Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

régulation - Page 4

  • Les fractales

    Nils Thornander

    Excellent ! Les fractales nous entraînent à comprendre que tout est dans tout et réciproquement, ce qui ne favorise guère la digestion

    Francis-claude Neri

    Une fois cela compris (ou plutôt appréhendé), il ne reste plus qu'à structurer un réseau fractal ...organisé LOCALEMENT à partir de NOS réseaux sociaux en groupe d'ACTEURS agissant localement en symbiose nationale ...je préconise bien entendu la subsidiarité.
    Je donne aux fractales la définition qu'en propose Joël De Rosnay !

    Le mot à la mode semble être "convergence" à quand donc la convergence des colères citoyennes.

    L'auto-organisation ( strictement contrôlée ) semble le permettre. Le comportement collectif de millions de citoyens va dans ce sens et peut s'exprimer ainsi : une masse d’individus agissants en parallèle, et de manière simultanée à partir de règles simples peut faire émerger un comportement collectif intelligent susceptibles de résoudre les problèmes qui se posent à notre communauté (la NOTRE).
    Rédigeons trois règles simples pour chacun de NOS principaux problèmes actuels (démographie, immigration, mondialisation par exemple) et faisons travailler nos PC la dessus.
    Rétroactions positives et amplifications feront le reste !

    Quelqu’un à peut être l'idée de l'algorithme qui conviendrait...je lui communiquerai le mien !
    Il inclut l'écosphère (E) la biosphère (B) et la technosphère (T)

    On peut monter en complexité en y ajoutant la médiasphère, la culture sphère, la notion de "bulles temporelles, le facteur espace-temps, les notions de mémoire, d’identité, de culture.
    La notion d'évolution complétée par "co- évolution" et celle de prospective.

    Pour ce qui concerne le RESEAU (Facebook par exemple) il est à la fois support et conséquence de l'activité de "l'organisme" collectif qui l'habite, le construit et maintien SA structure ...et cet organisme c'est NOUS !
    Il va se développer à une vitesse accélérée, s'auro-catalyser par croisements de réalisations et de savoir-faire, va acquérir des pouvoirs de plus en plus grands et de plus en plus convergents...les réseaux "efficaces" seront "réticulaires" et organisé en modules autonomes (Infogroupes et infostructures). 

    Voilà c'est tout pour aujourd'hui ...quelle idée aussi de me parler de FRACTALES !

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/
    31 10 18
  • Effondrement 2030

    L’effondrement, c’est la convergence de toutes les crises : climatiques, écologiques, bio-géophysiques, économiques…

    « C’est le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».

    Dès 1972, le rapport Meadows intitulé The Limits To Growth, rédigé par des chercheurs du MIT pour le Club de Rome, alertait déjà sur les dangers d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. Le rapport prévoyait l’effondrement pour 2030. Dans une dizaine d’années, donc.

    L’effondrement ne prend pas la même forme selon les pays, il recoupe plusieurs réalités différentes. « C’est un enchaînement de catastrophes qu’on ne peut plus arrêter et qui a des conséquences irréversibles sur la société

    On ne peut pas savoir ce qui le déclenchera : un krach boursier, une catastrophe naturelle, l’effondrement de la biodiversité… « Ce qu’on peut affirmer, c’est que toutes ces crises sont interconnectées et qu’elles peuvent, comme un effet de domino, se déclencher les unes les autres »

    Il faut imaginer une vie où il n’y a plus rien dans les distributeurs automatiques, où l’essence est rationnée, où l’eau potable n’arrive pas souvent, où il y a de grandes sécheresses et de grandes inondations.

    Il faut se préparer à vivre ces tempêtes.

    Laure Beaudonnet

    Publié le 06/08/18

    Oui, il faut se préparer à vivre ces tempêtes. Avoir une approche systémique des évènements : S'élever pour mieux voir, relier pour mieux comprendre,  situer pour mieux agir.
    Oui le processus est enclenché et il semble irréversible, mais les prospectivistes se trompent souvent. La réalité c’est qu’il existe des périodes de « destruction créatrices ». Nous sommes en train d’en vivre une. On ne peut pas l’arrêter, on ne peut pas reculer. Tout ce que nous pouvons faire, sur le plan individuel et de groupe, c’est comprendre ce qui se passe, puis nous positionner pour nous protéger ainsi que les nôtres.

