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Le systémicien - Page 442

  • Le bonheur à 70 ans

    Je viens d’avoir 70 ans. Je voudrais pour cette belle occasion de se rencontrer sur ces pages, une fois encore, vous parler du bonheur.

    Vous vous souvenez probablement de la chanson qu’interprétait Jean Gabin : Je sais…je sais

    A 70 printemps, je peux dire, comme lui, que je sais enfin une chose : qu’il ne s’agit pas de rechercher le bonheur, mais la qualité de la vie avec ses trois composantes :

    Ecologique : dans le vrai sens du mot écologie c'est-à-dire celle de l’esprit qui permet de vivre en harmonie avec son environnement : quel qu’il soit !

    Conviviale : Ce qui permet de comprendre que la politique n’est pas responsable du bonheur, mais qu’elle peut s’efforcer d’en promouvoir les composantes.

    Utilitaire : Apprendre, à tous ceux qui veulent bien, comment combiner les trois éléments suivants : la connaissance, la raison, l’émotion.

    A l’heure de tous les dangers et en particulier ceux des intégrismes : religieux, ethniques, nationalistes, il nous faut réapprendre le bonheur du « faire ensemble » autour de nos valeurs, celles que nos ancêtres nous ont transmises et promouvoir ensemble une éthique du XXI eme siècle qui serait, peut-être, le fil d’Ariane du bonheur :

     

    S’auto-éduquer

    S’auto-réguler

    S’auto- organiser

     

    Bref, vivre en homme libre et responsable.  

  • Titanic

    J'ai vu le film, le Syndrome du Titanic, et ma foi je suis un peu déçu et perplexe.

    Nicolas Hulot nous livre  ses réflexions sur la notion de progrès, le matérialisme, la société de consommation, le capitalisme etc.

    Pour alerter le spectateur, lui faire prendre conscience que crise écologique et crise sociale sont deux aspects d'un même problème, il interroge des paradoxes et enchaîne sur des causes qui produisent des effets. Les causes sont du coté des « occidentaux » et les effets sont subis par les « orientaux ».

    Bref, les coupables sont, comme toujours, montrés du doigt. C’est vous, c’est moi et l’on nous engage vivement à faire amende honorable et à renoncer à son 4X4, le symbole même du pollueur capitaliste, criminel et seul responsable. 

    Rien de nouveau donc sous le soleil de l’anti-libéralisme.

    Ce n’est pas le couplet sur "la combinaison des crises": écologique, mais également économique, sociale et culturelle qui nous mettra sur la voie de la « réponse », car il oublie, on ne sait trop pourquoi, la crise démographique, c'est-à-dire la prolifération de l’espèce humaine, principal facteur de la crise écosystémique globale qui nous projette vers l’iceberg plus que tout autre système et en particulier le capitalisme, éternel accusé.

    Ensuite, Nicolas Hulot évoque notre objectif absurde de croissance, qu'il faudrait réorienter, voire revenir au « Halte à la croissance du « Club de Rome ». Finalement il, ne s’engage pas, reste fidèle à lui-même, n’apporte aucune réponse à un problème qui n’est finalement que politique.

    Il sait pourtant qu’il faudra bien mettre la décroissance démographique et consumériste  sur le même plan en tant que finalité et objectif.  

    Le système lui-même en tant que tel n’est pour rien dans l’affaire. Montesquieu disait déjà au XVIII éme siècle : « Les structures de l’Etat sont moins importantes que l’esprit qui prévaut dans les relations humaines. Si les hommes sont intègres, tout système honnête est acceptable, mais si les hommes sont dominés par la rancœur et l’égoïsme, même la plus radicale des démocraties deviendra intolérable. Si les gens n’ont ni sens de la justice, ni honnêteté, sous n’importe quel système, cela finira par apparaître. »

    Nicolas Hulot nous interpelle sur notre « lâcheté » et notre « indifférence » devant l’injustice sociale faite au « tiers monde ». Il oublie qu’elle est consentie voire voulue par le plus grand nombre qui y trouve intérêt.

