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Le systémicien - Page 469

  • Intégration et interaction

     

    L'intégration et l’interaction en politique sont possibles mais certains d’entres nous n’en veulent pas. Elles leur font peur. 

    J'ai longtemps réfléchi à la notion d'intégration et d’interaction en politique, et à la politique tout court d'ailleurs. Réflexion sur nos attitudes et nos comportements influencés par la base physicochimique, biologique qui nous constitue et par la société qui nous transforme.
    Réflexion aiguisée depuis cette prise de conscience, que je suppose et espère  collective, de la collusion entre les trois sommets : rouge, noir et vert  du « triangle des Bermudes » dans lequel nous nous précipitons allègrement.
    Je pense que l'intégration et l’interaction ne sont pas en panne de politique. Les politiciens la veulent et  tous les partis traitent des problèmes - et des solutions - de l'économique, du social et de bien d’autres choses en vantant les mérites de la cohérence, de la mutualisation, de la possibilité de rassembler ses énergies et ses moyens autour de « projets communs ». Le dernier dispositif en date, le plan de cohésion sociale, fait suite aux contrats de ville, aux contrats  éducatifs locaux et autres contrats de sécurité. Il invite, comme ses prédécesseurs, tous les partenaires sociaux et économiques « à travailler ensemble ».
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil du dernier né par les administrations décentralisées, les collectivités locales et territoriales, et la « société civile », est pour le moins attentiste.
    Alors ! Encore une fois le projet est il insuffisamment bien accompagné ? Manque-t-il de courroies de transmissions ? N’est-ce qu’un  effet d’annonce coûteux de plus, un pansement sur les plaies sociales à vif ou estimées telles ? Avons nous tout simplement les moyens de le mettre en œuvre ? Bref y croyons nous ?
    Peut être parce que nous pensons « assimilation » quand nous entendons le mot « intégration » et que chaque administration et autre institution, et bien évidemment chaque communauté, veut conserver à la fois son autonomie, sa culture et ses moyens. En cela d’ailleurs, la décentralisation, telle qu’elle est conduite, n’arrange pas les choses. Quant aux communautarismes revendicatifs et sectaires, ils nous conduisent inexorablement aux affrontements ethniques, culturels et cultuels.
    La solution : changer les pratiques !  
    Y a t-il  jamais eu de « parti » de l’intégration, de la cohésion sociale ou  de la réforme. Je  ne pense pas, mais chaque fois il y a eu des modes de pensées qui sont devenues des modes de vie, des pratiques. Ce sont ces modèles de société qui s'imposent, car la politique n'est pas réformiste ou intégrative,  elle est société ou si vous préférez le miroir de nos attitudes et de nos comportements. Ce qu'il faut, c'est repenser la société, c'est-à-dire repenser les rôles de chacun d'entre nous,  dans une pédagogie du projet qui débouche sur une finalité, des objectifs et des moyens.
    Faut-il pour cela revenir à la planification que nous avons rangée aux oubliettes, peut être parce que nos plans se seraient révélés caduques ? Ou encore que nos prévisions nous aient effrayés comme celles par exemple du « Club de Rome » Ou enfin que nous ne savons plus que choisir comme mode dominant de distribution des richesses et modèles de la pensée : le socialisme (voire à nouveau le communisme), le libéralisme (voire à nouveau le nationalisme), l’islamisme (voire à nouveau le catholicisme) ?   
    Sans doute y a t-il un peu de tout cela  et la sagesse devrait nous inciter a ne pas se cantonner à des disputes stériles pour savoir si on préfère un système à un autre, la droite ou la gauche, Durand ou Dupond et qui va imposer son idéologie au fer rouge chauffé à la bougie  des alter mondialistes ou des écologistes. C'est même carrément hors sujet et le bon peuple de France  ne cesse de nous le rappeler d’une élection à l’autre. Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est planifier la distribution des richesses, gérer la démographie et l’immigration,  croire à un projet de société et se remettre au travail.
