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Crise systémique - Page 15

  • Civilisation

    Une  nébuleuse de planètes idéologiques.

    Une civilisation avance et se maintient selon une dynamique de renouvellement, sinon elle stagne, se sclérose et dans un environnement en évolution, elle devient tributaire, parasite ou se condamne à disparaître à terme.
    Le renouvellement est un double processus à la fois cyclique et concomitant, pour partie réversible, pour partie irréversible, de destruction-construction, pour partie planifié intelligemment pour partie totalement hasardeux, arbitraire et erroné!
    Il faut supposer qu'il existe une fourchette de ratios maximaux et minimaux de (auto-)destruction et construction à l'intérieur de laquelle une civilisation évolue dans la continuité et se maintient. L'histoire occidentale a laissé la trace de ruptures voire de révolution, mais un certain nombre de continuitéS l'ont accompagnée jusqu'à il y a peu.

    La plus grande, la plus évidente, de ces continuité est biologique, le peuplement européen est un bassin génétique très stable au moins depuis l'aube de la civilisation, jusqu'aux premiers flux migratoires au début des années cinquante du vingtième siècle avec l'arrivée massive d'antillais en Angleterre.
    Sur ce point et sur une toute une série d'autres, il semble que les ratios de destruction et de construction ait quitté la fourchette. Il semble par exemple que l'immigration de masse un projet de construction d'une société nouvelle multiethnique, multiculturelle, construise trop, trop vite, trop différent et évidemment détruise trop pour s'intégrer dans la civilisation occidentale européenne (il faudrait inclure les États Unis et le Canada), sans la désintégrer.

    Il semble qu'on pourrait également dire la même chose de l'idéologie d'accompagnement de ce phénomène et de beaucoup d'autres composant la nébuleuse de planètes idéologiques, postmodernes, politiquement correct, antiraciste, anti spéciste, islamo-compatible, théorie du genre etc., gravitant autour du trou noir intellectuel, le relativisme absolu, avec son rayonnement gamma l'opinion-isme.
    On peut observer bien d'autres domaines, dans lesquels il semble que la civilisation occidentale (européenne) ait enclenché le processus de sa propre auto destruction. Je ne saurais à ce propos dire s'il s'agit d'un syndrome d'auto satisfaction destructrice, phénomène qu'on décrit quelques fois avec un mot désuet, la "décadence", que certains historiens ont cru avoir déjà observé et que certains vont même jusqu'à y voir un déterminisme condamnant à terme toute entreprise de civilisation.

    Peut-être péchant par excès d'optimisme suis-je victime d'un biais cognitif, toujours est-il que je suis sceptique sur ces deux derniers points.
    Les exemples ne manqueraient pas en dehors du Grand Remplacement, si l'on voulait illustrer la thèse de la fin de l'Occident et des valeurs sur lesquelles reposait sa Civilisation, tellement brillante qu'en à peine deux siècles elle avait réussi à éclipser définitivement toutes les autres haut la main, dans TOUS les domaines.

    On pourrait parler des chaînes de solidarité brisée en tenaille, par le haut avec l'hyper richesse défiscalisée et par le bas avec les cohortes de parasites en provenance du monde entier s'agglutinant et s'ajoutant aux éléments locaux, sans compter par le milieu avec les parasites du milieu, les fonctionnaires inutiles du public et leurs équivalents du privé, bref la liste est longue mais passons au plus grave l'environnement.

    Il n'y a rien dire à des gens qui ne veulent pas voir ce qui a été perdu, chacun prendra la mesure de l'auto destruction et se demandera à quoi et dans quelle mesure il a lui même collaboré à la destruction de son monde.

    François Amsallem

    28 05 19

  • La crise du libéralisme

    Une idée politique comme l’UE doit nécessairement canaliser et mobiliser des solidarités de groupe.

    Mais les libéraux ne parviennent jamais à forger ce foyer d’attraction capable de canaliser ce genre de fidélité.  Ils sombrent dans le multiculturalisme et la « bien pensance » idéologique.

    Pendant ce temps, un nationalisme renouvelé, s’appuyant sur la mémoire et l’identité suscite un appui plus puissant.
    Ce besoin, qui ne date pas d’hier, est caractérisé par la recherche d’une référence commune, d’une identité, d’une appartenance.
    La « socialisation massive » co-produite par la gauche et la droite à fait éclater les schémas établis en matière de solidarité collective et de discipline sociale.
    Associée à la crise d’autorité religieuse, à l’immigration massive incontrôlée qui fait partie du problème, des crises pétrolières et financières, le libéralisme est triplement en échec.

    Ce qui explique la montée du « populisme » et la révolte des Gilets Jaunes.

