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Le systémicien - Page 155

  • Collaboration (s)

    Rappel historique de Sylvain Fersztman qui a son importance, en effet ce fut un des arguments de nombreux collabos de gauche qui estimaient que collaborer avec l’Allemagne nazi était le moindre mal dans l’optique d’une Europe fédérale centrée autour de l’Allemagne.

    Il faut aussi savoir que la France était très germanophile au sein de ses élites politiques contrairement au peuple français qui avait subi deux guerres qu’il avait payé de son sang.

    « Il y a longtemps, je suis tombé sur un vieux dictionnaire français-allemand de 1942. En introduction, on faisait la promotion de la l'allemand en expliquant au lecteur que son apprentissage serait un gage de réussite et de bonne intégration dans la Nouvelle Europe.

    En fait, l'idée de construction européenne et d'intégration de la France dans la Nouvelle Europe centrée sur Berlin faisait partie du discours de propagande du régime de Vichy. On retrouve l'idée dans l'exposition de 1941 sur "La France européenne" et sur son affiche qui fait référence à la "construction de l'Europe".

    C'est un aspect de l'histoire du régime de Vichy sur lequel on ne s'étend pas trop, sans doute parce que les mêmes éléments de langage et le même progressisme dans le verbe se retrouvent dans le discours européiste de nos jours.»

    Dans un post d’il y a quelques semaines, voici ce que je relatais:

    « Malgré trois guerres destructrices contre l’Allemagne, la France était fascinée par l’Allemagne, du moins ses élites intellectuelles et une grande part de ses politiques étaient germanophiles, cela allait jusqu’à la francophobie, la haine de soi, pourvu qu’il y ait un ennemi puissant de la France à supporter.

    Alors que la Grande Armée Napoléonienne règne sur l’Europe en général et sur l’Allemagne en particulier, Mme de Staël publie « De l’Allemagne» où elle fait l’apologie de ce pays et dénonce la France casquée, militariste, tyrannique, misogyne, la caserne des peuples d’Europe.
    Toute la gauche progressiste et intellectuelle du XIXéme siècle, Michelet, Hugo, Lamartine, etc., vante les qualités de l’Allemagne et refusé de voir la guerre arriver avec Bismarck en 1870.
    La veille de 1914, peu d’esprits de gauche admettent la menace de l’Allemagne.
    Après la guerre, la gauche, traumatisée par l’horreur de la barbarie dans les tranchées, est acquise au pacifisme et refuse de voir en Hitler un futur agresseur.
    Briand déclare la « guerre à la guerre » et affiche un célèbre « arrière les canons », il rêve même d’États Unis d’Europe!
    Une autre gauche plus romantique et plus bohème pousse la germanophilie jusqu’à la francophobie, ainsi Aragon:
    « ...mon pays, remarquez bien, que je déteste, où tout ce qui est français comme moi me révolte à proportion que c’est français »
    Il criait ainsi vive l’Allemagne, puis cria vive l’URSS et encore vive la Chine!
    Il était important d’être contre la France.

    Nos élites de l’époque étaient amoureuses de l’Allemagne comme elles sont énamourées de l’islamisme aujourd’hui.

    En 1920, des délégués de la gauche française, convertis au bolchevisme, assistent au congrès de Bakou avec les nouveaux maîtres de Moscou et après avoir condamnés la colonisation et la bourgeoisie, on mis en avant la figure du musulman colonisé comme nouveau prolétaire victime de l’impérialisme capitaliste.
    Le FLN fut le premier à bénéficier de cette aura révolutionnaire, le moudjahid algérien était présenté comme un révolutionnaire marxiste pour ensuite se mêler aux kermesses alter mondialistes des non alignés entre Fidel Castro et les Black Panthers en passant par les dictateurs panafricains.
    Cette lutte intersectionnelle se retrouve aujourd’hui dans nos universités et est représenté par la figure de projet du Parti des indigènes de la République.»

