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  • UNE LOI PARFAITE.

    Ca y est la loi est passée ! Vu la surpopulation mondiale, il devenait évident qu’il fallait mettre un terme à l’explosion de la courbe démographique et stopper dans le monde entier cette croissance exponentielle que plus aucune terre arable n’arrivait à nourrir, ni aucun fleuve à désaltérer.

    Percée de toute part par des forages de plus en plus profonds les continents se desséchaient à vue d’œil. De plus en plus de fleuves n’arrivaient plus à la mer, et faute de forêts, les pluies dont 70% de l’eau vient de l’évaporation terrestre devenaient rares augmentant ainsi la nécessité de pompages des nappes phréatiques toujours moins généreuses. Même des nappes très anciennes accumulées géologiquement depuis des millénaires s’épuisaient à arroser de quoi nourrir une masse humaine envahissante.

    Les océans sont vidés de leurs poissons, les cieux sont silencieux car les oiseaux disparaissent à coup d’insecticides, seuls survivent des charognards grâce à nos ordures. Les terres épuisées, ne produise plus que sous assistance chimique.

    Donc dorénavant la loi impose qu’aucune naissance ne soit autorisée tant qu’un décès ne soit dûment constaté.

    Cette loi fut rendue possible par L’informatisation qui avait permis de ficher tous les citoyens du monde, et de les authentifier parfaitement grâce aux progrès de la biométrie, l’art d’identifier n’importe qui par son visage ses mains, ses oreilles, son ADN, etc.

    Le principe est simple mais l’application complexe, car la tentation est grande de tuer l’ancêtre pour à la fois toucher son héritage, problématique aussi vieille que l’affirmation du principe de propriété, mais en plus s’offrir le droit de faire naitre un nouveau bébé. Double avantage !

    De même l’idée de faire une guerre meurtrière, histoire de gagner des droits de se reproduire, qui était déjà pratiquée dans la concurrence des peuples primitifs par la conquête de l’espace vital, revenait au premier plan des idéologies destructives.

    Ceci permit d’imposer cette loi à tous les pays réfractaires par des guerres impitoyables. Toutes les religions se rebellèrent jusqu’à faire une paix sacrée entre elles, mais que peuvent les forces de la foi face au forces de la logique terrestre, surtout quand chaque victime devient un droit d‘enfanter pour les survivants même quand ils sont croyants. Les guerres religieuses devenaient un bienfait pour les autres malgré elles !

    Des naissances organisées en cachette favorisées par des réseaux mafieux allaient aussi compliquer le problème.

    Le premier acte fut une immense campagne politique visant à civiliser les peuples. Constatant que statistiquement plus un peuple est évolué, moins il fait d’enfants, la promotion de l’instruction, de la culture, des arts, des sport, ne furent plus des thèmes considérés comme des loisirs mais une nécessité démographique fondamentale. La recherche scientifique était aussi un dérivatif pour beaucoup car enfanter de nouvelles découvertes est aussi passionnant qu’enfanter tout court. Heureusement que la civilisation transmet aussi des notions de morale, car les autres dérives furent moins graves que redoutées.

    Il était indispensable que celui qui provoque un décès intentionnel ou crée des conditions favorable à ce risque ne puisse pas en bénéficier pour lui-même. La première punition juridique appliquée fut la stérilisation, heureusement que les progrès de la science permirent que cette action soit réversible, histoire de pallier à d’éventuelles erreurs judiciaires.

    Les droits à se reproduire furent donc répartis par tirage au sort parmi tous ceux qui le demandent.

    La mesure qui provoqua le plus de colère fut l’avortement judiciaire imposé aux gestations non autorisées pour celles quii étaient constatées à temps.

    Mais que faire des naissances illégales ? Eliminer l’enfant qui n’y est pour rien était foncièrement immoral, éliminer les parents fautifs revenait à fabriquer un orphelin. Les punir par une forte amende, créait une injustice car seuls les plus riches pourraient se l’offrir, même si l’amende était proportionnelle au niveau de vie c’est l’enfant qui souffrirait du manque de moyens provoqués à ses ascendants. Impossible de punir des parents sans punir un enfant innocent. La stérilisation définitive, punition suprême, fut envisagée pour éviter une récidive.

    Le désir d’enfant est tel que le commerce illégal des bébés à adopter pouvait exploser, et plus les procédures d’adoption étaient contrôlées plus ce commerce était lucratif.

    Alors faute de solution il fut décidé qu’en cas de naissance illégale, l’enfant était mis « en attente » c'est-à-dire en hibernation, jusqu’à ce que le tirage au sort veuille bien accorder aux parents son acceptation à vivre.