    Les concepts de classe, de nation ET de race sont A NOUVEAU en mesure de fournir au peuple une identification sociale et la promesse d’un « vivre mieux » que le collectivisme social-démocrate leur à refusé.
    Les « libéraux » de droite comme de gauche, ceux pour qui la mondialisation est un bienfait, disent qu’ils vont modifier l’UE de l’intérieur et qu’ils vont enfin construire l’Europe des peuples et non plus celle des marchands.
    Depuis Jean Monnet c’est ce qu’ils nous racontent sous prétexte « d’humanisme »… enfin leur conception de l’humanisme.
    Leur vérité est subordonnée à celle qu’ils veulent que soit la vérité et depuis plus de 50 ans nous croyons au matraquage de leur vérité.

    Notre réalité est qu’il n’y a pas de loi fondamentale et unificatrice de l’évolution sociale…sinon dans la science et encore.

    Comme le disait Bernanos «  L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté ».

    A nous de surmonter notre pessimisme et notre désespoir, conséquences de notre impuissance apparente.

    • Ils ne veulent pas que nous contestions la ligne dévouée au libre échange et au soutien à toutes les politiques voulues de dérégulation du marché du travail et des capitaux.
    • Les libéraux, comme la gauche immigrationiste, cherchent leur main d’œuvre sur les marchés où elle est le plus avilie, humiliée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché Français et pour emmener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont le plus bas.   
    • L’immigration est un sujet sur lequel s’exerce encore et toujours des pressions idéologiques générant un discours moralisateur et angélique envers le peuple qui pourtant voit bien, impuissant, la réalité du terrain ; le danger que représente l’immigration massive et non contrôlée et l’islamisation qui est la conséquence de leur politique « libérale » et NOTRE problématique.
       

    Faisons leur savoir dans la rue, mais aussi en votant contre l’UE et pour en sortir, que nous ne les laisserons pas faire.

    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

    21 04 19

     

     

  • Régulation et contrôle

    Comment la colère des gilets-jaunes se terminera-t-elle ?
    Ma tribune de ce jour sur Riposte Laïque. Bien amicalement.

    Bertrand du Boullay est avec Anne Bornet et 92 autres personnes.

    19 février, 13:37 ·

    Bonne question ...j'y donnerais la même réponse que celle de notre ami Maurice Gosseaume : "Ce mouvement ne s’épuisera pas... Il répartira car il correspond aux souffrances de 6 millions de chômeurs, 9 millions de pauvres, et 15 millions qui s’appauvrissent chaque jour

    Donc c’est devenu vital"

    ...tout en essayant de remonter à la cause des causes ... qui est avant tout sociologique, car si nous reconnaissons ici que le peuple souffre nous ne savons pas vraiment dire de quoi et pour quoi !

    Je sais que comparaison n'est pas raison, mais nous sommes en France encore loin d'avoir atteint le fond comme certains pays y compris européens ...donc, la VRAIE révolte populaire n'est pas pour demain et nous trouverons bien une "solution de continuité" pour ne pas nous effondrer ; comme toujours, c'est affaire de régulation interne et pour cela Macron semble n’y pas parvenir ...hélas !

    Le caractère particulier du problème de l’autonomie dans une société de masse tient à la façon dont s’exerce l’influence de la société.
    Jusqu’à une date récente, la régulation s’opérait de façon hautement personnalisée par l’intervention d’autres êtres humains, parents, professeurs, prêtres. 

    La connaissance intime et de proximité de personnes permettait à l’individu de s’identifier à elles pendant la période d’adolescence et de transition jusqu’à ce que la régulation, intériorisée fasse partie de la personnalité de l’individu.
    Aujourd’hui comme hier, les régulations internes ne peuvent s’identifier que sur le fondement de relations personnelles et non pas en obéissant aux exigences de la société. Nous ne pouvons les intérioriser qu’autant que nous nous identifions à des personnes que nous aimons, que nous respectons ou que nous admirons, qui ont elles mêmes adopté ces régulations en s’identifiant à des personnes qu’elles respectaient…
    Depuis en gros mai 68 l’école, la famille et la cité ne font plus « régulation » et ne contrôlent plus rien.
    C’est avant tout de cela que nous souffrons !  

    La réponse technique est donc relativement simple à trouver …la réponse sociologique est plus ardue mais passe tout de même par plus de régulation, de contrôle ET de remédiation …mais contrôler la démographie, la finance, l’économie, l’immigration ce devrait être le travail de l’Etat …et laissons les citoyens trouver eux mêmes leurs méthodes de régulation, de contrôle ET de remédiation.

    Leurs pratiques vielles d'au moins 2000 ans en valent bien d'autres !    

    Francis-claude Neri

    28 02 19