant. Pour notre part, nous pensons à un changement beaucoup plus radical. Les constitutions qui nous gèrent sont obsolètes et c’est à un mouvement profond, en particulier à partir de la sphère économique et environnementale, auquel il faudrait procéder.

    Pour cela il serait nécessaire de se rassembler, se rencontrer, élaborer un projet et surtout, le mettre en œuvre, car si les idées ne manquent pas, je constate, hélas, que peu de groupes sont en mesure de les réaliser.

    La balle est dans notre camp.

     

     

  • Le quart de l'humanité

    Bonjour,

    J'ai reçu un grand nombre d'observations pertinentes concernant les deux notes précédentes et je sais que je devrais répondre personnellement à chacun d'entre vous. Pourtant vos remarques manifestent globalement les mêmes préoccupations que Michel, Anne de Provence ou Claude Heidet, et je les remercie particulièrement d'avoir pris la peine de s'exprimer sur ce blog.

    Ma réponse, c'est : "le quart de l'humanité" Je dirai à Michel que pour ma part, je reste très optimiste, après tout l'humanité à survécue à des crises encore plus terribles et, c'est souvent au fond de l'abîme que l'on trouve les ressources pour remonter. Qu'il ne s'inquiète pas trop pour ses enfants. S'il les a correctement élevés, c'est à dire en les rendant le plus responsables possible, ils ont des grandes chances de s'en tirer dans un monde qui sera le leur. Claude lui, pense peut être un peu trop en noir et blanc. Parfois c'est l'Occident le méchant, parfois le Sud qui est gentil, exploité etc. A mon avis les choses sont plus complexes et après tout ne demandons pas à nos enfants de porter la robe de bure, ils en ont assez sur le dos. Anne de Provence est fidèle à elle même, une fantastique générosité et l'amour des autres. J'ai pour vous Madame beaucoup d'estime. Vous me faite penser un peu à mon amie Françoise, celle qui écrit de si jolis petits poèmes sur son blog.

    Le quart de l'humanité

    Nous sommes un peu plus de 6 milliards sur cette planète que j’aime bien, personnellement. Si j’ai été maltraité par la vie, je m’en estime responsable et je n’éprouve aucune rancune envers ceux qui ont contribué à mes coups durs. Je n’avais qu’à être plus attentif et me garder. J’aurai pu aussi écouter ceux qui tentaient de me dissuader d’emprunter des chemins périlleux.

    Je n’ai jamais eu besoin de la solidarité de qui que ce soit et si je perçois une retraite qui me suffit, bien que modeste, je l’ai constituée grâce à mon travail. Bref, je ne dois rien à personne en particulier. Je suis héritier de cette civilisation occidentale qui a construit mes parents et qu’eux mêmes ont construit et j’en suis fier.

    Je ne suis pas naïf pour autant, et ma mémoire est encore vive. Je suis assez âgé pour avoir vécu la colonisation et la décolonisation, la fin de la dernière guerre mondiale, celle d’Indochine et plus précisément l’Algérie.

    Bref, grâce à une certaine lucidité et la fin de nombreuses fictions idéologiques, ainsi que de mes illusions, en particulier socioéducatives ou socioculturelles, comme il vous plaira, je reste persuadé de la supériorité des valeurs occidentales, du libéralisme et de la mondialisation, du pragmatisme et du bon sens.

    La société libérale endigue la frustration des masses et la fait consommer. La planification socialiste canalise la violence populaire et la transforme en destructions révolutionnaires. Entre la planification et la libre entreprise, comment choisir  et le faut-il ?

    Depuis le temps que je me pose cette question, je n’ai toujours pas la réponse.

    Je ne suis pas mère Thérésa, et de loin, mais depuis de nombreuses années, je tâche de rendre simplement un peu de ce qui m’a été généreusement accordé : la liberté de penser et d’entreprendre, un emploi épanouissant, une vie familiale heureuse, deux beaux enfants, un logement décent, l’éducation, la santé et même la sécurité, cette grande illusion.

    Trop beau pour être vrai pensez vous ? Eh bien non ! J’ai eu mon lot de difficultés et de coups durs, mais je dois avoir un potentiel de « résilience » suffisamment élevé et puis, tout ce qui m’arrive est humain et, j’aime ce sentiment d’appartenir à cette drôle d’espèce au sein de laquelle j’ai rarement eu froid.

    Ce qui « m’interpelle » et m’inquiète, en fait, ce n’est pas l’avenir de l’Occident, du Tiers Monde, du Sud ou des traders américains, même si les conséquences des attitudes et des comportements des uns et des autres interagissent avec les nôtres et nous conduisent à une nouvelle conflagration planétaire et une catastrophe écologique.

    Ce qui m’inquiète, c’est l’avenir de mes enfants et par conséquence, celui de ceux avec qui ils vont vivre au sein d’un environnement qui risque fort de devenir très inhumain. Voilà, la boucle est bouclée et je suis reparti pour un tour.

    Ainsi, je souhaite qu’ils aient les mêmes chances que moi et qu’ils sachent apprécier le fait d’être nés du bon côté de la planète.

    Pas une seconde je me poserai la question de savoir si le monde que je vais bientôt quitter et qui me convient si bien a quelque chance de leur plaire. Probablement, me dis-je enfin, qu’il vaudrait mieux les laisser faire. S’ils le souhaitent, à eux de maintenir cette « qualité » de vie qui, finalement, n’est peut être qu’une illusion.

    Après tout, les ouvrages de science fiction nous montrent des hommes vivants dans des univers complètement artificiels ou virtuels et ils ne semblent pas y être si malheureux. Que désiraient nos ancêtres des cavernes ? Un ours (c’est beaucoup je sais ) à chaque repas disait je ne sais plus qui et cela suffisait à leur bonheur.

