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Education et socialisation - Page 5

  • Lassitude et renoncement

    Un vent de lassitude et de renoncement souffle sur l’actualité. La guerre en Ukraine, l’inflation, l’insécurité, l’immigration massive, sont autant de voyants au rouge qui pourraient nous décourager. Et pourtant les combats continuent car les victoires décisives s’obtiennent dans le temps long.

    Si le monde occidental contemporain est frappé de nombreuses tares et que des sommets de dégénérescence semblent être sans cesse atteints, il convient néanmoins de prendre du recul et appréhender au plus près ce qui va vraiment déterminer la société et donc ce à quoi il faut se préparer.
    Et même à considérer le pire pour demain, ce pire n’est ni certain, ni intégral et il nous revient de créer nos isolats et de nous apparier sélectivement.
    Nos communautés (Église, écoles, associations de l’agir local et la vie de quartier…) sont le lieu d’expression d’une vitalité dans le chaos et doivent être des citadelles pour permettre aux générations à venir de se construire. Il convient de développer, d’animer, d’entretenir et de protéger ces lieux de vie pour se reconstruire.


    Le lien Ecole, Famille, Cité est notre trait d’union !

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    06 06 23 

  • Le souverainisme est un humanisme

    Comme le montra magistralement Claude Levi-Strauss, une confusion existe depuis des siècles entre confrontation des civilisations entre elles et appartenance ethnique. Les souverainistes sont les seuls à être parfaitement clairs quant à cet amalgame : il faut affirmer fortement les leçons de l’histoire quant aux conflits de civilisation et rejeter tout aussi implacablement leurs explications ethniques.
    C’est en cela que le Souverainisme est un humanisme : l’universalité de l’homme n’est pas contredite par l’attachement à la nation. La nation est la réalisation concrète de valeurs universelles, leur inscription dans l’histoire réelle selon le génie et l’épopée particulière d’un peuple, d’une lignée à laquelle on sait appartenir. Elle renvoie ainsi dos-à-dos les universalistes abstraits comme les communautaristes tribaux.
    Rien de tout cela n’affleure dans l’idéologie Woke. Ses tenants se considèrent comme d’implacables justiciers investis d’une mission, sans l’ombre d’une remise en question personnelle.
    Un universalisme abstrait n’est pas la bonne réponse à leur apporter et ceux qui l’emploient – parfois de bonne volonté – sont leurs meilleurs idiots utiles.

    Marc Rameaux
    29 04 23
    Cygne Noir
     

  • Le virus démographique

    Je trouve qu’en matière de démographie, certains, en ce moment, sont systématiquement bien sévères pour l’église catholique et par conséquence pour les pratiquants.
    Ils sont beaucoup plus indulgents pour les errements d’autres religions ou idéologies.
    Cette perception en noir et blanc, bons ou gentils, de la société, ce sectarisme me gêne considérablement. Et quand je pense que tous : religions, idéologies, partis veulent rassembler, élargir leur base et mobiliser je me demande vraiment comment ils peuvent bien penser y parvenir !

    C’est bizarre, mais cela me fait penser un peu à Pépone et à Don Camillo…C’était dans les années 50 et la guerre régnait encore entre les Instituteurs, les Maires et les Curés.

    Allons-nous les traiter de corbeaux ou leur jeter des pierres comme cela se pratiquait dans le temps ?

    Je m’attends à tout de la part de ceux qui en sont encore au Front Populaire, à la gauche pure et dure, écologiste, wokiste etc.

    Je ne suis pas un catholique pratiquant, je suis agnostique, et je ne partage pas la position du Pape sur, en particulier, la limitation des naissances qu’il rejette. Cette position est aussi celle de nombreux amis fervents catholiques qui n’approuvent pas non plus cette « fermeture », mais qui considèrent à juste titre, à mon avis, que ce n’est pas aux occidentaux et aux catholiques à réduire leur population.

    L’accès à la culture et la satisfaction des besoins essentiels semble être un moteur de régulation y compris par l’abstinence. En France par exemple ou chacun sait que si notre taux de fécondité est relativement meilleur que celui d’autres pays européen, c’est grâce à l’immigration.

    Nous sommes les héritiers d’une civilisation plurielle dont la base est essentiellement chrétienne et qui, à mon avis, le restera, même si les églises doivent évoluer pour répondre aux attentes.

    Un nombre sans cesse croissant de personnes sont à la recherche d’une direction à donner à leur existence. Ils cherchent à redonner sens aux mots humanisme, empathie, solidarité, compassion.

    Tous n’ont pas la force morale et intellectuelle d’accepter la solitude du croyant comme de l’incroyant et ils veulent se retrouver entre pratiquants au sein d’un groupe. L’acte de foi vient en premier, le monde logique s’organise après. 

    A se réfugier dans le Bouddhisme ou dans des sectes ou encore dans des idéologies leur apportera peut-être d’échapper à notre monde épouvantablement dur pour les faibles, alors pourquoi pas le christianisme ?

    La réalité c’est ce à quoi nous croyons. Nous avons la nôtre, ils ont la leur ! Si les catholiques, mais ils ne sont pas et de loin les seuls, sont contre l’avortement c’est parce que quelqu’un un jour à dit « aimez-vous les uns les autres et, l’enfant est la conséquence de votre amour » et encore, « qu’il fallait préserver la VIE, toute la vie, y compris celle des animaux, y compris celle de nos ennemis ».

    A ce moment « croissez et multiplier » était une exigence de survie de l’espèce.

    Mais nous avons un problème qui s’appelle « crise écosystémique mondiale » et qui est en priorité dû à une « crise démographique » et nous savons tous, catholiques compris que sa résolution conditionne celle des autres crises : alimentaire, énergétique, économique, sociale et j’en oublie.

    Notre prise de conscience ne doit pas dériver en pamphlet contre les religions. Pensons que nous avons beaucoup de travail à faire ensemble pour mettre en œuvre des idées et donner des réponses : « Une chose en effet est de voir, une autre de dénoncer, une troisième d'agir ».

    Francis-claude Neri 

    http://semanticien.blogspirit.com/