Avoir raison avant les autres, article écrit en 2017.
20 décembre 2017 Tribune Juive.
Je suis très pessimiste sur notre avenir avec l’islam politique même s’il y a un frémissement, quelques petites batailles gagnées ici et là.
Nous ne pouvons pas compter sur les politiques, ils nous ont mis dans cette situation, ils ne nous en sortiront pas car ce serait reconnaître qu’ils ont une responsabilité et qu’ils doivent réparer.
Pourquoi des pyromanes deviendraient des pompiers?
Les politiques ne réagissent qu’au rapport de force et à l’intérêt électoral.
Nous ne pesons pas car pour la majorité des Français, si l’islam pose un problème important, ils ne sont pas sensibilisés sur la dangerosité de ce qui les menacent puisque tout à été compartimenté pour présenter les problèmes en pièces détachées comme s’ils n’avaient aucun rapport les uns avec les autres.
Je ne vois pas d’émission de vulgarisation pour leur expliquer à une heure de grande écoute ce qu’est le Tamkine par exemple ni sur les fondements de la charia et pourquoi elle est incompatible avec nos valeurs les plus élémentaires.
Nous avons 6 chantiers, 6 terrains de lutte idéologique.
L‘enjeu de la femme musulmane nous l’avons perdu, nous avons abandonné et ça n’est pas par exemple l’arbre Fatiha Boudjahlat qui peut cacher la forêt de femmes voilées obscurantistes et bigotes qui sont une véritable pouponnière de futurs islamistes.
Il y a 30 ans, lors de l’émission politique l’heure de vérité consacrée à Harlem Désir, se posait déjà le problème de l’intégration et de l’hyper délinquance de jeunes issus de l’immigration, celui ci, optimiste, arguait que tout se passerait bien car l’école républicaine éduquerait les femmes en ce sens et que les éducatrices qu’elles représentent favoriseraient l’intégration.
Aujourd’hui l’intégration est interdite de citée car ce serait insulter les nouveaux arrivants dont il faut respecter le mode de vie et les valeurs.
C’est un échec qu’on a transformé par exemple en laïcité inclusive pour magnifier un plantage total, à moins que cela soit voulu.
L’enjeu des quartiers, des banlieues, des fameux territoires perdus de la république.
On est confronté à une évacuation de la loi républicaine et une démission de l’État pour des raisons clientélistes, par peur d’embrasement des banlieues, pour avoir une paix sociale.
On se contente d’arroser ces banlieues de financements sociaux et de tolérer une économie parallèle florissante pour ne pas avoir de violences car nous ne sommes pas en mesure de contenir ces éventuelles violences.
Dans ces territoires il y a 3 strates d’autorité.
La première c’est le communautarisme tribal des jeunes qui structure les rapports sociaux. Ils font la Police de l’apartheid sexuel en harcelant les “mauvaises filles” de la sphère publique, ce qui a comme résultat de servir l’idéologie islamiste. Ils ont comme modèles “les grands Frères” qui se pavanent avec des voitures de luxe.
Ce sont des caïdats urbains qui tiennent le commerce et sont responsables de l’autorité suprême par une violence inouïe et par le prestige de leur réussite.
C’est eux qui décident de qui peut entrer ou non dans le quartier, qui est toléré, qui peut vivre du commerce.
La majorité des personnes de ces deux strates violentes autoritaires sont issues de l’immigration Nord africaine et subsaharienne, sans être de grands pratiquants de l’islam, ils ont des normes culturelles islamiques envers lesquelles ils se positionnent, c’est leur centre de gravité comportementale
Les religieux enfin qui ont le contrôle du comportement des femmes et de plus en plus des jeunes enfants puisque nos élus leur ont offert ces quartiers en espérant faire baisser la délinquance. Ce sont des prescripteurs de comportements.
Les salafistes sont en charge de créer une contre société et mettent les quartiers en état de tension sociale (prières de rues, exigences de Halal, refus de travailler avec des femmes, volonté d’imposer le voile dans les lieux régit par la loi de 1905, dénonciation de nos traditions et us et coutumes heurtant leur foi…).
Résultat, ils ont l’islamisme et la délinquance. Les religieux profitent du non droit et des échecs des jeunes et des caïds qu’ils peuvent récupérer pour un rachat djihadiste.
