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Le systémicien - Page 157

  • Faut-il détruire Carthage ?

    Volontairement je n’ai pas répondu "correctement"  aux interrogations de notre ami Daniel Schall qui nous disait  : « Faut-il détruire Carthage ». Je n’ai pas voulu, une nouvelle fois, me lancer dans des explications sur les « interactions », les "rétroactions" et autres " fead-back positifs ou négatifs".

    Ces mots Caton les répétait inlassablement au Sénat Romain sur les dangers de laisser la puissance punique se développer.
    Tant est si bien qu’il terminait toutes ses interventions, (peu importe le sujet !) par cette célèbre formule: « Il faut détruire Carthage » (Carthago delenda est dans la langue de Tite-Live).

    A l’inverse, Scipion Nasica, sénateur n’ayant pas vraiment l’esprit guerrier, concluait ses propres discours en prônant l’exact opposé (« nihil temere faciendum )
    Caton parvient à convaincre le Sénat d’agir grâce à… une figue. En effet, il présente une figue fraîche aux Sénateurs: « Sachez qu’elle a été cueillie il y a trois jours à Carthage: voilà à quelle proximité nous sommes de l’ennemi! » Cette petite mise en scène suffit, suivant la légende, à décider de la troisième guerre punique.

    En 2002, « Il faut détruire Bagdad » était une phrase qui revenait régulièrement dans la bouche des dirigeants américains. Le 5 février 2003, juste avant la déclaration de guerre à l’Irak, le secrétaire d’État américain Colin Powell ne brandit pas de figues devant les caméras, lors de l’Assemblée générale de l’ONU.
    Non, il leur préféra une version plus moderne: une fiole!
    Et cette fiole, affirma-t-il au monde entier, contient de l’anthrax, produit massivement en Irak. Il confessera plus tard que son contenu était en fait inoffensif.

    Ce fut le cas ensuite avec la Lybie, la Syrie ! Il se trouve toujours un Caton qui appelle à détruire …ceux qui ne nous veulent directement aucun mal …principe de précaution parait il.

    Rappelons-nous qu’il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Rome fût détruite à son tour par les barbares et que les barbares sont à présent au Bataclan et dans nos rues !
    Le cheval de Troyes est en place depuis un bon moment et n’attend que le moment propice pour agir !

    Alors peut être faut il suivre l’avis de Poutine, plutôt que celui de BHL, et rechercher activement quels sont les vrais ennemis de l’Occident. Commencer par regarder du coté de l’Arabie Saoudite, du Qatar, du Koweit, des Emirats, de la Turquie etc.

    Mais surtout ne faut il pas se préparer à défendre activement et sur TOUS les plans NOS territoires ? Et bien entendu régler au plus vite la question de leurs soutiens et complices objectifs au sein même de l’Occident !

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/
    04 09 18

     

  • Paroles …paroles !

    Paroles du Rappeur islamiste Medine qui prône le djihad et qui va se produire au mois d'octobre au Bataclan :

    Caroline-Christa Bernard

    "Les Blancs sont des démons,
    Des cochons d’aucune moralité,
    Ces incestueux nous ont barricadé,
    Les Blancs sont des consanguins,
    Ces porcs blancs vont loin,
    Passe moi une arme de poing,
    Je vais faire un pédophile de moins"

    Merci pour ce rappel ...je note que l'individu ne fait plus appel au Djihad preuve que son intention première était bien la provocation...voir où les mécréants sont prêts à le laisser aller trop loin.

    Il est clair que si nous ne réagissons pas fermement à cette tentative d’imposer l'islam salafiste/ Wahhabite en France nous perdrons TOUTES les autres batailles...


    Ce personnage ne se fait pas appeler Médine pour rien...cette ville en Arabie Saoudite est le centre de diffusion mondiale du salafisme.
    Les jeunes Salafistes comme lui viennent du monde entier pour suivre des cessions de formation pour y apprendre à prêcher la haine contre la "mécréance, le repli communautariste, pour qu'ils évitent l'assimilation et conservent leur identité musulmane, leurs codes, leur charia, bref le refus de l'intégration des musulmans aux valeurs "impies" de nos sociétés.


    En France, en raison des moyens considérables mis en œuvre par les monarchies pétrolières, le Salafisme qui distille l'idéologie Wahhabite se répand au delà des mosquées de façon exponentielle par internet, par des séminaires "d'études islamiques", par des conférences, et des concerts comme celui de Médine.