    Noam Marianne
    07 11 18
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  • UE, OTAN, ONU en sortir

    Ils nous disent tous à présent qu’il ne faut pas sortir de l’UE mais le réformer de l’intérieur …comment ? çà, ils ne nous disent pas …sinon que « Ces imprécisions » sont  dues à une « volonté de vulgarisation ».

    C’est bien connu, n’est ce pas Messieurs et dame, MACRON, LE PEN, WAUQUIEZ, CAMUS,  etc  …on peut raconter n’importe quoi au peuple, il n’a pas besoin de connaître la vérité et se contente d’approximations.

    C’est le propre de la propagande d’utiliser tous les moyens, même les plus malhonnêtes, pour influencer l’opinion : une caractéristique des États totalitaires.

    Ce qui me fait finalement espérer, c’est de voir que la dette continue à monter et que les taux d’intérêt grimpent ce qui fait lever la colère des peuples …encore un peu de patience, la réalité va les rattraper et ils ne pourront plus nous retenir en achetant la paix sociale avec de l’argent emprunté au Qatar ou à L’Arabie Saoudite…Première mouture le 17 novembre et que cet impact sur l’économique  confirme le coup de maitre du Bataclan contre l’islamisation du pays et l’invasion migratoire.

    Le non fonctionnement de ces systèmes et le fait qu'ils soient discordants les uns des autres les condamnent tous ...Dans ce cas la somme des parties ne donnant pas un plus à l'ensemble mais un moins, il n'y a pas à hésiter, ils sont à mettre aux poubelles …avec ceux qui font semblant de les faire fonctionner au bénéfice des peuples, alors que seul compte leur intérêt personnel, de classe ou de groupe dominant.

    Francis-claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    03 11 18

  • L’éveil des peuples

    L’économie n’est qu’une mesure technique des échanges, mais la géostratégie a toujours su plonger ce thermomètre dans l’eau froide ou dans l’eau chaude pour déterminer les crises du monde, sa fièvre ou son anémie !

    Les spasmes sont rejoués en terme cyclique, immanquablement, les rancœurs des enfants de Tito, jouèrent la dernière partition de la dernière guerre mondiale à la fin du siècle dernier sur fond d’ancienne occupation ottomane, et aujourd’hui, les accords de Sykes-Picot explosent sous les coups de boutoir des pétroliers qui ignorent qu’aucune jeune femme chiite ou alaouite ne se mariera un jour avec un Sunnite ou un Chrétien d’orient !

    Les partitions imposées finissent toujours par exploser un jour, celui où l’on s’y attend le moins.

    L’Europe avait fini de purger ses découpages ancestraux quand vinrent massivement les enfants du Maghreb en 1962, puis leur famille en 1976, l’importation des bandes communautaristes dès Vaulx-en-Velin, puis celle de l’islamisme radical du GIA dans les années quatre-vingt-dix, et enfin, la cinquième colonne des hordes miséreuses à la Jean Raspail vient clôturer aujourd’hui la grande invasion sur fond de kalachnikov planquées dans les ballots et d’esprits faibles chargés de vengeance pour punir l’ancien colonisateur – qui n’y ait plus pour rien depuis bien longtemps- d’avoir osé tenter d’imposer sa culture !

    Nous avons importé cette entropie, nous en paierons le prix.

    Mais cet éveil des peuples est peut être malgré tout de bonne augure, et il serait idiot de se priver d’un vote européen -qui à défaut d’être déterminant- pourrait au moins sidérer jusqu’à la chute, cette technocratie européenne si coûteuse pour les peuples européens, et si dramatique pour leur identité !

    31 10 18
    Patrick Escudié

    Francis-claude Neri Merci pour cette analyse brève et brillante et ce rappel des accords de Sykes-Picot (1916) et l'accord de San Remo (1920) .

    Et oui "Nous avons importé cette entropie, nous en paierons le prix."
    Mais j'aime beaucoup cette note d'espoir finale sur "l'éveil des peuples " que je partage avec toi !

    http://www.axl.cefan.ulaval.ca/.../syrie-Sykes-Picot-1916...

    axl.cefan.ulaval.ca

    Accord Sykes-Picot de 1916