    En un mot, jouer le rôle d'intendant.  Ce serait déjà un net progrès, mais  il ne faut pas  perdre de vue que notre planète ne connaît pas les frontières. Certains systèmes  se sont éteints, parce qu’ils ne correspondaient plus aux besoins et aux attentes des peuples et qu’ils n'étaient pas internationaux. Le problème actuel de la France, en Europe et dans le Monde  se retrouve dans ces deux termes et, l’influence politique, sociale, économique et culturelle de la France s’éteindra si elle n’est pas intégrative à la fois  auprès des Français, des Européens et de tous ceux qui vivent d’autres lois, d’autres règles, d’autres cultures sous d’autres écosystèmes.
    Entendons nous bien, intégration ne signifie en rien que nous devrions renoncer aux « particularités » qui ont produit nos déterminismes biologiques, environnementaux, sociaux, écologiques, culturels, cultuels etc.
    Ces automatismes de pensées et de pratiques, il nous appartient de les remettre en cause si nous constatons qu’ils ne sont plus adaptés à notre environnement proche ou lointain. A moins de nous abandonner aux forces organisatrices du chaos, du hasard, de la nécessité ou d’un Dieu tout puissant, bref, d’un « régulateur » externe, nous devrons faire preuve de lucidité, de courage et de nous débarrasser de cet l'esprit de clan qui se protège contre les autres, que nous refusons, et qui nous empêche de planifier puis d'élaborer, nous handicape et nous conduit à l’abîme dans un splendide isolement. 
    Il faut donc, sur notre expérience partagée et celle des autres, inventer des nouvelles pratiques. Rechercher et  mutualiser celles qui ont fait leurs preuves. Mettre en commun les moyens que notre imagination créative peut rassembler.
    L'intégration  n'est pas en sommeil, c'est la société qui l'est, et la société, c'est nous. Ce n'est pas des modèles de consommation qu’il nous faut ou des vedettes du sport ou de la politique spectacle nous conduisant vers la victoire, mais des penseurs. Et non pas des penseurs qui nous disent ce qu'il faut penser, puis ce qu’il convient de faire, mais  qui nous apprennent à découvrir la pensée libre. Il faut que chacun de nous soit porteur du mode de vie qu’il a choisi et que même si le choix est limité, ceux qui nous sont proposés se doivent  d’être le plus large possible. Je crois en effet que les grands leaders politiques de notre époque ne peuvent plus engendrer de nouveaux courants de pensée, nous attendons qu’ils s’imprègnent  des notre. Et même si notre pensée est encore confuse, leur sensibilité, leurs capacités de synthèse et de stratégie  doivent servir à  réunir les acteurs sociaux,  capter les attentes et les besoins, amplifier le mouvement des idées et surtout les mettre en oeuvre.
    Pour une politique qui intègre les sensibilités.
    La politique est société. Mais quelle société voulons nous ? A nous de répondre, et autrement que dans des urnes qui ont démontrées leur insuffisance et dans un système « démocratique » qui n’en a plus que le nom et qui a perdu toute efficacité.
    Ce n’est pas non plus dans la rue et ses affrontements que nous trouverons les réponses, car c’est toujours les  peuples en révolte qui paient chèrement l’irresponsabilité de leurs leaders charismatiques.
    Il faut simplement que nous soyons nombreux, très nombreux, à penser, à proposer et à se manifester afin que nos représentants, qui décident en notre nom après nous avoir  consulté, se gardent de méconnaître nos idées qu’ils ont accepté de porter et redoutent notre réactivité.
    La société n’est pas que la simple somme des individualités, c’est une somme plus autre chose. C’est ce quelque chose d’autre qui nous fait avancer et pour avancer, chacun d’entre nous devrait se  motiver  ainsi : «  J’essaie de faire correspondre ma vie avec les autres à l’idée que je me fais d’un chef d’œuvre, et ce n’est pas une mince affaire alors commençons tout de suite. »
    Francis NERI
    06 08 05

  • Idées forces

    Les discours à la mode invitant au multiculturalisme, au métissage des cultures, à l’immigration de masse, au rejet des valeurs sociétales et de l’inéluctable mondialisation sont aujourd’hui reconsidérés,car nos intérêts vitaux  sont menacés.

