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Islamisation - Page 54

  • 2022 soumission ou pas ?

    L'État islamique se nourrit du vide spirituel occidental si bien décrit par Soljenitsyne en son temps.
    Il décrit notre société comme décadente.

    « Le problème de cette description de notre société dans les opuscules islamistes est qu’elle est partiellement vraie. Nous sommes devenus sur plus d’un point des décadents, mus par le seul intérêt égoïste dont le travestissement de la pensée libérale a fait la source de tout bienfait (« les vices privés font les vertus publiques »), attachés à notre seul confort et à des ambitions uniquement matérielles ou égotistes. »

    Nous dit Marc Rameaux.

    Face à cela, des fanatiques islamistes formés à se penser comme des combattants et prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour ce qu’ils défendent ont toutes leurs chances.  

    Sommes-nous également prêts à engager notre propre vie pour les valeurs dans lesquelles nous croyons ?

    L’on peut trouver choquant, poursuit-il, que j’en appelle ainsi à une forme de glorification de l’esprit guerrier, qui est aussi celui des fanatiques.

    Mais précisément, une civilisation qui laisse aux seuls extrémistes et fanatiques le monopole de l’esprit guerrier est vouée à la disparition.

    Toute grande civilisation a su à un moment ou à un autre penser la question de l’usage légitime de la force et de son usage illégitime.

    L’on ne peut donc se contenter de l’évacuation simpliste et quelque peu bien-pensante de toute violence : il nous faut penser à nouveau le rapport à l’autorité et au droit d’employer la force.

    Comme Marc Rameaux je considère que c’est bien là le problème et, bien entendu, le recours à la violence légitime doit revenir exclusivement à l’Etat.

    Mais lorsque l’Etat est défaillant et renonce à employer la violence légitime pour protéger ses citoyens, que reste-t-il comme solution à ces derniers, sinon se débarrasser au plus vite de ceux qui le représentent et les remplacer par des acteurs plus aptes à défendre leurs existences et leurs intérêts ?
    Et si l’on fait le tour des candidats potentiels qui se disent aptes à succéder à ceux qui actuellement occupent les postes sans grande légitimité, comme sœur Anne nous ne voyons rien, mais alors rien venir.
    Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour constater qu’il n’y a aucun (e) prétendant (e) en capacité.

    Nous savons donc ce qui nous reste à faire, nous rassembler sur un projet qui nous ressemble, préparer nos programmes et nos engagements pour les prochaines élections de 2019 et 2020, sachant que celui qui engage ce combat doit être conscient de ce que cela peut impliquer.   

    Ce serait  un bon test pour 2022.    
    Francis-claude Neri
    12 09 17
           

  • L’évitement

    Plusieurs décennies de recomposition économiques et sociales, de contraintes sociales et financières, de pratiques d’ évitement social et culturel entre les catégories populaires, moyennes et les couches supérieurs ont eu raison de la folle idée du « vivre ensemble ».
    Le développement séparé est de mise mais seulement pour les couches sociales supérieures. En fait se dessine à présent les contours de trois ensembles sociaux culturels et résidentiels affectés chacun à des zones territoriales.

    - Couches supérieures
    - Couches moyennes et populaires
    - Couches issue de l’immigration

    L’entre soi culturel; cultuel, éthique, intellectuel, l’appariement sélectif, permettent encore de faire baisser les tensions en réduisant les territoires de contact.
    Mais çà, ne va pas durer ! Viendra très bientôt un moment ou ceux des catégories moyennes et populaires qui voudront fuir les quartiers sensibles en expansion pour rejoindre des territoires « attractifs » plus compatibles culturellement et plus sécurisés ne le pourront plus.
    D’une part en raison d’une logique financière de plus en plus élevée au sein de ces « isolats », du manque d’accommodement à la « culture mondialiste » et à ses emplois le plus souvent tertiaires, et d’autre part, d’une hostilité de plus en plus affichée par les classes aisées, ne voulant pas d’une cohabitation, en particulier avec le « populaire » serait il « souchien » et apparemment culturellement compatible.

