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Municipales 2014 et 20 - Page 4

  • Le bateau coule !

    Le député de Seine-Maritime Xavier Batut et la députée de Charente-Maritime Frédérique Tuffnell quittent La République en marche.

    Xavier Batut critique un mouvement à l'organisation verticale "inopérante", et estime qu'"il faut plus d’horizontalité". S'attachant à l'impact local de son statut de député, il déplore que le parti ne soit, « la plupart du temps, que pour servir des ambitions personnelles et flatter des ego. »

    Le député ajoute que "les informations doivent circuler de manière claire et factuelle et non plus sous forme d’éléments de langage".

    Ce député est mûr pour « l’agir local », pour une organisation fractale du territoire et la subsidiarité …Il semble avoir comprit que tous les partis fonctionnent de la même façon ; « nous reproduisons le fonctionnement des autres partis politiques » dit il.

    Il devrait rencontrer le couple Menard !

    07 02 20   

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • LES QUESTIONS GENANTES...

    Lorsque Marion Maréchal-Le Pen avait posé ces questions à l'assemblée la seule réponse de la ministre avait été : "Vous êtes là pour inciter à la haine et à la discrimination"...

    1) Où est la justice sociale quand on repousse l'âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n'ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 euros par mois dès son arrivée ?

    2) Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme, n'a pas droit à ces 780 euros au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 euros de minimum vieillesse pour un couple ?

    3) Où est la justice sociale quand la sécurité sociale en faillite continue de payer à l'étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d'innombrables centenaires disparus depuis des
    lustres ?

    4) Où est la justice sociale quand l'Aide Médicale d'Etat soigne 220.000 sans papiers chaque année, à raison de 3.500 euros par malade, alors que la sécurité sociale ne dépense « que » 1.600 euros par affilié qui travaille et cotise ?

    5) Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d'une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n'ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de
    la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s'en payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 !

    6) Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d'étrangers sous une fausse identité, au
    détriment des ayants droit ?

    7) Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d'entre eux percevant plus de 10 000 euros par mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?

    8) Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu'un jeune couple français doit attendre sept ou huit ans son premier logement pour avoir un enfant ?

    9) Où est la justice sociale quand on sait qu'un million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les sept millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

    10) Où est la justice sociale quand un Français né à l'étranger doit prouver sa nationalité à l'administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu'on
    brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ?

    11) Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d'électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?

    12) Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200.000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n'a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans-emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population
    immigrée ?

    13) Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique alors que le racisme anti-français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?

    14) Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la
    délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d'expression ?

    15) Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ?

    Car si l'intégration a totalement échoué, c'est tout simplement
    parce que nos dirigeants ont confondu antiracisme et acceptation de l'autre, avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d'immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d'intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d'immigrés étaient la force de la République. La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées.

    Jean Louis Trainar

    31 01 20

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

     

     

  • Municipales le plafond de verre

    Municipales le plafond de verre se fissure de partout.

    Par Francis Bergeron

    Nicolas Dupont-Aignan fut l’un des premiers à oser créer une brèche dans le plafond de verre, lors du second tour de la présidentielle. Ce plafond de verre avait été créé par la gauche, au nom, prétendait-elle, d’une certaine morale politique, pour isoler le Front national, mais aussi toute personne, tout parti, toute association, tout média, désignés par la gauche et l’extrême gauche comme infréquentables. Paradoxalement, ce plafond de verre ne concernait pas la gauche elle-même, libre de fréquenter qui elle voulait, et de mettre en place les stratégies électorales qui lui semblaient les plus appropriées pour une victoire.

    Ce plafond ne visait que la droite, sommée de ne pas s’en affranchir, de maintenir une parfaite étanchéité.

    Il vaut mieux que vous perdiez les élections plutôt que votre âme

    Et pendant des années, les caciques de la droite ont répété à l’envi cette formule stupide : « Je préfère perdre les élections que perdre mon âme. » On se souvient que Michel Noir, inconditionnel de la formule, bénéficiaire de la une du Monde pour cet acte de « résistance » (pauvre Jean Moulin ! pauvre Georges Bidault !), perdit et les élections et son âme, et sa liberté même puisqu’il finit en prison. En 2020, la droite continue à aller chercher sa stratégie dans le camp d’en face, et à demander à gauche les autorisations de fréquenter, et de s’allier. Du moins dans les états-majors parisiens et dans les grandes villes, cela marche encore ainsi. Mais dans la France profonde ou périphérique, cette approche révérencieuse est périmée. Et LR n’a plus de leviers pour se faire obéir.

    Ce que révèle la composition des listes, aux municipales, c’est au contraire la porosité de plus en plus évidente entre droite de gestion et droite de conviction. Cette porosité a toujours existé, mais elle ne jouait qu’à sens unique, de la droite hors les murs vers la droite installée. Dorénavant, le sens unique a été alterné, puisqu’en l’occurrence ce sont les élus et partisans d’une droite de gestion qui se rallient à des listes menées ou influencées par la droite de conviction : des élus et militants dits modérés s’allient au RN. Même chose chez Debout la France, au CNI, au Parti chrétien démocrate, chez les amis de Robert Ménard ou des époux Bompard. Des listes réunissant toutes les droites ou presque se constituent à Sète, Menton, Vannes, Le Mans, etc. Des maires LR se lancent dans une stratégie d’ouverture à droite, contre leur propre parti. Le Monde du 16 janvier titrait sur la commune de Lunel (Hérault) où une bonne partie du conseil municipal LR vient de rallier la candidate RN. Cette pratique concerne plutôt les villes du sud de la France, mais elle se généralise un peu partout, comme au Mans, où la liste RN conduite par Louis de Cacqueray séduit la droite locale.

    « De vraies divergences économiques, par exemple sur la retraite »

    Les structures LR qui tentent de résister à ce tropisme de leurs troupes développent un discours – sans doute concocté au siège parisien – qu’ils pensent imparable : « Sur l’immigration, l’islamisme, la sécurité, les opinions convergent. Mais entre LR et RN, il y a de vraies divergences, économiques, par exemple sur un retour à la retraite à 60 ans, selon le programme du RN. »

    Certes, c’est un clivage. Mais le problème, en l’occurrence, c’est que ce n’est pas à l’échelon de la municipalité que se règlent ces questions, l’argument est donc inopérant, plus que cela, contre-productif. Les élus locaux LR ont beau jeu de leur répondre : « Il y a six ans vous nous avez contraints à des fronts républicains contre le FN, quitte à voter pour des communistes et des mélenchonistes. Pourtant, avec ceux-là, nous n’étions d’accord sur rien, ni sur les retraites, ni sur l’immigration, la sécurité ou l’islamisme. Nous reprenons notre liberté. »

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 16 janvier 2020