    Alors, les abeilles, les petits oiseaux, les champs de coquelicots pleins de papillons et les torrents pour la baignade, ne leur manqueront pas s’ils ne les connaissent que virtuellement sur leurs écrans plats. Tout au plus ressentiront-ils une vague nostalgie, un souvenir qui n’est même pas le leur.

    Vous voyez, je fais de l’anthropocentrisme, et plus grave, une identification. C'est-à-dire que je fabrique un futur qui n’existe que dans mes préjugés.

    Quels sont-ils en fait ces préjugés ?

    Le premier, et finalement le plus essentiel, qui me vient à l’esprit c’est qu’il faut réduire la population mondiale à un niveau acceptable. Moins nombreux, mes enfants et leurs copains, leurs copines auront plus de place, plus d’oxygène, plus de nourriture etc.

    C’est ma première « réalité » et, elle ignore les notions de colonialisme, d’esclavage de croisades ou de conquêtes. Que ceux qui veulent faire mettre la robe de bure à mes enfants, les poussent à s’excuser des crimes que j’aurai commis, commencent par balayer devant leur porte. Si les donneurs de leçons, qui malheureusement sont souvent ceux de la 5eme colonne, des « porteurs de valises », faisaient preuve d’un peu d’objectivité et de « reconnaissance du ventre », ils constateraient que la barbarie, le pillage des ressources, le meurtre, l’oppression, la dictature venaient, et viennent toujours, majoritairement des peuples sales, incultes et barbares.

    Attila, Gengis Khan et quelques autres plus récents de leurs « chefs » ont vécu pour nous le rappeler, eux qui ont fait de l’invasion et du massacre une technique « d’immigration » à côté de laquelle la colonisation est une plaisanterie.

    Il n’appartient pas à mes enfants qui ont enfin abandonné le comportement « fellah »[1] de réduire leur population, mais d’oeuvrer à juguler la population du sud.

    Lorsque les limites sont atteintes, les premiers à payer le prix sont les plus faibles, les moins préparés, ceux qui, ne sont ni fourmi ni cigale, qui dépendent toujours des autres.

    Ces autres, mes enfants et leurs copains/copines, qui n’auront jamais été les esclaves d’une société de consommation et de spectacle dont nous voyons enfin l’effondrement, savent à présent qu’il n’y en aura pas assez pour tout le monde et, cela je crois qu’ils l’ont compris avant moi !

    A tout prendre, la crise écosystémique mondiale est pour eux une bonne chose, table rase, un nouveau départ, un monde nouveau et vierge à construire, que du bonheur !

    Il n’y a plus que les soixante-huitars nostalgiques, les socialopsychomarxistes irréductibles, les fanatiques religieux, les tiers mondistes inconsolables ou les altermondialistes grincheux qui croient encore à ce qu’ils racontent.

    Vous me direz cela fait beaucoup de monde et, mes enfants et leurs copains/copines vont avoir du fil à retordre pour mettre en application leur « principe de réalité ».

    Certainement, le grand nettoyage ne viendra pas de ces hommes qui sauraient enfin « s’auto réguler »  comme ils le prétendent depuis l’avènement du socialisme. Il viendra, si mes enfants et leurs copains/copines le veulent, d’une société contraignante, régulée et responsable et, la « nature » donnera un bon coup de main. Elle non plus, n’a pas du tout l’intention de se laisser faire. Elle réserve aux inconscients un bon moyen de les « réguler » :

    Les catastrophes climatiques, la famine, les épidémies, les guerres civiles, religieuses et ethniques arrivent, comme au moyen age.

    Les zones à forte densité de population vont payer un lourd tribut et, ceux qui aujourd’hui s’apitoient sur leur sort actuel seront les premiers à fermer leurs portes à l’invasion qui se prépare.

    Oui mais ceci posé, me voilà bien ! Ce que je viens d’exposer, même s’il ne s’agit pas de prémices totalement fausses est peut être une architecture de pensée tout à fait paranoïaque. J’aurai construit ainsi une citadelle intérieure avant qu’elle ne soit extérieure. Je fabrique un monde à qui je vais peut-être donner vie. Un monde de fous, qui n’a aucune chance de se réaliser, les hommes ne sont donc pas si déraisonnables !

    Ce monde que je suis en train d’imaginer n’est que celui de mes frustrations, de mes échecs et de mes renoncements.

    Les imprécations, toujours les mêmes, que les hommes s’adressent à eux-mêmes et nous serinent depuis des siècles ne sont que « l’écume des jours ». Elles retourneront d’où elles viennent, dans le silence de l’oubli.

    La dure réalité de l’homme prédateur n’a pas été inventée par l’Occident et pour la circonstance. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est que conséquences, et nous en sommes tous responsables.

    Jeter l’anathème sur l’homme occidental, se haïr soi même, comme le font encore certains, est une faute lourde qui n’aidera pas les pays du sud. S’ils le veulent, ils ont encore leur chance. Il n’y a pas si longtemps encore, les enfants des Occidentaux mouraient sous les bombes, de faim et de tuberculose et leurs parents n’avaient pas « de l’eau au robinet »

    Que chacun retrousse ses manches et alors nous verrons ce que les fils de l’Homme peuvent faire. Je suis certain que mes enfants et leurs copains /copines le savent.

     

    Moi, je vais cultiver mon jardin !



    [1] Le Fellah (paysan) veut un grand nombre d’enfants, des garçons de préférence, pour assurer ses vieux jours, sa gloire et la pérennité de son nom.