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Municipales 2014 et 20 - Page 5

  • Union des démocrates musulmans

    Victimisation et antisionisme au programme des prochaines municipales

    Les élections municipales approchant à pas de géant, des micro-partis éclosent en France avec des ambitions communautaristes. C’est ainsi que le 1er décembre, la bien nommée Union des démocrates musulmans français (UDMF) a lancé sa campagne municipale à Clichy.

    Libération publie le 21 octobre un article intitulé : « L’UDMF, le parti musulman qui dérange la droite », confondant la droite avec les "nationaux" de tout bord.
    A-t-il échappé à Libération que l’UDMF se revendiquait « anticolonialiste et antisioniste », une affiche qu’il est étrange de tenir dans une France qui, à notre connaissance, ne possède plus de colonies, et qui s’illustre par ailleurs bien peu en faveur d’Israël ?
    Mais l’UDMF sait parler à Libération, dans la langue des droits de l’homme, de la grande lutte contre “l’islamophobie” européenne, de la sempiternelle comparaison avec « les heures les plus sombres » de notre histoire.

    « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit » : cette injonction de Péguy est celle que certains commentateurs devraient relire chaque soir avant de s’endormir. Voyons voir, alors, ce qu’il y a à voir.
    L’UDMF, créé en 2012, connait un succès modéré mais tout de même prometteur : il a fait 5% à Mayotte aux élections législatives de 2017, a atteint 7,43% à Garges-lès-Gonesse aux européennes de 2019 et a même recueilli 30% des voix dans un bureau de vote à Maubeuge.
    Le parti musulman séduit dans les territoires où l’on rassemble mieux sous la communauté de l’oumma que sous la bannière nationale.

    Leur programme ne manque pas de perches communautaires : enseignement de l’arabe à l’école, abrogation de la circulaire Châtel de 2012 sur les signes religieux ostentatoires lors des sorties scolaires, favorisation de la finance islamique, et la rhétorique victimaire habituelle, l’appel à « l’exemplarité de la police », procès en racisme qui « voilent » la mise en cause de la laïcité.
    Leur communautarisme se niche dans la complaisance des partis revendiqués "républicains", La France Insoumise en premier chef.

    L’UDMF présente bien un programme qui vise à culpabiliser la France et les forces de l’ordre, et qui comporte des mesures qui font la promotion de la visibilité maximale de la religion et d’une certaine identité musulmane.
    Assurément il peut convaincre les idiots utiles de l’islamisme, séduits par le passage à une société multiculturelle, ainsi que toute une sociologie électorale visiblement plus occupée par l’oumma que par l’amour de la France.

    Voyons ce que nous pouvons faire pour qu’à Clichy ce soient les « nationaux » qui triomphent.

    Monsieur X

  • Voter et agir local

    Bertrand du Boullay Peut-être serait-il bien de soutenir ces listes là ?

    https://lalettrepatriote.com/aux-prochaines-municipales.../

    Intéressant, mais il nous appartient de vérifier si leur PROJET correspond bien à NOTRE cahier des charges, à nos intérêts de LOCAUX.
    Or, de leur projet NOUS ne savons RIEN.
    Nous ne sommes pas à la présidentielle ...et si nous pouvons penser à l'avenir national ...il nous faut organiser et préserver NOTRE local.
    Le localisme c’est agir où il faut, quand il faut et comment il faut dans l’intérêt des LOCAUX avec les moyens locaux à disposition.
    Des moyens judicieusement affectés aux intérêts et aux BESOINS économiques, sociaux, culturels, sécuritaire des "locaux", de leurs pratiques, de leurs codes sociaux, de leur histoire, de leur identité etc.

    Pour les locaux le "monde" est trop "loin" d'eux. C'est en prenant conscience et en récupérant des marges de manœuvre "localement" que nous imposerons nos attentes et la satisfaction de nos besoins premiers au national, à l'UE et au delà.
    Je n’appellerais à voter que pour des candidats qui vous disent ce qu'ils vont faire sur le plan LOCAL, comment ils vont le faire, avec qui et surtout avec quels moyens ...ne votons surtout pas pour des candidats qui ne s'intéressent qu'à la présidentielle à venir et à leur carrière.
    Défendons la France que nos élites parvenues n’entendent plus.

    Aidons là à « élever la voix » et à choisir les siennes !

    Francis-claude Neri
    12 12 19

  • Organisation d’une société fractale et subsidiaire

    « L’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs. »

    Didier Fiot Michel Menneson le système qui existait il y a 30 ans ne demandait que des ajustements en évolution avec la société. Mais comme la voie choisie est devenue la marchandisation des biens et des corps en opposition au bien être humain dans une civilisation donnée, c'est le profit pour quelques uns au détriment de la masse. Il nous faut revenir au fondamentaux qui ont fait la France.

