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communication - Page 19

  • Municipales le plafond de verre

    Municipales le plafond de verre se fissure de partout.

    Par Francis Bergeron

    Nicolas Dupont-Aignan fut l’un des premiers à oser créer une brèche dans le plafond de verre, lors du second tour de la présidentielle. Ce plafond de verre avait été créé par la gauche, au nom, prétendait-elle, d’une certaine morale politique, pour isoler le Front national, mais aussi toute personne, tout parti, toute association, tout média, désignés par la gauche et l’extrême gauche comme infréquentables. Paradoxalement, ce plafond de verre ne concernait pas la gauche elle-même, libre de fréquenter qui elle voulait, et de mettre en place les stratégies électorales qui lui semblaient les plus appropriées pour une victoire.

    Ce plafond ne visait que la droite, sommée de ne pas s’en affranchir, de maintenir une parfaite étanchéité.

    Il vaut mieux que vous perdiez les élections plutôt que votre âme

    Et pendant des années, les caciques de la droite ont répété à l’envi cette formule stupide : « Je préfère perdre les élections que perdre mon âme. » On se souvient que Michel Noir, inconditionnel de la formule, bénéficiaire de la une du Monde pour cet acte de « résistance » (pauvre Jean Moulin ! pauvre Georges Bidault !), perdit et les élections et son âme, et sa liberté même puisqu’il finit en prison. En 2020, la droite continue à aller chercher sa stratégie dans le camp d’en face, et à demander à gauche les autorisations de fréquenter, et de s’allier. Du moins dans les états-majors parisiens et dans les grandes villes, cela marche encore ainsi. Mais dans la France profonde ou périphérique, cette approche révérencieuse est périmée. Et LR n’a plus de leviers pour se faire obéir.

    Ce que révèle la composition des listes, aux municipales, c’est au contraire la porosité de plus en plus évidente entre droite de gestion et droite de conviction. Cette porosité a toujours existé, mais elle ne jouait qu’à sens unique, de la droite hors les murs vers la droite installée. Dorénavant, le sens unique a été alterné, puisqu’en l’occurrence ce sont les élus et partisans d’une droite de gestion qui se rallient à des listes menées ou influencées par la droite de conviction : des élus et militants dits modérés s’allient au RN. Même chose chez Debout la France, au CNI, au Parti chrétien démocrate, chez les amis de Robert Ménard ou des époux Bompard. Des listes réunissant toutes les droites ou presque se constituent à Sète, Menton, Vannes, Le Mans, etc. Des maires LR se lancent dans une stratégie d’ouverture à droite, contre leur propre parti. Le Monde du 16 janvier titrait sur la commune de Lunel (Hérault) où une bonne partie du conseil municipal LR vient de rallier la candidate RN. Cette pratique concerne plutôt les villes du sud de la France, mais elle se généralise un peu partout, comme au Mans, où la liste RN conduite par Louis de Cacqueray séduit la droite locale.

    « De vraies divergences économiques, par exemple sur la retraite »

    Les structures LR qui tentent de résister à ce tropisme de leurs troupes développent un discours – sans doute concocté au siège parisien – qu’ils pensent imparable : « Sur l’immigration, l’islamisme, la sécurité, les opinions convergent. Mais entre LR et RN, il y a de vraies divergences, économiques, par exemple sur un retour à la retraite à 60 ans, selon le programme du RN. »

    Certes, c’est un clivage. Mais le problème, en l’occurrence, c’est que ce n’est pas à l’échelon de la municipalité que se règlent ces questions, l’argument est donc inopérant, plus que cela, contre-productif. Les élus locaux LR ont beau jeu de leur répondre : « Il y a six ans vous nous avez contraints à des fronts républicains contre le FN, quitte à voter pour des communistes et des mélenchonistes. Pourtant, avec ceux-là, nous n’étions d’accord sur rien, ni sur les retraites, ni sur l’immigration, la sécurité ou l’islamisme. Nous reprenons notre liberté. »

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 16 janvier 2020

     

  • Macron, Mélenchon et Martinez !