    Mais la France est encore étouffée par ses tabous qui l’envahissent, et singulièrement par l'idéologie égalitariste, ses préjugés, ses jugements de valeur et ses complexes liés à son statut de « grande puissance » et à son passé colonial. Elle ne  lui permet pas  d'assumer une « politique libérale », qualificatif honteux. Or elle semble bien être la dernière solution qui lui permettrait de sortir de l'ornière. Bref, le « modèle social français » est en panne et il faut le dépanner !
    Sans cela, comment alors, lutter contre l'apathie, la démobilisation, de nombreux  hommes politiques et d’administrations face aux indispensables réformes économiques et sociales ? Leurs soumissions au conservatisme syndical, aux pressions populaires, au conformisme ambiant, n’ inciteraient-il pas finalement  la rue à prendre le relais politique de responsables nationaux et régionaux s'abritant derrière un mandat d’élu, d’administrateur, de syndicalistes, d’opposants  qui n’a plus grande légitimité après le scrutin du 29 mai ? Cette contestation les obligerait peut-être à reprendre leur rang de représentants du peuple ou de dirigeants courageux, à faire face à leurs responsabilités ou à se démettre.
    Sans attendre que la rue n’occupe, par la violence, la place de la raison et de la négociation, prenons la  dimension  de cet appel au changement qui nous vient du 29 mai, et qui ne peut plus s'accorder avec les discours à la mode invitant au partage du travail, au multiculturalisme, au métissage des cultures et à un libéralisme agressif. L'affirmation d'une conscience européenne et nationale exprimée par le « non »  est  un comportement respectable, qui s'est exprimé en dehors des partis aux extrêmes et qui doit être pris en compte au même titre que celui  des partisans du « oui ».
    Pour être plus explicite, la tendance vers une cohérence culturelle, économique, sociale française et Européenne oblige les «élites» à reconsidérer le problème de la régionalisation, de la délocalisation, mais aussi celui de l'immigration européenne et de ses importantes mutations démographiques et religieuses. Les Français sont aujourd’hui majoritairement  favorables à une «immigration choisie», sélective et correspondant à nos besoins de main d’œuvre qualifié et non pas au nom du droit au travail pour tous, du regroupement familial, de la démographie, du dogme de l'antiracisme, de la solidarité et du respect de l'Autre, qui obligent à accueillir la « misère du monde ».
    C'est notamment pour n'avoir pas voulu admettre que d’une part : l’emploi,  le logement, la famille, un cadre de vie acceptable et un vivre ensemble apaisé, d’autre part : l’immigration, l’intégration et les intégrismes sont au coeur des préoccupations de nombreux Français, que de trop nombreux hommes politiques se sont coupés du peuple. La prise de conscience, bien que tardive et à contre cœur,  doit à présent se concrétiser par des actions sur le terrain.
    Actions en faveur de l’emploi à conduire  en priorité. Mais aussi, et sans cela rien ne sera possible, actions de régulation, de contrôle, de reconduite aux frontières, actions d’aménagement du territoire, actions en faveur de la défense de nos emplois et enfin, actions d’acculturation, d’éducation et de formation, actions d’intégration et de valorisation, actions de remédiation, actions de répression envers les récidivistes de comportements antisociaux.
    Pour mettre en œuvre ces objectifs dans le cadre d’un « contrat social », les partenaires publics doivent apprendre à travailler ensemble et avec les citoyens, autour de projets collectifs qui ont trait à ces thèmes, en commençant par les actions d’acculturation,  d’éducation, de formation et de remédiation.
    Dans ce domaine, il appartient à l’Etat, mais aussi aux collectivités locales et territoriales de renoncer au saupoudrage de moyens qui se limitent trop souvent à faire fonctionner des associations et  qui n’ont que peu d’effet sur la régulation sociale et socio spatiale.
    Après la reprise en main qui s’impose et le renouvellement urbain, il faudra des intentions fortes en termes de projet social, afin de rétablir l’équilibre. Les institutions se doivent d’impulser et organiser de nouvelles méthodes de travail en générant une vraie coopération entre collectivités, associations ou entreprises, à travers un contrat où chaque partenaire apporte ses compétences et un cofinancement des projets. Des outils d’évaluation, de communication devraient être aussi des actions prioritaires, afin d’éviter l’émiettement du travail social, la multiplication des intervenants avec des missions trop générales, comme par exemple « créer du lien social » ou  « faire de la médiation ».
    D’autre part, le « portage politique » et l’implication de professionnels sont déterminants pour durer dans le temps. C’est à ce titre, que des  plateformes locales de formation et d’échanges sur les  pratiques sociales et comportementales sont nécessaires, ne serait ce que pour accompagner les dispositifs tels que le « plan de cohésion sociale. »
    Au sein d’une plateforme locale et commune, une explication de ce que sont les domaines d’intervention des professionnels des collectivités locales et territoriales et des professionnels associatifs serait un net progrès. Ce travail de rapprochement des connaissances, d’analyse et de confrontation des pratiques, lorsqu’il a lieu à l’occasion de formations est extrêmement productif, en particulier lorsqu’il fait l’objet de « préconisations »  construites sur des « réalités sociales de terrain » et d’accompagnements ultérieurs.
    C’est cette plateforme que nous nous proposons de constituer et à laquelle nous  invitons à adhérer chacun  des acteurs engagés  ou concernés par des actions d’acculturation, d’éducation, de formation, de remédiation, d’insertion professionnelle etc.
    Un vaste chantier s’ouvre, en particulier devant les éducateurs et les formateurs, pour rapprocher dans un projet médiateur et éducatif ces contraintes qui s’ignorent et génèrent des conflits planétaires qui trouvent échos et prolongement au sein de nos cités et nos campagnes.
    Il est temps de passer des discours aux actes.  La parole est aux politiques, le terrain aux « éducateurs » qui doivent, dans cette mission, prendre la place qui leur revient  
       