    C’est la raison pour laquelle je ne crois pas en notre capacité à stopper le Titanic. L’Humanité est encore dans la « minorité de son âme », c'est-à-dire qu’elle est incapable de régulation et de contrôle. Préparons nous à en subir les conséquences, et encore une fois, ce sera chacun pour soi.

  • Réseaux sociaux

    La notion de réseaux sociaux se développe. L’on pouvait penser que leurs « bulles temporelles » se rapprocheraient et se rassembleraient par affinités. A mon avis il n’en est rien. C’est plutôt l’individualisme et la division qui se renforce.

    A l'heure qu'il est, nous avons pourtant davantage besoin de nous unir que de nous diviser. De mettre en commun ce qui nous rapproche, et peut nous rassembler, plutôt que d’exacerber nos différences.
    L'heure est grave. Les guerres intestines doivent cesser.Ce n’est pas bien malin de déterrer les haches de guerre dans un moment pareil.

    Nous sommes toutes et tous en relation « réseaux » pour une finalité : faire progresser, ensemble, la raison, la connaissance et l’émotion au service de la terre et de tout ce qui l'habite.
    Et toutes et tous dans un seul but : préserver nos valeurs, nos cultures, notre environnement et en arrêter le massacre. Quelles que soient nos philosophies, spiritualités, religions, qu’il nous appartient de faire évoluer sans que personne ne nous impose de les jeter à la poubelle de l’histoire.
    Sans cela, pourquoi polémiquer, émettre des opinions, agresser des interlocuteurs, se répandre dans des chroniques que personne ne lit véritablement ?

    Le temps de l’action est venu, c'est-à-dire celui de s’engager. Non pas dans des actions violentes ou  démagogiques, mais « politiques ». Et encore, Il faut laisser cela à ceux et celles d’entre nous qui en ont les compétences et l’énergie et qui sauront « mettre en musique » l’idée que sans une forte régulation et un contrôle accru des conduites sociales, de nos formes de consommation et des naissances, ce n’est pas nos valeurs et nos cultures qui détermineront l’histoire, mais celles des barbares.      

    C'est aussi hors de nos réseaux qu'il faut aller « haranguer » les foules. Et le faire intelligemment.
    Mais nous avons toutes et tous déjà beaucoup à faire, j'en suis persuadé ; chacun(e) à notre mesure, et dans notre domaine, avec toute notre bonne volonté. A eux seuls, j'en ai l'intime conviction, les abonnés de nos listes représentent une fameuse belle énergie pour faire changer les choses. Nous serions impressionnés si nous savions tout ce à quoi chacun(e) se consacre, et qui n'a rien à voir avec du dilettantisme ou de l’indifférence face aux défis qui nous sont adressés.

    En tout cas rien qui mérite, à mon sens, ces diatribes virulentes, suffisantes et insultantes, décevantes et déplacées que je lis ici et là.

    Evitons de reproduire ce que nous reprochons tant à ceux qui nous combattent. Nous savons trop ce que le totalitarisme de la pensée de gauche, comme de droite ont provoqué, et provoquent encore aujourd'hui.

    Mais que cela ne nous empêche pas de continuer d'oeuvrer, de chercher des voies nouvelles, d’expérimenter, de former, d’éduquer et de socialiser nos « jeunes ». Ne gaspillons pas davantage nos énergies, notre temps et nos moyens au bénéfice, de ceux qui n’ont manifestement aucune attirance pour nos règles, nos lois ou nos codes sociaux. D’autant plus que, certains d’entre eux,  n’ont, semble t-il pas d’autre objectif que de nous détruire ainsi que l’universalité de notre culture.

    Je suis à la disposition de ceux qui voudraient aller plus loin afin de concrétiser un « projet d’action » capable de nous rassembler à partir d’une « finalité » corrélée, par une méthode, une organisation et soumise pour réalisation au contrôle de nos valeurs. 

     

    En attendant : Bon courage, à tous !