    Macron, Mélenchon et Martinez s’en foutent de Noël !

    Publié le 22 décembre 2019 -

    L’an passé, les fêtes de Noël, malgré le mouvement des Gilets jaunes, s’étaient déroulées normalement. Il est vrai que ce mouvement, qui, au départ, s’attaquait au prix de l’essence, qui frappait les populations rurales de plein fouet, au nom de la transition écologique – soutenue par tous les complices de Macron – n’avait pas encore été récupéré, et dévoyé, par les troupes de Martinez et Mélenchon, pour le plus grand bonheur du pouvoir.

    Un an plus tard, la France est paralysée, à cause du conflit des retraites. Cette grève est une mascarade, qui met en scène les copains et les coquins qui sont complices sur l’essentiel, et font semblant de s’affronter sur des questions secondaires.

    Trois personnages, les 3 M, personnalisent cette mauvaise farce de fin d’année : Macron, Mélenchon et Martinez. Le premier veut imposer une transformation de notre système de retraites, au service de l’immigration et des assureurs privés, le second essaie de se refaire une santé en voulant se présenter comme le principal opposant du chef de l’Etat, et le troisième, lui, essaie de montrer, à la tête d’un syndicat en recherche de syndiqués, qu’il existe encore.

    Tous les trois sont pourtant d’accord pour faire payer aux Français l’invasion migratoire. Tous les trois sont d’accord pour empêcher, par tous les moyens, l’alternance patriote et identitaire qui se met en place dans nombre d’autres pays. ….
    Quand l’ineffable Delevoye annonce que pour équilibrer le régime des retraites, il faudra faire venir 50 millions de clandestins africains en France, qui proteste ? Macron ? Mélenchon ? Martinez ? Surtout pas, c’est exactement la politique qu’ils défendent, en France et en Europe!....

    Ils s’en foutent que la France crève de l’immigration. Ils s’en foutent que nos compatriotes tombent, tous les jours, sous les coups de couteau de ceux dont ils favorisent la venue. Ils s’en foutent de l’explosion des agressions, des viols, des meurtres et des cambriolages. Ils s’en foutent que l’islam impose sa loi aux nôtres par la ruse et, de plus en plus, par la violence.
    ….
    Ils s’en foutent de Noël et sa symbolique. …Ils s’en foutent que tous les jours, des églises soient vandalisées, quand elles ne brûlent pas. Ils s’en foutent que certaines crèches soient bousillées, leurs potes poursuivant même devant les tribunaux des mairies qui les mettraient trop en valeur. Ils s’en foutent que nos cimetières soient profanés…

    Ils sont mondialistes, internationalistes, citoyens du monde. Noël est sa symbolique, ce n’est pas leur monde, et la France, ils s’en foutent. Macron réussit même l’exploit de cracher encore sur notre Histoire coloniale en Afrique, Mélenchon accuse les Juifs d’avoir fait perdre Corbyn, et Martinez veut mériter sa pitance en refusant le soutien de Marine Le Pen aux grévistes. Finalement, ils sont copains comme cochons pour cantonner le conflit des retraites en une querelle de mondialistes, où les patriotes sont exclus, et la question migratoire interdite.

    par Cyrano - 16 commentaires -

  • Rebelle

    Au temps de mes vingt ans, je me croyais rebelle ; on me classe à présent dans les irréductibles. La vieillesse nous rend-elle plus coriace, ou l’entêtement du monde à prôner la disparition de l’homme antique, a-t-il, peu à peu, contribué à faire marcher au pas une troupe de mutants existentialisés, aujourd’hui réduits à n’être plus que les écho-sondeurs d'un néant qui m'agace ?

    Benoît Gousseau

    L'humour sauvera t’il le monde... ?