    Francis NERI

     

  • Cohésion sociale

    La cohésion sociale semble être devenue un objectif prioritaire des équipes qui se succèdent au gouvernement de la République. Sans doute que la cohésion du peuple facilite d’autant le consensus social sans lequel il n’y a pas de paix sociale et sans paix sociale il n’y a pas de progrès économique et …social.

    Va pour la cohésion, mais que faire pour y parvenir ? Si l’on veut obtenir quelque chose de quelqu’un on commence par se demander ce qu’il aimerait bien que l’on fasse pour lui. D’où la fameuse interrogation : « Que demande le peuple ? »

    Alors que demande le bon peuple de France pour rester ou devenir cohérent ? Un sondage, peut-être, nous l’apprendrait ? Ou un état des lieux, le tout réalisé à grands frais par quelques doctes savants !

    Pour ma part, et sans trop de prétentions, je crois savoir que les préoccupations des Français sont de plus en plus terre à terre et que leurs attentes sont suffisamment compréhensibles, relativement faciles à satisfaire et, si on y réfléchit un peu, depuis trop longtemps exprimées.

    Par quoi faut-il commencer pour satisfaire le citoyen moyen ? Le former pour qu’il ait accès à un emploi tout simplement ! Et pour quoi faire un emploi sinon pour trouver un logement, lequel abritera la famille qu’il veut fonder et nourrir. Si, ajouter à cela, il a la chance de se retrouver dans un cadre de vie acceptable et qu’en plus il peut construire avec ses voisins un vivre ensemble apaisé, le voila acquis à la cohésion sociale et au plan du même nom !