    Mais les comportements sociaux se mirent à changer, l’envie de procréer donc de trouver des places laissées par les décès conduit la société à faire l’éloge des activités à risques, sports extrêmes, défis dangereux. La recherche médicale qui avant orientait ses recherches pour assurer la survie à tout prix, changea de sens. La mise en place de procédures de sécurités, les règlementations multiples pour réduire les accidents, devenaient des luxes moins utiles. A chacun de prendre ses risques, ce n’était plus vraiment le souci de la collectivité. La responsabilité individuelle évolua et les hommes durent de nouveau apprendre à se prendre en charge eux-mêmes et ne plus compter sur les institutions pour les protéger.

    Même pour des enfants mal formés, ou des graves handicapés, l’action collective pris une autre tournure, quand les places sont limitées le projet est de remplacer la quantité par la qualité. Tant qu’à faire un enfant autant qu’il soit le plus parfait possible. Faire survivre l’imperfection devenait une option très mal vue. L’humanisme, donnant le droit de vivre à tous mêmes aux plus mal lotis, cru vivre ses dernières heures, alors que c’est précisément par humanisme : pour la survie de l’humanité que cette fameuse limitation avait été mise en place.

    La sélection naturelle repris donc son importance, et des faiblesses génétiques autrefois compensées par la médecine et qui trouvaient ainsi la possibilité de se répandre, furent de nouveau progressivement éliminées. Cette sélection naturelle joua aussi dans les comportements, puisque la prise de risque était libérée, les plus prudents ou les plus intelligents gagnaient des chances de se reproduire car eux avaient plus de chance de survie.

    La lutte contre les épidémies continua mais avec le sentiment de gène car, après tout, c’était au fond une bonne aventure car elle permettrait de nouveaux droits à naitre.

    Le suicide prit lui aussi une toute autre valeur, il devenait un acte noble de générosité pour les autres en leur permettant d’enfanter. La cause psychologique de souffrance individuelle avait perdu en importance, et finalement, le suicide étant devenu moins choquant pour les autres, cet acte diminua dans les statistiques! A quoi bon se suicider si c’est pour réjouir les autres ?

    La loi d’une espèce est contraire aux désirs individuels. Même si l’homme souhaite défendre le droit de vivre des plus faibles pour raisons humanistes, l’espèce humaine souhaite interdire le droit de naitre aux plus faibles pour des raisons toutes aussi humanitaires.

    Ce fut une période difficile. Des révoltes éclatèrent, violentes et meurtrières, mais comme au passage elles ouvraient de nouveaux droits à la vie, les populations ne s’en inquiétèrent pas trop, et même hypocritement elles s’en réjouirent d’autant plus que c’étaient dans les communautés les plus rétrogrades et intégristes qu’elles fleurissaient. Ainsi plus elles se révoltaient plus elles perdaient de leur influence.

    La population mondiale finit par être effectivement stabilisée autoritairement, et très vite il n’y eu plus besoin de la moindre autorité, car la vie repris goût : «Les hommes finirent par admettre qu’il faut risquer sa vie pour risquer de vivre » et la civilisation aidant, la reproduction devint même inférieure aux décès ce qui permis une liberté d’enfanter et un équilibre entre humanisme individuel et humanisme collectif.

    La civilisation avait enfin fait un grand pas en avant devenant adulte et responsable.

     

    Alain Persat

    16 08 17

     

  • Marine le Pen

    Un de mes amis me demande avec insistance(s) pour quelles raisons je ne soutiens plus Marine le Pen.

    Un extrait de l’un de mes billets !

    « Si elle veut éviter des résultats décevants, sinon catastrophiques, à l’élection présidentielle, Marine Le Pen serait bien inspirée de prendre en compte les clignotants qui s’allument. De revenir aux fondamentaux de ses électeurs : l’identité, l’arrêt de l’immigration, la lutte contre l’islamisation, la défense des valeurs.
    Elle devrait rééquilibrer et modifier profondément sa communication (et virer ses communicants) cette dernière est un vrai désastre…c’est ce que nous lui expliquons dans une clé USB que nous avons tenté de lui remettre mais sans succès, ainsi qu’un ouvrage qui va dans ce sens de Lucien Oulahbib.
    Nous avons reçu un meilleur accueil de la part de Marion qui a, au moins, accepté la clé USB au cours de la "réunion" de Oz ta droite ».
    J’estime pour ma part que Marine et son équipe ont perdu le contact avec sa base, qu’elle est isolée et que c’est nous qui paierons la facture......"

    Que l’on ne me parle plus de ces apprentis sorciers qui, comme les autres, se moquent du peuple de France, de ses aspirations et de ses besoins et ne sont intéressés que par leurs intérêts personnels

    Francis-claude Neri
    13 08 17

    Pour avis :Lucien Oulahbib, Jean-Pierre d'Aigremont, Eric Gautier, Patrick Escudie, Françis Fratre, Dominic Massoubre Gillet, Manon Heitz, Gérard Nozarb, Jean Luc Potier, Alain Persat, François Paganel, Paul Abysses Compe etc.