    Les classes populaires et moyennes, le « peuple », de plus en plus en rupture d’emplois et abandonnées par les classes supérieures dirigeantes, politiques, médiatiques, économico-financières n’auront pas d’autres choix …que de se prendre en main !
    Elles vont, si elles ne réagissent pas, se retrouver immanquablement acculées soit à la cohabitation avec la culture islamiste, c’est à dire à la soumission culturelle et cultuelle, soit à la reconstruction identitaire, culturelle, cultuelle et à l’insurrection civique et civile en se retournant principalement contre ses élites.

    La « reconstruction » viendra donc par le bas. Alors je salue « bien bas » nombre de nos amis qui justement faisant partie de cette classe moyenne aisée, profitant d’un appariement sélectif confortablement sécurisé, ont compris qu’ils devaient, pour leur salut futur, combattre avec ceux des classes populaires et moyennes au « contact » avec une culture hostile et envahissante et qui sont, comme l’est Israël, un rempart du monde occidental et une avant garde.
    Ils ont le devoir et l’intelligence de les aider à résister sur place à « l’envahisseur » à la fois globaliste, multi-culturaliste et islamiste

    L’objectif des « infogroupes » est de s’y préparer !

    Francis-claude Neri

    09 08 17

  • La fatigue du sens

    Le cri de douleur d’un écrivain français, soucieux des origines : Richard Millet qui s’interroge sur « ce qu’il advient du sens de la nation et de [son] identité devant une immigration extra-européenne qui la conteste comme valeur et […] ne peut que la détruire, non pas avec l’intention de le faire mais parce que l’illimitation de son nombre et son assentiment aux diktats du libéralisme international rencontrent cette terrible fatigue du sens qui affecte les Européens de   souche ». Par ce propos liminaire, le ton du livre est donné. Mais Millet n’est ni un pamphlétaire ni un provocateur. C’est un écrivain de souche française qui clame son appartenance à un peuple qui n’est plus aujourd’hui qu’une « population – une variabilité statistique ». Le peuple français, « parfaite synthèse » des Latins, des Celtes et des Germains, « ne peut qu’entrer en conflit avec une immigration extra-européenne » devenue massive.

    L’immigré, figure emblématique de la société post-moderne

    Cette immigration, estime-t-il, est devenue un « cauchemar », pour les autochtones comme pour les immigrés, car elle n’est, sous tous ses aspects, qu’un « trafic d’êtres humains où les intérêts mafieux rencontrent ceux du capitalisme international ». Il n’hésite pas à dire que « seuls les imbéciles et les propagandistes du Bien » peuvent continuer à prétendre que l’immigration est une « chance pour la France ». Pour lui, elle est, au contraire, porteuse d’une « guerre civile innommée ». Elle est devenue une idéologie, l’acmé de la pensée dominante, et l’immigré (le clandestin, le sans-papier, le Rom) non seulement le nouveau prolétaire, mais la figure emblématique de la société post-moderne.

    Ecrivain enraciné dans le sol français, dans la « vieille terre de la langue », Richard Millet ne peut se résoudre à « voir des minarets se dresser sur le plateau de Millevaches […] déjà défiguré par des éoliennes ». Il souffre de ne plus se reconnaître dans le pays qui est le sien, qui a honte de lui-même et ne cesse de se repentir et de se renier. Il se demande « comment être le citoyen d’un pays dont Yannick Noah, « cet histrion du Bien, miroir de l’insignifiance française, symbole de l’idéologie mondialiste » est la personnalité préférée. La France n’est plus qu’un « grand corps épuisé », un « non-lieu » incrusté dans une « mosaïque de non-lieux labellisés » (l’Europe, le monde).

    Français de sang

    Dans la même veine, il stigmatise l’idéologie racialiste du métissage généralisé et l’antiracisme, cet « appareil idéologique d’Etat » qui « finira par jeter l’opprobre sur ceux qui, n’appartenant à aucune minorité visible, ne sont que des Français de souche », expression à laquelle il préfère celle de « Français de sang ».