    06 08 18

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

  • UNE LOI PARFAITE.

    Ca y est la loi est passée ! Vu la surpopulation mondiale, il devenait évident qu’il fallait mettre un terme à l’explosion de la courbe démographique et stopper dans le monde entier cette croissance exponentielle que plus aucune terre arable n’arrivait à nourrir, ni aucun fleuve à désaltérer.

    Percée de toute part par des forages de plus en plus profonds les continents se desséchaient à vue d’œil. De plus en plus de fleuves n’arrivaient plus à la mer, et faute de forêts, les pluies dont 70% de l’eau vient de l’évaporation terrestre devenaient rares augmentant ainsi la nécessité de pompages des nappes phréatiques toujours moins généreuses. Même des nappes très anciennes accumulées géologiquement depuis des millénaires s’épuisaient à arroser de quoi nourrir une masse humaine envahissante.

    Les océans sont vidés de leurs poissons, les cieux sont silencieux car les oiseaux disparaissent à coup d’insecticides, seuls survivent des charognards grâce à nos ordures. Les terres épuisées, ne produise plus que sous assistance chimique.

    Donc dorénavant la loi impose qu’aucune naissance ne soit autorisée tant qu’un décès ne soit dûment constaté.

    Cette loi fut rendue possible par L’informatisation qui avait permis de ficher tous les citoyens du monde, et de les authentifier parfaitement grâce aux progrès de la biométrie, l’art d’identifier n’importe qui par son visage ses mains, ses oreilles, son ADN, etc.

    Le principe est simple mais l’application complexe, car la tentation est grande de tuer l’ancêtre pour à la fois toucher son héritage, problématique aussi vieille que l’affirmation du principe de propriété, mais en plus s’offrir le droit de faire naitre un nouveau bébé. Double avantage !

    De même l’idée de faire une guerre meurtrière, histoire de gagner des droits de se reproduire, qui était déjà pratiquée dans la concurrence des peuples primitifs par la conquête de l’espace vital, revenait au premier plan des idéologies destructives.

    Ceci permit d’imposer cette loi à tous les pays réfractaires par des guerres impitoyables. Toutes les religions se rebellèrent jusqu’à faire une paix sacrée entre elles, mais que peuvent les forces de la foi face au forces de la logique terrestre, surtout quand chaque victime devient un droit d‘enfanter pour les survivants même quand ils sont croyants. Les guerres religieuses devenaient un bienfait pour les autres malgré elles !

    Des naissances organisées en cachette favorisées par des réseaux mafieux allaient aussi compliquer le problème.

    Le premier acte fut une immense campagne politique visant à civiliser les peuples. Constatant que statistiquement plus un peuple est évolué, moins il fait d’enfants, la promotion de l’instruction, de la culture, des arts, des sport, ne furent plus des thèmes considérés comme des loisirs mais une nécessité démographique fondamentale. La recherche scientifique était aussi un dérivatif pour beaucoup car enfanter de nouvelles découvertes est aussi passionnant qu’enfanter tout court. Heureusement que la civilisation transmet aussi des notions de morale, car les autres dérives furent moins graves que redoutées.

    Il était indispensable que celui qui provoque un décès intentionnel ou crée des conditions favorable à ce risque ne puisse pas en bénéficier pour lui-même. La première punition juridique appliquée fut la stérilisation, heureusement que les progrès de la science permirent que cette action soit réversible, histoire de pallier à d’éventuelles erreurs judiciaires.

    Les droits à se reproduire furent donc répartis par tirage au sort parmi tous ceux qui le demandent.

    La mesure qui provoqua le plus de colère fut l’avortement judiciaire imposé aux gestations non autorisées pour celles quii étaient constatées à temps.

