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Le systémicien - Page 118

  • Socialisme,  social démocratie, islamogauchisme.

    Le socialisme c’est l’idée que l’individu n’est pas responsable de ses choix personnels et que c’est à la collectivité dans son ensemble de corriger les errements de certains de ses membres.

    Dire le contraire est encore une cause de vindicte populaire. Ceux qui pensent que  le socialisme est mourant et qu’une social-démocratie acceptable s’est substitué à lui sont dans l’erreur. Une erreur stratégique grave, en particulier car l’islamisme pour certains d’entre eux, comme Mr Mélenchon, perpétue la « lutte des classes » et il doit être associé au socialisme.

    Ce que nous risquons de payer très cher !

    Ces deux croyances ne sont pas distinctes : la différence entre les deux est une affaire de degré et non de nature. Il y a le collectivisme (ou socialisme radical, tel qu’il a été appliqué à Cuba, en URSS, au Chili, etc.) et l’étatisme (croyance qui fonde le socle des social-démocraties).
    Le second n’est qu’une dictature se disant bienveillante dans laquelle le libre-arbitre a été aboli pour le bien de l’individu.

    Depuis François Mitterrand en particulier nous en payons le prix fort.

    Il doit finir le temps où il était de bon gout de dire qu’il valait mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron.
    Il est temps de mettre fin à cette erreur, et cette faute lourde, historique. Il est temps de mettre un point final à « l’islamogauchisme » qui doit avoir trouvé son sommet ce funeste 10 novembre 2019 avec la marche dites contre l’islamophobie.

    « Plus jamais çà » doit être notre objectif sans concessions et notre slogan aux municipales qui viennent.

    Ne votons que pour des maires qui reconnaissent, acceptent, la réalité du danger de « l’islamogauchisme », la jonction fatale entre la gauche et l’islamisme, et qui sont disposés à la combattre avec tous les moyens à leur disposition.

    21 11 19
    Francis-claude Neri
    NERI Francis @Iese67NERI
    http://semanticien.blogspirit.com/

  • Le grand basculement : Finkielkraut / Maboula !

    Le grand basculement : Finkielkraut / Maboula !

    Descartes, le philosophe français par excellence, auquel on fait remonter l’esprit cartésien, rationaliste, classique que l’on peut légitimement opposer au « romantisme » germanique et à son goût pour les « entreprises démesurées », comme dit de Gaulle, avait au contraire un penchant pour l’ordre et la mesure, la méthode, en un mot. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », disait-il, et cet esprit allait dominer notre pays au siècle des Lumières et d’une certaine manière marquer la pensée française d’une forte identité, parfois castratrice. C’est Boris Vian qui caricaturant Sartre sous les traits d’un invraisemblable « Jean-Sol Partre le dotait d’un coeur en forme de tétraèdre….

    Alors, certes, on s’interroge sur la pérennité de l’identité française. Renaud Camus a suscité l’inquiétude d’un « grand remplacement », d’une Gaule d’où les Gaulois auraient disparu pour laisser la place à une population bigarrée venue du sud. Jean Raspail, déjà, en avait anticipé l’événement en 1973, dans le « Camp des Saints ».
    Les statistiques des naissances confirment l’anticipation et l’inquiétude. Même Mme Pécresse, que l’ambition réveille d’un long sommeil, déclare : « Un enfant sur deux, dans « ma » Région, est issu de l’immigration. »
    Mais avant que les Gaulois, comme les Serbes du Kosovo, entourés d’Albanais, ne se sentent plus chez eux, noyés qu’ils seront dans une population africaine, ils peuvent déjà constater que c’est leur univers mental qui a changé.
    Mais où est donc passé Descartes ? Une sorte de surréalisme a envahi notre pensée collective : tout peut se penser ou se dire, sauf ce qui se disait communément, sauf ce qui paraissait de bon sens. « Ceci n’est pas une pipe » écrivait le peintre belge René Magritte sur une toile représentant… une pipe.
    De même, aujourd’hui, toutes nos représentations habituelles sont remises en cause. Mais au-delà de la prise de conscience du fait qu’une image, une représentation, une idée n’est jamais la « chose » elle-même, on assiste aujourd’hui à ce grand basculement qui consiste à dire qu’elle est bien une chose, mais une autre…. Comme si les Français, avant d’être conviés à laisser la place à d’autres, devaient commencer par se laisser déposséder d’eux-mêmes et de leur pensée.

