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Education et socialisation - Page 11

  • Le grand basculement : Finkielkraut / Maboula !

    Le grand basculement : Finkielkraut / Maboula !

    Descartes, le philosophe français par excellence, auquel on fait remonter l’esprit cartésien, rationaliste, classique que l’on peut légitimement opposer au « romantisme » germanique et à son goût pour les « entreprises démesurées », comme dit de Gaulle, avait au contraire un penchant pour l’ordre et la mesure, la méthode, en un mot. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », disait-il, et cet esprit allait dominer notre pays au siècle des Lumières et d’une certaine manière marquer la pensée française d’une forte identité, parfois castratrice. C’est Boris Vian qui caricaturant Sartre sous les traits d’un invraisemblable « Jean-Sol Partre le dotait d’un coeur en forme de tétraèdre….

    Alors, certes, on s’interroge sur la pérennité de l’identité française. Renaud Camus a suscité l’inquiétude d’un « grand remplacement », d’une Gaule d’où les Gaulois auraient disparu pour laisser la place à une population bigarrée venue du sud. Jean Raspail, déjà, en avait anticipé l’événement en 1973, dans le « Camp des Saints ».
    Les statistiques des naissances confirment l’anticipation et l’inquiétude. Même Mme Pécresse, que l’ambition réveille d’un long sommeil, déclare : « Un enfant sur deux, dans « ma » Région, est issu de l’immigration. »
    Mais avant que les Gaulois, comme les Serbes du Kosovo, entourés d’Albanais, ne se sentent plus chez eux, noyés qu’ils seront dans une population africaine, ils peuvent déjà constater que c’est leur univers mental qui a changé.
    Mais où est donc passé Descartes ? Une sorte de surréalisme a envahi notre pensée collective : tout peut se penser ou se dire, sauf ce qui se disait communément, sauf ce qui paraissait de bon sens. « Ceci n’est pas une pipe » écrivait le peintre belge René Magritte sur une toile représentant… une pipe.
    De même, aujourd’hui, toutes nos représentations habituelles sont remises en cause. Mais au-delà de la prise de conscience du fait qu’une image, une représentation, une idée n’est jamais la « chose » elle-même, on assiste aujourd’hui à ce grand basculement qui consiste à dire qu’elle est bien une chose, mais une autre…. Comme si les Français, avant d’être conviés à laisser la place à d’autres, devaient commencer par se laisser déposséder d’eux-mêmes et de leur pensée.

    L’échange entre Alain Finkielkraut et Maboula Soumahoro sur LCI a été particulièrement révélateur de ce basculement. Deux enfants d’immigrés, l’un d’origine polonaise, l’autre ivoirienne, le premier juif, la seconde musulmane.
    Le sujet du débat était limpide : aime-t-on ou non la France ? Manifestement, l’accusation de racisme, portée par Maboula Soumahoro à l’encontre de notre pays, révulsait Alain Finkielkraut. Celui-ci a dit sa gratitude, sa reconnaissance pour un pays qui avait recueilli ses parents, lui avait permis sa carrière universitaire et offert une civilisation admirable. Cette déclaration d’amour a libéré chez son interlocutrice un flot d’une acrimonie contenue jusque là. « Votre monde va disparaître… Quelle gratitude ? Aucune gratitude, c’est mon pays et j’ai le droit de le traiter comme je veux…  » Le comble a été atteint lorsqu’elle a prétendu avoir été insultée alors qu’elle même insultait « son » pays !
    L’inversion était totale : cette militante qui a importé d’un séjour aux Etats-Unis un extrémisme racial dans un contexte totalement différent sur cette question, développe un « discours » qui renverse la réalité et insulte le bon sens. Son antiracisme plaque sur un pays qui ne reconnaît pas les races une confrontation fondée sur elles.
    Là où Finkielkraut parle à juste titre de culture, de civilisation, elle fait de la couleur de la peau une identité plus forte que la religion ou la nation… Comme si l’important était l’apparence physique, non la pensée ou le comportement ! Dans un autre débat, elle avait osé dire : « l’homme blanc ne peut porter dans son corps de l’antiracisme et ne peut avoir raison contre une noire ou une arabe… » Qu’une universitaire (à Tours) , puisse développer un tel tissu d’absurdités est hallucinant. Son antiracisme pigmentaire dénonçant un racisme français imaginaire se révèle être un racisme inversé et virulent ! Elle dénie à l’autre la faculté de penser et de comprendre parce qu’il n’a pas la bonne couleur de peau !

    Félix Houphouet-Boigny, député, ministre français, puis Président de la République ivoirienne aurait eu honte de cette franco-ivoirienne !

    Elle est l’une des représentantes de cette déconstruction française qui se révèle être une démolition.
    L’idée que la nationalité française est purement juridique leur permet de pratiquer « une résistance culturelle à l’intégration », de s’approprier un pays qu’elles veulent « traiter » selon leur fantaisie. La démocratie qui devrait être à la fois l’expression de la volonté du peuple et le respect des personnes devient le moyen pour des « communautés » d’imposer leur arrogance.
    Et l’on voit des minorités unies en apparence dans la haine du pays où elles vivent taire leur contradictions pour le plaisir de s’en prendre au mâle hétérosexuel blanc chrétien…  et gaulois, ce qui n’arrange rien.
    Que les Arabes musulmans aient été bien plus esclavagistes que les chrétiens, qu’ils soient sexistes et « homophobes », n’a pas d’importance : il faut les accompagner dans la marche contre l’islamophobie puisque c’est une marche contre la France.

