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Education et socialisation - Page 7

  • A l’école du progressisme 

    Ce lundi, l’acteur Louis Garrel était invité de l’émission Quotidien (TMC). Sur le plateau de Yann Barthès, il a notamment fait la promotion de son nouveau film, la Croisade. L’histoire est celle de deux parents dont l’enfant de 13 ans lance une croisade au sein du domicile familial pour sauver la planète.

    On croit d’abord à une comédie, comme l’annonce l’acteur de 38 ans. Jusqu’à ce qu’il se lance dans un discours élogieux sur le courage d’une nouvelle génération qui prétend donner des leçons de morale aux adultes. « Je trouve que les jeunes gens de 12, 13, 14 ans sont très affûtés, sur tous les sujets, pas seulement l’histoire du changement climatique. Mais aussi sur l’histoire de la sexualité, de l’identité sexuelle, de l’identité de genre, de l’antiracisme… Moi je me trouve des fois comme un con, ils me font la leçon et je me trouve réac », reconnaît-il. Un monde où les enfants définissent les règles et où les adultes n’ont qu’à suivre passivement sans broncher. « Quand j’ai envie de protester, je me trouve complètement idiot, je leur dis “je vous laisse faire, vous êtes des progressistes beaucoup plus forts que moi”. » Car il ne s’agit plus seulement de déconstruire tous les prétendus stéréotypes d’une société “raciste, homophobe et transphobe”.

    Il faut aussi renverser les rôles dans l’éducation : l’enfant devient le maître, le sachant, et l’adulte prend la place de l’élève docile.

    Du discours de Louis Garrel ou de l’admiration béate des chroniqueurs qui l’écoutent religieusement, on ne sait pas ce qui est le plus lunaire. 

    Valeurs actuelles

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  • Le journal du Cygne Noir Changer de cap

    Des Signaux faibles qui peuvent devenir signifiants

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    Mercredi 18 août 2021

    01- Changer de cap

    C’est exactement ce que disait Nicolas Sarkozy lorsqu’il parvint au pouvoir. Il invita même Edgar Morin dont il avait repris le concept de « politique de civilisation » dans lequel celui-ci exprimait la notion de « pensée complexe ». En reprenant la formule, Nicolas Sarkozy espérait ainsi la caution morale d’Edgar Morin sur le concept suivant : « Notre civilisation qui a développé le matériel a sous développé les aspects de la vie intérieure, de l’âme et de la spiritualité ». Bref remettre de l’humain au centre de nos préoccupations.

    Après avoir été reçu à l’Elysée, E.M. déclara : « Je n’avais pas d’éléments pour comprendre ce que le président entendait par « politique de civilisation » une expression derrière laquelle il ne met pas forcément les mêmes choses que moi ».

    C’est curieux, mais depuis en gros 1969, ils disent TOUS sans exception exactement la même chose et tous font exactement le contraire et le Président Macron le dernier en date

    02- Une politique de civilisation

    Une politique de civilisation telle que Morin la concevait est une reconversion, un changement de voie pour nos sociétés. Elle n’est pas seulement politique, économique, financière, industrielle, elle concerne aussi nos valeurs, notre histoire, nos mémoires, nos identités.

    Notre civilisation occidentale -qui s’est manifestée par le développement de la nation moderne, de l’individualisme, la technique, de la science de l’économie, du capitalisme- est ambivalente et complexe. Elle a produit des effets extrêmement positifs mais entrainent également des conséquences négatives qui ne font que s’aggraver et qui nous conduisent dans une impasse.

    03- Les trois ferments de la « crise globale des civilisations »

    • L’individualisme tout d’abord.
      Il a des vertus positives : il donne à chacun des possibilités d’autonomie et de responsabilité. Mais il a un revers, la dégradation des solidarités traditionnelles, celles de la grande famille, du village, du quartier, du travail. Ce repli sur soi a conduit à beaucoup de solitude individuelle et entrainé égocentrisme et égoïsme. Les individus perdent le sens de LEUR communauté.
    • Le consumérisme ensuite.
      Avec l’obsession de la consommation, ils ont apporté l’abondance du bien être matériel (à un certain nombre d’entre nous) mais pas le bien être psychique, moral éthique. L’importance des maladies psychosomatiques en sont l’un des indices.
    • La dégradation de l’environnement
      Il a pour conséquence la détérioration de la biosphère, le réchauffement climatique, la pollution des villes. Ce problème de civilisation se pose partout dans le monde mais particulièrement dans les pays à trop forte population humaine.

    04-Quelles solutions possibles aux malaises dans la civilisation?

    Il est possible, tout en pensant global, de mettre des choses en place au niveau local, national et au moins Européen. Et c’est ce que nous attendons du prochain pouvoir qui se mettra en place en 2022.

    Tout d’abord il nous faut un consensus entre les forces dynamiques qui animent nos systèmes politiques, économiques, social et donc identifier les personnalités capables de réaliser cette « politique de civilisation. Pour ma part, je suis convaincu qu’Eric Zemmour peut être le porteur principal d’un projet. Nous verrons à partir du 15 septembre ce qu’il en ait.

    05- Les réponses

    - 05-1 Rien ne pourra être construit pour l’avenir sans une rapide reprise en main de l’enseignement. Il nous faut réactiver l’éducation et la socialisation au sein des trois pôles qui en sont les opérateurs : l’école, la famille, la cité.

    Il faut que les citoyens voient qu’il y a là une voie bénéfique et que l’on doit quitter le cycle infernal de la destruction de l’école.

    Un beau projet autour duquel rassembler jeunes et aînés afin de donner vie et sens au lien social, à la solidarité intergénérationnelle et à NOS valeurs dites universalistes.