    Ces manifestations sont régulièrement effectuées à Roubaix, Lyon, Puteaux, Mantes Le Jolie, Argenteuil, et ce depuis les années 90 dans l'indifférence de toutes nos élites politico-médiatiques et de nos institutions incapables de désigner l'ennemi, d'organiser une réponse concertée locale ET nationale et de cerner le péril islamiste dans sa réalité et sa globalité.


    Et ce n'est pas tout, cette menace totalitaire EST incarnée, relayée et cautionnée par des organisations et associations subversives appuyées par des états comme l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, la Turquie etc.

    Ces faux amis de l'Occident poursuivent les mêmes objectifs stratégiques que les Djihadistes les plus violents, à savoir : la conquête-islamisation du monde, en particulier du "ventre mou" européen, leur cible favorite.


    C'est à cette menace que nous avons affaire au Bataclan.

    C'est pour cette raison que nous devons impérativement gagner cette bataille ...et ne pas nous arrêter là !

    Marie Sarradet   

    Francis-claude Neri                                        

    http://semanticien.blogspirit.com/  

     

    27 08 18

  • Race, mémoire, identité, culture.

    Il ne fait guère de doute que ces débats sur la race, la mémoire, l’identité, la culture, l’économie, la finance, l’Europe et la Mondialisation vont nous occuper un bon moment, surtout si le pouvoir politique, les institutions comme les médias, les arts ou l’école continuent d’alimenter un discours à la fois victimisant (pour les minorités visibles) culpabilisateur (pour la population de souche et la France périphérique) et valorisant (pour les minorités « gagnantes de la mondialisation » comme Jacques Attali.)
    Deux événements, en particulier, ont porté de rudes coups : la crise financière de 2008 et la crise migratoire de 2015. Ces deux événements ont montré que les partis de gauche comme de droite ont des logiciels inadaptés pour affronter les défis contemporains : que faire face à la mondialisation et à la financiarisation de l’économie ? Quelles réponses apporter aux flux migratoires et à l’explosion démographique qui s’annonce en Afrique ? Faut-il continuer à accroître la diversité des sociétés occidentales ?
    La gauche comme la droite ne proposent pas de réponses, voire proposent des réponses contradictoires (en disant par exemple qu’il est impossible de réguler et de contrôler la finance, comme il est impossible de contrôler et de réguler l’immigration, (quitte d’ailleurs à s’insurger contre les gouvernements qui ferment leurs frontières).
    C’est évidemment sur cette crise des partis, des appareils et des institutions, sur leur impuissance et leur incompétence que prospère la colère des peuples.
    Les électorats ont tendance à se braquer, et pas seulement en Europe de l’est. Les électeurs demandent de revenir vers les fondamentaux : l’autorité, la sécurité, l’identité nationale, les valeurs, vivre et travailler au pays.

    Pour les partis dits de gouvernement, ces demandes sonnent comme un désaveu, mais elles provoquent surtout un rejet encore plus fort de la démocratie : à quoi bon voter si c’est pour avoir toujours les mêmes que l’on ne veut plus depuis longtemps, qui bradent la France aux plus offrants, et qui ne savent faire que toujours plus de la même chose ?
    Cette situation devrait avoir pour effet de radicaliser les citoyens qui ne veulent plus être accusés d’islamophobes, de privilégiés, de mécréants ou de racistes.
    Pour se faire entendre, ceux-ci vont être amenés à manifester toujours plus leur désapprobation, à expliquer par exemple que l’oppression des femmes n’a jamais été aussi forte, que les minorités ont prit le pouvoir et provoquent le chaos, que les Français de souche sont victimes d’un terrible racisme anti blanc, que la France se couvre de mosquées salafistes qui menacent notre sécurité et veulent nous remplacer, que l’invasion migratoire des arabo-musulmans et des noirs africains ne fait que commencer.

    Il apparait donc nettement qu’il manque clairement un discours de la part du politique et des médias qui soit lucide et objectif sur l’état du pays, sur les causes des problèmes, sur la situation de l’Europe etc.
    Il me semble qu’ils ne le veulent pas…je ne suis donc pas optimiste ! Nous verrons bien en octobre et au Bataclan d’où, à présent, souffle le vent, du peuple ou de l’oligarchie …
    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/
    24 08 18