    Christian Vanneste
    18 11 19

  • Partir !

    Alain Persat : "Avant de leur demander de partir, il faudrait comprendre pourquoi ils ont tout abandonné chez eux pour venir chez nous au risque de leur vie !"
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    On aurait tort de penser que c'est encore une question morale, qu'il s'agit uniquement d'un problème d'éthique ou qu'en faire une affaire de justice soit encore possible et puisse nous rapprocher d'une solution.
    On a dépassé le seuil de réversibilité, désormais il est illusoire de chercher autre chose que le moindre mal. Il n'y aura pas d'atterrissage en douceur, il faut se contenter de limiter la casse, qu'il s'agisse des conflits ethniques, culturels et religieux en gestation au sein des pays occidentaux ou de la faillite de l'économie de la croissance au prix de la dégradation de l'écosystème terre.

    Cela pour une raison relativement simple, le double ratage de l'intégration de populations et de la transition écologique est déjà acté. L'étape des solutions sparadrap est terminée, il faut malgré nous en prendre acte, le moment fatal pour nos illusions de ranger nos espoirs fous dans des tiroirs est arrivé mais surtout il est grand temps de se préparer à l'étape suivante, à partir de là je vous laisse imaginer pour et par vous-même...
    ... ce qui suit... avec plus ou moins de brutalité !

    Humaniste moi-même, je suis assez sensible au sort des plus faibles et des minorités, pour constater avec tristesse et désarroi que les espoirs de jeunesse(s) n'étaient que de vaines illusions, un idéalisme d'adolescent attardé, une façade peinte sur du carton servant de décor à une utopie cachant une dystopie, un fatras sympathique d'auto congratulations, des bonnes intentions pavant le chemin vers l'enfer...
     
    Qu'on le veuille ou non, nous nous trouvons après le double naufrage, d'une part de l'humanisme, cette illusion d'une universalité appelée humanité, basée sur la tolérance et perçue unilatéralement comme le progrès, d'autre part de l'industrie énergivore et de "la globalisation heureuse".
     
    On nous avait prédit un triomphe de la technologie, un miracle du brassage, nous nous trouvons sur un pont sans issue au dessus d'un précipice, croyez-moi il m'en coûte mais il va falloir faire marche arrière pour ne pas tomber !
     
    J'espère évidemment me tromper.
     

  • La possibilité d'un voile

    On bataille âprement, entre adultes, de la question du port du voile, ou pas, dans les sorties scolaires. La FCPE, Blanquer et Taché jouent dans la cacophonie sur ce sujet. Mais pourquoi donc, du point de vue d'un enfant, faudrait-il interdire le voile aux mamans qui encadrent les sorties scolaires ?
    Parce que les petites filles, comme les petits garçons, fonctionnent sur le principe des modèles identificatoires. Ce qui signifie qu'en voyant un adulte, un enfant se dit qu'il peut peut-être devenir comme lui. Et en voyant une femme voilée, une petite fille se dira que cet accoutrement est pour elle une possibilité future, un destin futur, une obligation future... que peut-il se passer dans la tête d'un enfant ?
    La petite fille musulmane va intégrer ce voile comme une possibilité d'avenir pour elle, mais aussi la petite fille non musulmane. Et le petit garçon musulman va se dire qu'il pourra lui aussi, quand il sera grand, voiler sa femme. Mais le petit garçon non musulman se le dira aussi.
    En résumé, il n'y a pas meilleur moyen pour les musulmans de faire intégrer dès le plus jeune âge, à toute la population et pas seulement musulmane, que la femme a un statut qui permet qu'on lui impose une tenue vestimentaire.
    On pourra toujours rétorquer que tous les enfants voient déjà des femmes voilées dans la rue ou à la télévision. Ce n'est pas du tout la même chose. Les premières sont croisées dans l'espace public, sans aucune interaction et si l'enfant pose une question, un adulte peut toujours lui répondre qu'il ne cautionne pas ce genre de tenue vestimentaire dans notre pays et expliquer pourquoi.
    Les secondes sont des personnages de fiction, sur un écran et soit l'enfant voit cette tenue sans en saisir le sens, s'il est seul, ou alors un adulte explique, comme dans le premier cas.
    Pour les sorties scolaires, ces mamans voilées seront cautionnées par les maîtres, en qui les enfants ont assez naturellement confiance et seront donc en mission « autorisée » auprès des enfants. Et ce sont elles-mêmes qui vont expliquer, si l'enfant questionne, pourquoi elles portent cette tenue et donc la faire accepter, à la fois comme marque de leur religion, mais aussi comme choix possible pour une future vie d'adulte, voire comme un art de vivre merveilleux.
    Ce qui s'appelle clairement du prosélytisme, auprès d'enfants très jeunes et donc extrêmement influençables. Les musulmans radicaux ont donc non seulement intérêt à ce que ce voile soit accepté lors des sorties scolaires, mais également tout intérêt à le proposer sous couvert de pudeur et de choix personnel des femmes. Sans compter que cet acquis en appellera rapidement un autre, jusqu'à ce que l'accoutrement s'impose à tous et toutes. Les intéressées voilées, avec l'aide d'idiots utiles associatifs, pratiquent la tromperie aggravée...

    Pierre Duriot

    15 10 19