    L’échange entre Alain Finkielkraut et Maboula Soumahoro sur LCI a été particulièrement révélateur de ce basculement. Deux enfants d’immigrés, l’un d’origine polonaise, l’autre ivoirienne, le premier juif, la seconde musulmane.
    Le sujet du débat était limpide : aime-t-on ou non la France ? Manifestement, l’accusation de racisme, portée par Maboula Soumahoro à l’encontre de notre pays, révulsait Alain Finkielkraut. Celui-ci a dit sa gratitude, sa reconnaissance pour un pays qui avait recueilli ses parents, lui avait permis sa carrière universitaire et offert une civilisation admirable. Cette déclaration d’amour a libéré chez son interlocutrice un flot d’une acrimonie contenue jusque là. « Votre monde va disparaître… Quelle gratitude ? Aucune gratitude, c’est mon pays et j’ai le droit de le traiter comme je veux…  » Le comble a été atteint lorsqu’elle a prétendu avoir été insultée alors qu’elle même insultait « son » pays !
    L’inversion était totale : cette militante qui a importé d’un séjour aux Etats-Unis un extrémisme racial dans un contexte totalement différent sur cette question, développe un « discours » qui renverse la réalité et insulte le bon sens. Son antiracisme plaque sur un pays qui ne reconnaît pas les races une confrontation fondée sur elles.
    Là où Finkielkraut parle à juste titre de culture, de civilisation, elle fait de la couleur de la peau une identité plus forte que la religion ou la nation… Comme si l’important était l’apparence physique, non la pensée ou le comportement ! Dans un autre débat, elle avait osé dire : « l’homme blanc ne peut porter dans son corps de l’antiracisme et ne peut avoir raison contre une noire ou une arabe… » Qu’une universitaire (à Tours) , puisse développer un tel tissu d’absurdités est hallucinant. Son antiracisme pigmentaire dénonçant un racisme français imaginaire se révèle être un racisme inversé et virulent ! Elle dénie à l’autre la faculté de penser et de comprendre parce qu’il n’a pas la bonne couleur de peau !

    Félix Houphouet-Boigny, député, ministre français, puis Président de la République ivoirienne aurait eu honte de cette franco-ivoirienne !

    Elle est l’une des représentantes de cette déconstruction française qui se révèle être une démolition.
    L’idée que la nationalité française est purement juridique leur permet de pratiquer « une résistance culturelle à l’intégration », de s’approprier un pays qu’elles veulent « traiter » selon leur fantaisie. La démocratie qui devrait être à la fois l’expression de la volonté du peuple et le respect des personnes devient le moyen pour des « communautés » d’imposer leur arrogance.
    Et l’on voit des minorités unies en apparence dans la haine du pays où elles vivent taire leur contradictions pour le plaisir de s’en prendre au mâle hétérosexuel blanc chrétien…  et gaulois, ce qui n’arrange rien.
    Que les Arabes musulmans aient été bien plus esclavagistes que les chrétiens, qu’ils soient sexistes et « homophobes », n’a pas d’importance : il faut les accompagner dans la marche contre l’islamophobie puisque c’est une marche contre la France.

    Christian Vanneste
    18 11 19

  • Partir !

    Alain Persat : "Avant de leur demander de partir, il faudrait comprendre pourquoi ils ont tout abandonné chez eux pour venir chez nous au risque de leur vie !"
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    On aurait tort de penser que c'est encore une question morale, qu'il s'agit uniquement d'un problème d'éthique ou qu'en faire une affaire de justice soit encore possible et puisse nous rapprocher d'une solution.
    On a dépassé le seuil de réversibilité, désormais il est illusoire de chercher autre chose que le moindre mal. Il n'y aura pas d'atterrissage en douceur, il faut se contenter de limiter la casse, qu'il s'agisse des conflits ethniques, culturels et religieux en gestation au sein des pays occidentaux ou de la faillite de l'économie de la croissance au prix de la dégradation de l'écosystème terre.

    Cela pour une raison relativement simple, le double ratage de l'intégration de populations et de la transition écologique est déjà acté. L'étape des solutions sparadrap est terminée, il faut malgré nous en prendre acte, le moment fatal pour nos illusions de ranger nos espoirs fous dans des tiroirs est arrivé mais surtout il est grand temps de se préparer à l'étape suivante, à partir de là je vous laisse imaginer pour et par vous-même...
    ... ce qui suit... avec plus ou moins de brutalité !

    Humaniste moi-même, je suis assez sensible au sort des plus faibles et des minorités, pour constater avec tristesse et désarroi que les espoirs de jeunesse(s) n'étaient que de vaines illusions, un idéalisme d'adolescent attardé, une façade peinte sur du carton servant de décor à une utopie cachant une dystopie, un fatras sympathique d'auto congratulations, des bonnes intentions pavant le chemin vers l'enfer...
     
    Qu'on le veuille ou non, nous nous trouvons après le double naufrage, d'une part de l'humanisme, cette illusion d'une universalité appelée humanité, basée sur la tolérance et perçue unilatéralement comme le progrès, d'autre part de l'industrie énergivore et de "la globalisation heureuse".
     
    On nous avait prédit un triomphe de la technologie, un miracle du brassage, nous nous trouvons sur un pont sans issue au dessus d'un précipice, croyez-moi il m'en coûte mais il va falloir faire marche arrière pour ne pas tomber !
     
    J'espère évidemment me tromper.