Si on interdit ces religieux dans les quartiers, les deux autres strates violentes et autoritaires se montreront solidaires et lanceront une insurrection pour défendre les religieux.
Six valeurs structurent les territoires perdus de la république :
–Suprématisme musulman revendiqué qui s’accompagne de la haine de la France banalisée, comme une évidence, cela relève d’un poncif, une croyance sociale sans débat.
–infériorisation de la femme avec une classification très simple et manichéenne : Il y a la sœur pieuse voilée et respectable et la fornicatrice en puissance résultat de l’impérialisme culturel et idéologique occidental.
–haine culturelle des juifs passée dans le langage commun, comme pour la haine de la France, ça ne se discute pas, les juifs sont responsables des malheurs qu’ils subissent car c’est un peuple maudît qui a encouru la colère de Dieu et le conflit israélo-palestinien sublime cette haine.
–homophobie assumée et vue comme une abomination qui serait le fruit d’un Occident décadent et en réponse il y a une sublimation gestuelle presque vulgaire de la virilité très phallique des jeunes des cités qui emprunte à la culture rap et finit par se trouver spirituellement dans un Islam phallocrate.
–les enjeux politiques et les questions autour de l’islam politique sont vus au travers de théories de complot qui sont de l’ordre de la paranoïa collective, la riche imagination arabe pour expliquer ce qui est inconcevable pour entretenir le déni sur l’islam politique et djihadiste a rencontré le complotisme 2.0 qui l’a renforcé et fait des ravages parmi les jeunes.
–Obscurantisme forcené, créationnisme, désaveu des sciences au profit de vidéos d’apologie du coran et de ses miracles, là aussi le net a renforcé cet obscurantisme et le mental superstitieux qu’on pouvait rencontrer chez des personnes crédules au faible niveau d’éducation.
Les médias.
Nous sommes face à une distorsion des représentations associée à un niveau lamentable des journalistes qui traitent de ce sujet.
Deux visions cohabitent avec bonheur, l’islamogauchisme et la promotion d’un vivrensemblisme forcené qui est une illustration d’une volonté de communautarisme à l’anglo-saxonne au sein même de la caste journalistique qui domine les médias.
L’islamisme, le salafisme sont devenus honorables en comparaison des attentats. Aucune critique de fond sur les valeurs de ces mouvements religieux, ni sur les Frères Musulmans.
Au contraire l’islam est représenté systématiquement à heure de grande écoute par des islamistes, des indigénistes ou des bigots analphabètes qui se ridiculisent dans les médias et donnent une image catastrophique de l’islam pour quiconque le connaît de loin.
Le dernier chouchou islamique est Yacine Belatar, un humoriste chargé d’assurer l’intérim suite à la mise à l’écart forcé de Tariq Ramadan en attendant que Ennasri prenne la place qui l’attend encore chaude.
Les Université
Les Islamistes ont deux chantiers prioritaires, le contrôle des femmes qui permet de contrôler l’avenir et le local en instaurant de fait l’apartheid dans l’espace public, et les universités qu’il faut noyauter afin de faire avancer les thèses Islamistes mais elles doivent aussi former les futurs cadres de l’islam politique, des personnes maîtrisant bien leurs communications, aux arguments difficiles à démonter et à la communication efficace afin de fédérer les masses musulmanes populaires derrière elles ainsi que des politiques et intellectuels séduits par la théorie sartrienne des damnés de la terre.
On peut ainsi constater que l’université d’Aix en Provence forme des doctorants islamistes et indigénistes aux thèses plus que douteuses, que François Burgat islamologue converti à l’islam vient de valider la thèse du successeur de Tariq Ramadan, Nabil Ennasri qui s’est permis de soutenir un travail faisant les louanges de Youssef Al Qaradaoui grand ponte de l’islamisme internationale préconisant les actions terroristes, la mise à mort des apostats, des homosexuels, soutenant régulièrement des propos antisémites et fait la promotion du féminisme bâché!
L’université de Lyon a failli organiser un colloque avec des Islamistes et un fiché S pour dénoncer l’islamophobie!
Une autre s’apprêtait à inviter Houria Bouteldja la passionaria du racisme décomplexé au nom de la lutte intersectionnelle!