    Comment en est-on arrivé là ? « C’est dans l’enseignement que tout s’est joué », énonce fort justement l’auteur. Ancien professeur dans la banlieue sud-est de Paris, il a pris conscience que face à une majorité d’élèves issus de l’immigration il ne pouvait plus « dire nous, ni renvoyer à un champ référentiel historique, géographique, culturel, religieux commun ». Ce constat l’a amené à renoncer à la « conception intégrationniste » de l’enseignement qu’il avait fait sienne et à abandonner ce métier. Mais il n’oublie pas de pointer également la responsabilité des idéologues et des pédagogues qui ont « mis à mal le système éducatif français au nom d’idéaux égalitaristes ». Ils ont notamment, au nom du fameux « apprendre à apprendre » cher aux « experts » en sciences de l’éducation, vidé la notion d’apprentissage de son sens. « Pourquoi apprendre et quel savoir », s’interroge l’ancien professeur, « lorsque l’idée de connaissance obéit à la logique horizontale et que la haine de l’intelligence, de l’héritage, de la profondeur, de l’effort est une des caractéristiques du monde contemporain ! »

    Sans craindre le reproche incapacitant d’islamophobie, il écrit que l’islam est incompatible avec le christianisme européen et que sa « ruse suprême est de faire croire qu’il n’a rien à voir avec l’islamisme ». Il considère que l’islam, devenu, volens nolens, la deuxième religion en France, est un « universalisme expansif et réducteur ».

    L’Europe, espace de disneylandisation ethnique

    Millet n’est cependant pas un anti-immigré obsessionnel, comme voudraient le faire croire tous ceux, et ils sont nombreux, que ses idées insupportent et qui le détestent. Il n’hésite pas à montrer du doigt la figure du « Français de souche fatigué d’être lui-même au point de devenir l’esclave de […] sa veulerie, de sa médiocrité, de son acrimonie petite-bourgeoise… ». Il condamne également la « sous-américanisation » de la France et, au-delà, de l’Europe qui sont devenues « un espace de dysneylandisation ethnique […], le modèle du “parc humain” (5) de l’avenir où l’esprit est mis à mal par le divertissement et le spectacle ». Il se sent en exil, enfin, dans ce monde d’aujourd’hui que gouvernent « la Loi, la Tolérance, le Bien, l’Humanité » et que régentent les « lobbies sexuels, religieux, ethniques, régionalistes, maçonniques, etc. ».

    En écrivant, dans une phrase qui pourrait résumer l’ensemble de son livre, « l’Europe tout entière n’est plus qu’une déchirure raciale dont l’islam et l’antiracisme sont les fourriers et le libéralisme le grand ordonnateur », Richard Millet a sans doute encore élargi le cercle de ses contempteurs. Mais il n’en a cure, car son essai, scandaleux pour la doxa et tous les bien-pensants du politiquement correct, est un véritable livre de combat. Il constitue, malgré parfois certaines généralisations un peu excessives, un ensemble de « fragments en forme de carreaux d’arbalètes » décochés sur le « monde horizontal » qui est le nôtre, c’est-à-dire le monde qui a renoncé « à toutes les valeurs de la verticalité ». Fatigue du sens est le témoignage courageux et passionné d’un écrivain-guerrier.

    Didier Marc

    Richard Millet, Fatigue du sens, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 2011, 154 pages, 16 €.

    Notes

    (1) Le Sentiment de la langue, I, II, III, La Table Ronde, puis coll. Petite Vermillon, 2003.

    (2) Gallimard, 2003, puis Folio, 2005.

    (3) Gallimard, 2009.

    (4) In Le matricule des anges,

    (5) Cf. Allusion à Peter Sloterdijk, n° 100, février 2009. Règles pour le parc humain. Une lettre en réponse à la Lettre sur l’Humanisme de Heidegger, Paris, Editions Mille et Une Nuits, « La petite collection », 2000.

    Source : Correspondance Polémia – 8/07/2011