    Je suis sûr qu’il aurait même voté pour la nouvelle constitution et aujourd’hui nos gouvernants de France et d’ailleurs ne se tordraient pas les mains de désespoir et d’incompréhension. Ils ne s’arracheraient pas les cheveux pour sortir de l’impasse dans laquelle ils nous ont mis.

    Les dés sont-ils jetés ? N’y a t-il plus rien à faire que de se lamenter sur la mauvaise foi supposée du non et espérer que le Père Noël ou quelqu’un de sa famille vienne à notre secours ?

    Nous verrons bien ! En attendant, il faudra bien continuer à vivre au quotidien nos difficultés habituelles et faire preuve de ce courage tout simple qui consiste à faire ce que l’on pense nécessaire pour aller au jour suivant, en espérant que ce jour sera meilleur.

    L’espérance, c’est bien ce qui commence à nous manquer et ce manque accompagne si bien nos désillusions et notre scepticisme, que nous ne supportons plus ces appels à la patience, à la solidarité. Nous ne supportons plus la baisse de notre pouvoir d’achat et l’angoisse de l’avenir.

    Il nous vient alors de ces fureurs qui naissent du plus profond de nos frustrations, de la certitude que nous sommes les seuls à payer le prix de l’arrogance et du mépris de certains de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui nous trompent, nous exploitent.

    Confronté aux nouveaux défis qui le dépasse, le citoyen entend que soit menée une politique qui se recentre sur ses besoins immédiats et que les moyens encore disponibles soient utilisées à son profit et non à quelque cause dont il sait bien à présent qu’il ne tirera aucun bénéfice à court ou moyen terme. Il se demande même si ses enfants auront quelque chance d’en bénéficier. Bref le citoyen attend à présent un retour sur investissement et non pas un nouvel appel à de nouveaux sacrifices, pour l’Europe, le Tiers monde, l’Immigration, les Pays de l’Est, la Chine, le Monde Arabo-Musulman, et j’en passe…

    Il n’attend pas l’essor d’un néolibéralisme prédateur, mais d’un plan économique et social qui soit sérieux, concerne ses besoins prioritaires et qui soit mis en œuvre sans être interrompu à chaque mouvement du monde politique et de ses énarques.

    Personnellement, et comme j’ai encore quelques illusions, j’ai trouvé que le plan de cohésion sociale de Monsieur Borloo allait bien dans ce sens, l’emploi, l’habitat, le lien social et l’égalité des chances. Ajoutée à cela, l’expérience d’une pratique dite réussie en ville de Valenciennes, de l’énergie et une volonté forte.

    Las, je crains fort qu’il nous faille déchanter et que comme pour les dispositifs précédents, les résistances au changement, les moyens difficiles à mobiliser, le blocage des pouvoirs régionaux qui estiment être « court-circuités », ne laissent que peu de chance au véhicule et à son pilote pour pousser une machine qui a du mal à démarrer.

    Bref, non seulement le plan de cohésion sociale est loin d’être accepté, mais encore il souffre d’un déficit certain ayant trait au processus d’application sur le plan local et d’un effort d’information et de formation des acteurs de la politique de la ville, chargés de le mettre en œuvre.

    Nous sommes un certain nombre « d’acteurs du terrain » à considérer que ce plan était une chance nouvelle au-delà de laquelle il ne resterait plus grand-chose à entreprendre pour réussir la « cohésion sociale ».

    Est il encore temps de changer le cours des choses ? Nous le pensons et nous avons répondu à l’appel de Monsieur Borloo qui invitait « chaque acteur, préfet, élu, partenaire social, entreprise, à participer à la cohésion sociale de notre pays, et à se sentir porteur d’une véritable feuille de route pour l’action. »

    Nous espérons être entendus, car de l’échec de la cohésion sociale, vient la violence des exclus et bien évidement la répression qui enclenche le cycle infernal qui, toujours, est chèrement payé par les révoltés que conduisent des leaders inconscients.