  • Insurrection et désobéissance civile

    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

    C’est ce que semble nous « autoriser » à faire la  « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 ».

    Outre que cette « déclaration » n’existe plus dans notre constitution, donc « légalement » n’est ni un droit ni un devoir, il faut dire également en quoi et en quelles occasions le gouvernement actuel, voire les précédents, viole les droits du peuple au point de générer des comportements insurrectionnels.

    Mais admettons que ces « viols » soient démontrés (ce qui à mon avis l’est amplement) le « peuple » va t’il se soulever pour autant ?
    Rien n’est moins sur ! Pour que le peuple se soulève, il faut un certain nombre de conditions qui me semblent loin d’être remplies.

    Pas mal de mes ami(e)s d’ailleurs s’indignent que « personne ne bouge ».
    Leur indignation va parfois jusqu’à la colère « ILS n’ont pas de C….. ! Les jeunes n’ont rien dans le pantalon » etc.
    Ce que je lis et entend le plus souvent c’est : « on n’arrive pas à se rassembler, chacun est dans son coin et travaille pour sa chapelle »
    Apparemment le pouvoir « indigne » peut dormir sur ses nombreuses oreilles !

    Peut être pas si nous y regardons de plus prés et si nous acceptons de nous remettre un peu en question sur le plan de la communication et de sa psychologie.

    D’abord la notion d’attitude : On appelle attitude l’état mental (et neurophysiologique) déterminé par l’expérience, qui exerce une influence dynamique sur l’individu et détermine son comportement, ses prises de position, ses réactions, face à un événement.

    L’attitude sera donc, dans la plupart des interactions, le phénomène à découvrir et à analyser si nous voulons faire évoluer des opinions, des comportements et agir en réseau.
    Dans la communication interindividuelle (sur Facebook comme sur le terrain) elles sont un élément déterminant du « climat » relationnel qui se crée entre les individus !
    Pour le « faire ensemble », créer un climat favorable, c’est essentiel !

    Revenons à notre objectif : bouger ensemble pour changer ensemble et à notre profit !

    Nous avons des relations et un réseau à créer, des informations, des idées, des actions à conduire qu’il faut faire entendre, accepter, assumer …pas simple !

    Chez nos interlocuteurs, nous rencontrons deux attitudes principales : celle des « conformistes » et  celle des « indépendants »
    Les conformistes auront tendance à se soumettre à la pression de l’autorité et de leur groupe d’appartenance, sauf si l’autorité se comporte de manière indigne et donne des ordres contradictoires contraires à leurs intérêts.
    Certains d’entre vous ont eu connaissance de l’expérience de Milgran (1973)  et savent donc ce que peut signifier la soumission à l’autorité et au groupe.

    Les conformistes sont de fait des sujets fort peu impliqués, ils s’engagent peu, ne perçoivent pas l’enjeu, ne pensent pas que leurs « réponses » puissent avoir des conséquences réelles sur leur existence actuelle et future.
    Il faut qu’ils soient acculés, le dos au mur pour réagir. Sinon ils se « conforment » par facilité ou par confort personnel…autant qu’il dure.

    Les « indépendants » résistent à l’influence, à la pression de l’autorité et du groupe. Ils peuvent donc accepter, voire façonner, un comportement d’opposition à la condition de s’impliquer dans un groupe et de participer à l’éveil des consciences.
    Mais pour cela il leur faut accepter de partager, de persuader et de convaincre en s’appuyant sur une dynamique psychosociale qui relève de la perception qu’ils ont d’eux mêmes et de leurs compétences acquises par l’expérience.
    Il apparait en effet que la désobéissance (civile et civique), voire l’insurrection,  ne relève pas seulement de catégories morales, mais de fonctionnement de l’individu dans la situation sociale et tout dépend de la « relation » entretenue entre les « victimes » du système, leurs bourreaux et leurs sauveteurs.
    Dans une situation de groupe, des personnalité de ce type parviennent, pourvu qu’ils le veuillent, à conforter efficacement l’influence des règles morales et éthiques qui ne peuvent plus alors être écartées (comme c’est le cas) par une restructuration soigneusement calculée de l’information et de l’environnement social que pratiquent avec brio les « autorités » actuelles dans l’unique but de servir leurs intérêts.

    C’est dans ces conditions, et dans ces conditions seulement, qu’il nous sera possible d’entrer véritablement en résistance et d’y entrainer nos amis conformistes.

    C’est l’objectif du « réseau infogroupes » que nous entendons réaliser et rendre opérationnel au plus vite …le temps presse !         
         
    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

    11 08 17