    Mais que faire des naissances illégales ? Eliminer l’enfant qui n’y est pour rien était foncièrement immoral, éliminer les parents fautifs revenait à fabriquer un orphelin. Les punir par une forte amende, créait une injustice car seuls les plus riches pourraient se l’offrir, même si l’amende était proportionnelle au niveau de vie c’est l’enfant qui souffrirait du manque de moyens provoqués à ses ascendants. Impossible de punir des parents sans punir un enfant innocent. La stérilisation définitive, punition suprême, fut envisagée pour éviter une récidive.

    Le désir d’enfant est tel que le commerce illégal des bébés à adopter pouvait exploser, et plus les procédures d’adoption étaient contrôlées plus ce commerce était lucratif.

    Alors faute de solution il fut décidé qu’en cas de naissance illégale, l’enfant était mis « en attente » c'est-à-dire en hibernation, jusqu’à ce que le tirage au sort veuille bien accorder aux parents son acceptation à vivre.

    Mais les comportements sociaux se mirent à changer, l’envie de procréer donc de trouver des places laissées par les décès conduit la société à faire l’éloge des activités à risques, sports extrêmes, défis dangereux. La recherche médicale qui avant orientait ses recherches pour assurer la survie à tout prix, changea de sens. La mise en place de procédures de sécurités, les règlementations multiples pour réduire les accidents, devenaient des luxes moins utiles. A chacun de prendre ses risques, ce n’était plus vraiment le souci de la collectivité. La responsabilité individuelle évolua et les hommes durent de nouveau apprendre à se prendre en charge eux-mêmes et ne plus compter sur les institutions pour les protéger.

    Même pour des enfants mal formés, ou des graves handicapés, l’action collective pris une autre tournure, quand les places sont limitées le projet est de remplacer la quantité par la qualité. Tant qu’à faire un enfant autant qu’il soit le plus parfait possible. Faire survivre l’imperfection devenait une option très mal vue. L’humanisme, donnant le droit de vivre à tous mêmes aux plus mal lotis, cru vivre ses dernières heures, alors que c’est précisément par humanisme : pour la survie de l’humanité que cette fameuse limitation avait été mise en place.

    La sélection naturelle repris donc son importance, et des faiblesses génétiques autrefois compensées par la médecine et qui trouvaient ainsi la possibilité de se répandre, furent de nouveau progressivement éliminées. Cette sélection naturelle joua aussi dans les comportements, puisque la prise de risque était libérée, les plus prudents ou les plus intelligents gagnaient des chances de se reproduire car eux avaient plus de chance de survie.

    La lutte contre les épidémies continua mais avec le sentiment de gène car, après tout, c’était au fond une bonne aventure car elle permettrait de nouveaux droits à naitre.

    Le suicide prit lui aussi une toute autre valeur, il devenait un acte noble de générosité pour les autres en leur permettant d’enfanter. La cause psychologique de souffrance individuelle avait perdu en importance, et finalement, le suicide étant devenu moins choquant pour les autres, cet acte diminua dans les statistiques! A quoi bon se suicider si c’est pour réjouir les autres ?

    La loi d’une espèce est contraire aux désirs individuels. Même si l’homme souhaite défendre le droit de vivre des plus faibles pour raisons humanistes, l’espèce humaine souhaite interdire le droit de naitre aux plus faibles pour des raisons toutes aussi humanitaires.

    Ce fut une période difficile. Des révoltes éclatèrent, violentes et meurtrières, mais comme au passage elles ouvraient de nouveaux droits à la vie, les populations ne s’en inquiétèrent pas trop, et même hypocritement elles s’en réjouirent d’autant plus que c’étaient dans les communautés les plus rétrogrades et intégristes qu’elles fleurissaient. Ainsi plus elles se révoltaient plus elles perdaient de leur influence.

    La population mondiale finit par être effectivement stabilisée autoritairement, et très vite il n’y eu plus besoin de la moindre autorité, car la vie repris goût : «Les hommes finirent par admettre qu’il faut risquer sa vie pour risquer de vivre » et la civilisation aidant, la reproduction devint même inférieure aux décès ce qui permis une liberté d’enfanter et un équilibre entre humanisme individuel et humanisme collectif.

    La civilisation avait enfin fait un grand pas en avant devenant adulte et responsable.

     

    Alain Persat

    16 08 17