    Michel Menneson Didier Fiot Tout à fait d'accord

    Daniel Schall Michel Menneson évidemment , et ça tombe sous le bon sens , il faut stopper cette ridicule course à l'échalote....du "toujours plus" de F.DE CLOSET.......

    C’est très juste et la référence à De Closet nous rappelle que çà, ne date pas d’hier ! C’est la raison pour laquelle il nous faut prendre au sérieux la notion de l’agir local (localisme) et que les concepts d’organisation sous forme fractale (qui réplique sa structure de base à TOUS les niveaux de la « nation » et au delà)  et de « subsidiarité active » sont indissociable du « localisme » 

    Subsidiarité active     
    La « subsidiarité active » est une pratique de la gouvernance qui part d’une nécessité essentielle du monde moderne : concilier l’unité et la diversité.

    À l’heure où l’interdépendance nous unit, la gestion de la complexité du monde moderne, notamment du point de vue de l’action publique, est le fait d’une combinaison de « milieux » et de « réseaux » dont aucun n’est clos. Si aucun problème important ne trouve de solution satisfaisante à une seule échelle, à l’avenir, le partage des compétences sera l’exception et l’articulation des compétences, la règle. Cette double exigence d’unité et de diversité constitue un défi théorique et pratique auquel prétend répondre la notion de subsidiarité active.

    D’après la définition de Pierre Calame

     

    Définition développée

    Subsidiarité parce que l’on affirme fermement que la pertinence de l’action publique ne se trouve qu’à la base, dans une appréhension globale et partenariale d’une réalité elle-même globale et systémique et que c’est à travers la pratique de projets partagés que peuvent se constituer des « milieux » dynamiques et se tisser la trame d’une société où les individus ne soient pas atomisés.
    Active parce que l’on reconnaît que dans un monde interdépendant l’articulation des échelles est la règle et que, au rebours des blocs de compétence, les niveaux de formulation des stratégies sont variés et dissociés des niveaux de la gestion quotidienne.
    Active aussi parce que l’on ne croit pas que les logiques des niveaux supérieurs peuvent se résumer par des obligations de moyens ou des règles juridiques mais se traduisent à la base par une négociation permanente et des partenariats. Active parce que l’expression des intérêts dont sont garants les « niveaux supérieurs » ne se fait pas par la mise en œuvre de règles uniformes s’appliquant à des individus isolés, mais par la formulation d’obligations de résultats.

    Ces obligations de résultat s’adressent à la communauté des partenaires (fonctionnaires d’État et territoriaux, acteurs privés économiques et associatifs), contraignent à une pratique partenariale et créent un apprentissage permanent de la pertinence et de la recherche de sens : l’action n’est plus jaugée en référence à ses formes extérieures mais à la manière dont elle a été définie et mise en oeuvre localement, en double référence aux finalités poursuivies et aux réalités spécifiques de chaque contexte. Ces obligations de résultat se construisent à la lumière de la mise en commun des expériences locales.
    La subsidiarité active implique par conséquent une élaboration collective et continue des obligations de résultat. Élaboration collective parce que c’est la confrontation d’acteurs engagés dans l’action concrète qui permet de dégager une philosophie générale de l’action. Élaboration Continue parce que cette philosophie est en perpétuelle révision à la lumière de l’expérience. Dans une telle dynamique, l’administration centrale de l’État ne tire pas sa légitimité de l’autorité hiérarchique, exercée par l’édiction de normes générales, mais de son aptitude à animer un travail en réseau où sont impliquées différentes catégories d’acteurs.

    Une société fractale

    «  Mais non, la nature n’est pas analytique, lisse dérivable, elle est fractale » 
    Mandelbrot

    Quel est le lien entre un flocon de neige, une société d’abeille et  une entreprise ou une société humaine qui serait fractale ?  C’est à dire qu’on y retrouverait des éléments, une structure semblables quelle que soit l’échelle ?
    Elle répond à ces caractéristiques :
    1- Irrégularité : Sa forme est fragmentée et le reste à toutes les échelles
    2- Cohérence : Ses parties ont la même structure que le tout, à ceci prés qu’elles le sont à une échelle différente.
    3- Réplicabilité :  Elle contient des éléments discernables dans une large gamme d’échelles

    Ses spécificités :
    - Une structure simple qui sont ses fondamentaux identitaires

    - Qui se retrouve à chaque niveau d’organisation du local au global

    Une organisation fractale est extrêmement complexe, et pourtant son organisation simple est reproduite partout. Les seuls paramètres qui changent sont l’échelle et les orientations internes spécifiques à l’environnement et aux problématiques locales.
    Dans une « société » fractale, le cadre des fondamentaux locaux est prioritaire. Tout le « reste » est mis en cohérence avec les autres niveaux d’organisation.
    C’est ce qu’il faut rechercher pour mettre en phase le local, le régional, le national, le global qui sont imbriqués l’un dans l’autre comme les poupées gigognes. Ils peuvent croitre et se développer indépendamment à partir du principe de subsidiarité.   

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    05 12 19