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Crise systémique - Page 11

  • Agir local penser global (total)

    Un ami asiatique nous dit :

    « Le civisme chez nous va au-delà d’un simple respect de la loi, il comprend un respect de la collectivité, d’un ordre social, supposant une connaissance des droits et devoirs de chacun. 

    Les sociétés réticulaires, venues d’Asie redonnent vie aux notions de lien local, de connexion de proximité immédiate, de lien de voisinage.

    La très grande force des sociétés réticulaires est de reproduire l’organisation des réseaux neuronaux rencontrés en sciences cognitives.

    Les réseaux neuronaux parviennent à résoudre des problèmes extrêmement complexes par leur organisation globale, en appliquant des lois très simples au niveau de leurs cellules élémentaires limitées à leur voisinage immédiat. 

    Ces capacités d’action collective parfois étonnent positivement, parfois effraient. Elles ne sont pas une légende ou un préjugé, elles correspondent à une réalité sociale.

    La coordination entre les réactions locales de la « grappe » familiale et sa contribution au réseau global s’en trouve démultipliée et accélérée. La coordination avec nos proches devient plus rapide et plus profonde, se propageant à l’ensemble du réseau. » 

    « Agir local penser global », nous pouvons aussi le dire ainsi ! Et çà n’a rien d’asiatique ou plus précisément c’est surtout une question de structure et d’organisation ; et bien entendu la notion d’altruisme réciproque, qui elle n’a nul besoin de la structure oppressive d’un pouvoir « total » pour ne pas dire totalitaire. 

    Pour créer le futur que nous imaginons il faut penser hors de l’ordre, sinon nous faisons encore et toujours de la même chose.

    Trois non axiomes :  
    1) activisme fractal à toutes les échelles.
    2) ne pas opposer le concept et la pratique.
    3) penser la totalité à partir du local et le local à partir de la totalité (aller-retour permanent entre les deux) 

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/
    07 06 20

     

  • Stratégie et préparation

    Le pays est en crise et en guerre !

    Dans tout conflit, la préparation prend le pas sur l’exécution et la prospective devient une discipline absolument vitale.

    Le pouvoir actuel vient de nous démonter une fois de plus avec la crise sanitaire comme avec la crise des subprimes que se préparer à la nouvelle « guerre systémique » est largement au dessus de sa compétence.

    Plus grave, dans la guerre multifactorielle, logistique, stratégique qui se déroule sur des théâtres d’opérations économiques, financières, industrielles, culturelles, idéologiques, cultuelles etc.…etc.…ce pouvoir est incapable de se situer à la hauteur des défis car incapable d’en comprendre la nature, le niveau de l’enjeu et des moyens à employer.

    Nous pouvons même aller plus loin et envisager la complicité avec l’ennemi. Il me semble que c’est le cas par exemple si l’on considère le déclenchement des « actions » de guérillas actuelles aussi bien en France qu’au USA et en Angleterre …pour commencer !

    Derrière ces « actions » de la « révolution diversitaire » nous observons le plus souvent les associations de Georges Soros  et les « démocrates » de la gauche américaine Obama et Clinton, en tête des « élites » mondialisées et sophistiquées.

    https://lesakerfrancophone.fr/soros-considere-lallemagne-comme-une-menace-plus-importante-pour-ses-projets-que-le-covid-trump-ou-la-chine


    La France périphérique et enracinée, son local-nationalisme protectionniste et sa critique de l’immigrationnisme, son procès de la mondialisation dite « libérale », ses inquiétudes identitaires et sécuritaires lui donneront probablement le courage, la lucidité et la volonté de trouver dans ses rangs les « chefs » qui porteront SES aspirations.  

    Encore nous faut il les identifier, analyser leur stratégie de conquête des pouvoirs locaux, régionaux, nationaux et leur options stratégique sur la mondialisation, l’immigration, l’UE, le Frexit et surtout les faire s’engager sur une obligation de moyens et de résultats s'ils sollicitent nos suffrages.

    05 06 20

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Confinement

    Nous avons atteint un mois de confinement en France et à ce jour, en faisant une projection à partir de tous les cas supposés de toutes les formes de la maladie, sévères ou non, nous avons au mieux 9% de personnes immunisées.

    Le calcul le plus optimiste, c’est à dire en supposant que nous continuons à rester confinés et à respecter ce confinement, en ayant toujours les lits de réanimation au taux de remplissage maximum et en considérant qu’il suffirait d’atteindre 60% de personnes immunisées, débouche sur une durée de 7 mois ! Un calcul moins optimiste mais plus réaliste de 83% de personnes immunisées, en partant d’un chiffre actuel inférieur à 9%, donne une atteinte de l’objectif en 2 ans.

    Si on envisageait ce scénario de 2 ans, il faudrait prévoir un temps de récupération pour nos soignants. Il est illusoire d’imaginer que nos soignants ne s’effondreraient pas avant l’arrivée du marathon nécessaire pour obtenir cette fameuse immunité de horde, hors d’atteinte aujourd’hui.

    Se pose par ailleurs la question de la qualité de l’immunité car s’il semble qu’elle s’acquière bien dans les formes sévères de la maladie, la réponse est moins claire pour les cas bénins. Ce qui signifie qu’il ne suffirait pas d’« avoir eu » le Covid-19 pour être immunisé, et le taux actuel d’immunisation protégeant la population serait en réalité très inférieur aux 9% censément atteints aujourd’hui. Souvenons-nous que le Covid-19 est un coronavirus, autrement dit est de la famille des rhumes, or chacun sait que l’on n’est pas immunisé à vie pour avoir déjà eu un rhume : on en ré-attrape régulièrement.

    Plutôt qu’imaginer donc un dé-confinement dangereux car il s’accompagnerait d’une seconde vague qui nous submergerait à nouveau, tout en nous ayant fait perdre un temps précieux, ne serait-il pas plus sage (en attendant la découverte d’un traitement ou la mise au point d’un vaccin), d’adopter un confinement plus strict, des règles de distanciation sociale plus rigoureuses, et un véritable suivi des personnes ayant été atteintes, en prenant davantage exemple sur les stratégies chinoises ou asiatiques, qui visent une éradication du virus au moins temporaire.

    Une telle politique s’avèrerait beaucoup moins coûteuse en temps, même si elle exigeait bien sûr un effort et une privation de liberté à la limite du tolérable : elle prendrait 3 mois au lieu de deux ans, serait à l’origine d’un nombre beaucoup plus faible de décès qu’aujourd’hui, et n’exercerait pas une pression inhumaine sur nos soignants.

     

    13 04 20

    Paul JORION
    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/