Le monde universitaire est aussi responsable par certains de ses idéologues de la teneur des programmes scolaires, ainsi on nous a survendu un islam tolérant et pacifique sous Al Andalus afin de formater les élèves de notre pays à une vision non conforme au réel de l’histoire de l’islam.
De plus le mythe de l’Espagne musulmane tolérante n’est qu’un mythe mensonger, Serafin Fanjul vient de sortir un pavé sur la véritable histoire d’Al Andalus qui était une sévère apartheid traversée par des pogroms et massacres réguliers n’ayant rien à envier aux guerres entre catholiques et protestants dans la chrétienté médiévale.
Les desseins idéologiques de ces universitaires qui mettent au point les programmes scolaires les amènent à présenter l’histoire de France comme une succession de pages sombres et de crimes contre l’humanité associés à une église inquisitrice.
Tout enfant confronté à ces manipulations historiques aura toutes les difficultés à avoir de l’estime pour son pays.
Un enfant dont la famille est originaire d’un pays musulman, ne pourra en aucun cas se tourner vers les valeurs culturelles normatives de notre pays, il ne pourra que les rejeter et se tournera vers celles du pays d’origine.
Malheureusement la majorité des pays musulmans sont gagnés par un islamisme virulent qui structure les comportements de leurs croyants.
Influences algériennes, marocaines, turques, qataris, saoudiennes.
Sur notre sol, la majorité des mosquées sont de véritables ambassades de puissances musulmanes étrangères, leurs imams défendent un islam rigoriste et litteraliste comme il est observé dans les pays qui contrôlent ces mosquées.
Éducation nationale.
L’éducation nationale est en plein naufrage, les résultats nationaux témoignent d’un déclin inquiétant.
La baisse des niveaux d’exigence fut le résultat d’une volonté de ne pas heurter des générations d’enfants qui se sentaient stigmatisés par l’exigence que ce soit au niveau des apprentissages, de la culture, de la discipline.
Dans les territoires perdus de la république, l’apprentissage de la langue est un handicap dès le départ de la scolarité avec des enfants qui ne parlent pas le français à la maison.
De plus, on entretient le refus de s’intéresser à la culture du pays qui n’est vue que comme un ensemble de services publics et de droits sociaux qui doivent rembourser la colonisation.
Les exigences et rappels à la loi sont vus comme des volontés racistes et discriminatoires, cette victimisation perpétuelle est transférée dans le milieu scolaire où de jeunes professeurs inexpérimentés se retrouvent face à des dynamiques de groupes jouant la solidarité tribale, clanique et religieuse ainsi que le contrôle social sur les individus osant s’affranchir de ce carcan communautaire.
Les 6 valeurs structurants l’islamisme sont projetées avec brutalité dans le monde scolaire: impossibilité de protéger les enfants juifs, refus de la mixité, épidémies d’allergies au chlore pour ne pas aller à la piscine, contestations des enseignements scientifiques, refus d’étudier la Shoah et des philosophes juifs, impossibilité d’enseigner l’histoire du Christianisme, importation du conflit israélo-palestinien, difficulté à respecter des enseignants non musulmans.
Où en est-on de ce combat
Au delà de ces terrains de batailles idéologiques, il est notable de constater que la justice n’apporte aucune aide ni solution face aux problématiques de caïdats et de califats.
Elle ne prévient pas, ne dissuade pas, et joue même au sein des établissements pénitenciers le rôle de pouponnière qui potentialise le caïdat et le califat.
Le judiciaire est même un instrument de terrorisme intellectuel saisi régulièrement par les islamistes et les indigénistes ainsi que des associations dites antiracistes et féministes afin de réduire au silence quiconque dénonce les mécanismes du totalitarisme à l’œuvre au sein de notre République.
Les 4 pouvoirs de ce pays ne sont donc pas au niveau d’exigence requise pour diagnostiquer la menace et encore moins pour la traiter.
Ne serait ce que nommer le réel est considéré comme un signe d’appartenance à une idéologie fasciste et vous vaut d’être combattu, insulté, menacé.
Il y a clairement démission, soumission, trahison et collaboration.
Seuls des citoyens regroupés en associations pourront peser et ramener les politiques à la raison comme le recommandait Tocqueville.
27 05 21
David Duquesne
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