    -05-2 L’emploi. Nous pouvons susciter une politique de solidarité, trouver des emplois non pas en espérant une croissance de plus en plus mythique mais en créant des métiers de convivialité et d’entraide. Il s’agit surtout de mettre en place comme en 1945 une politique de grands travaux pour créer des emplois Bref un soutien à l’activité et moins « allocations de subsistance ». Réserver l’aide sociale aux nationaux et la limiter dans le temps.

    Cela nécessite également, et dans l'urgence, de bloquer l’immigration et de renvoyer ceux qui ne viennent « au pays » que pour en profiter où pour le combattre.

    05-3 La notion de décroissance et de développement

    Il est impératif d’examiner ce qui doit croitre et ce qui doit seulement se maintenir voire disparaitre.
    La mission Attali était un suicide car l’objectif était de tout faire pour la croissance. Nous avons vu où çà nous conduisait.
    Seuls, la technique et l’économie, l’industrialisation ne peuvent résoudre les problèmes fondamentaux. Il faut repense l’idée de développement.

    Il y a deux axes essentiels à développer : ré humaniser les villes et redynamiser les ruraux de la France Périphérique.

    L’évolution de la société rend possible ces changements : des jeunes retraités viennent repeupler les campagnes, le télétravail permet de s’y installer. Il faut également développer l’agriculture fermière et pas seulement biologique.

    05-4 Oui nous vivons une époque formidable et nous avons aussi à faire face à un formidable défi, alors ne baissons pas les bras, jeunes et ainés œuvrons ensemble, chacun à sa place et ne pensons qu’à une chose : Comment faire ce « ensemble » ? avec qui ? Comment ? Quels moyens ?

    Il est encore temps !

    Francis-claude Neri

    Cygne Noir

    www.facebook.com/groups/horizon2022/-

     

  • La bataille des idées

    Alors qu’approche le moment ou se profile une élection présidentielle et législative décisives pour l’avenir de la France et des Français, il faut se poser la question première : qui va gagner la bataille des idées ?

    -Une droite ayant renouvelé avec ses valeurs ?
    -La gauche ne sachant plus quelles sont les siennes ?
    -L’atlantisme et le libéralisme mondialiste ?

    -L’islamisme de la Oumma qui gagne chaque jour des « parts de ce marché »
    -Une société civile culpabilisé qui ne sait ni les mettre en forme ni les exprimer ?  

    Jusqu’ici la droite empruntait ses valeurs à la gauche - ce fut le cas de Chirac- au grand dam des « vrais » gaullistes, comme Pasqua, qui criaient au scandale mais sans succès.
    La gauche elle, empruntait ses méthodes à la droite, comme Delors.

    Un de ces groupes peut il nous dire comment fermer la parenthèse de mai 68 ?  Au retour du principe de réalité qui conduit à dire aux Français que ce sera dur, que c’est le crépuscule d’une génération, celle des baby-boomers. Une génération qui a profité de la prospérité des Trente glorieuses pour son plaisir à elle.
    Le parfait exemple en étant Cohn Bendit, DSK etc. voulant « vivre sans entraves », nous faisant oublier que la vieille garde avait ses mérites !

    Moi je parie sur la « société civile «  car que faire de cette droite et de cette gauche des partis qui depuis 1969 se passent le relais pour nous écraser et nous livrer pieds et poings liées au « mondialistes » et aux « islamistes ».

    Alors quoi, la Révolution ? Il ne faut pas rêver ! Je fais mienne l’analyse de Gramsci (théoricien marxiste italien) Le pouvoir se gagne par les idées et le peuple de France doit en avoir s’il veut survivre. 

    « Comme si la "misère" débouchait sur la révolution. Mais la misère, même la faim, ça peut provoquer des soubresauts, sûrement pas détruire le système capitaliste. Car l'adversaire est de taille. Il a une longue expérience du pouvoir, il s'appuie sur une bureaucratie spécialisée, sur de puissants canaux de propagande, sur des appareils militaires, policiers, judiciaires très bien rôdés, bref, il détient quasiment tous les "bastions".
    Croire qu'une secousse suffira à vaincre pareil ennemi, je vais vous dire : ce n'est pas seulement du délire, c'est une manifestation d'impuissance, c'est l'espoir placé en un deus ex machina qui tomberait du ciel. »

    Antonio Gramsci

    C’est en grande partie dans les textes de Jean François Revel que nous pouvons trouver les idées, le processus et mobiliser l’énergie pour nous hisser hors du trou noir dans lequel « ils » nous poussent inexorablement.
    Et, comme les amateurs de Science Fiction le savent bien, dans un trou noir il n’est possible d’en sortir que si l’on se trouve à la marge. Au delà d’une certaine limite, l’attraction est si forte que cela devient impossible et le vaisseau spatial France s’y engloutirait définitivement.

    2022 est NOTRE dernier espoir.

    A partir de nos 7 problématique, les soldats du Cygne Noir peuvent s’en inspirer :

    - la solidarité intergénérationnelle
    - la réhabilitation du travail contre "travailler moins"

    - la faillite du système éducatif
    - l’angélisme du pouvoir sur la question "sécuritaire"
    - le relativisme moral et la repentance
    - l’identité nationale
    - le politiquement correct
    - La relation islamisation-immigration


    Ce qui vient de se passer aux derniers Césars devrait nous alerter et nous DEVONS nous dire que nous avons le dos au mur !
    Le temps de la RUPTURE est venu ainsi que la fin de la « pensée unique ».
    Le scandale doit arriver, celui de la revanche de "l’Homme sans qualité" et la fin de la "Connaissance inutile" .

    Francis-claude Neri

    Cygne Noir

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    http://www.cygnenoir.ovh/

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