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Le systémicien - Page 152

  • Le droit du sol.

    « C'est un truc qui permet à une migrante, d'accoucher sur un sol qui n'est pas le sien et de bénéficier de la nationalité locale pour son rejeton et à terme ses parents, assortie de toutes les aides sociales largement distribuées par les riches démocraties. Un droit de manger dans la gamelle de son voisin en quelque sorte. 
    Une démocratie voyez vous, en ce moment, ce doit être un pays où des gens courageux et bien élevés payent pour subventionner en silence leur propre disparition...

     

    De Pierre Duriot et

    Brigitte Thomas

  • La « civilisation » arabo-musulmane et nous.

    Ce qu'on appelle la civilisation arabo-musulmane n'a jamais en rien contribué au développement humain lié à l'exploitation des hydrocarbures, pourtant les bénéfices qu'elle a tirés de son exploitation par d'autres, lui permettent d'entretenir l'illusion de son existence.

    Ce qui en soi ne serait pas grave si l'illusion de cette civilisation pouvait être honnêtement associée à quelque chose de positif pour l'humanité.

    François Amsallem

    Conséquence de cette "pétrolisation" qui NOUS fait courir après eux, au "levant" nous sommes dans une situation comparable à 1939 !
    Qui osera dire que nos ennemis premiers sont l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweit etc... ?

                   
    Une nation ne tient plus sur ses bases quand une nation concurrente rattachée au Coran s'installe chez elle en rencontrant d'autant moins de difficultés à le faire que l'Etat lui même ferme les yeux voire en est complice ...


    Quelle issue pour les citoyens conscients et avertis sinon par commencer à s'en prendre à l'Etat ?

    Francis-claude Neri
    http://semanticien.blogspirit.com/

    22 10 18

     

     

  • Retraités

    Voici la lettre ouverte que je viens d'envoyer à M. le premier Ministre,

    Monsieur le Premier Ministre,

    J’ai l’honneur de solliciter de votre très haute bienveillance pour vous exprimer la très grande inquiétude des retraités dans la place et le rôle futurs que la mise en œuvre de votre politique semblent vouloir leur assigner.
    En préambule, je me permets de vous indiquer en quelques mots qui je suis : âgé de 60 ans et retraité de la Gendarmerie Nationale (près de 40 ans de service) j’ai eu la chance de connaître et de vivre de l’intérieur cette période comprise entre les « 30 glorieuses » et ce monde d’aujourd’hui.
    Quittant le service exigeant des Armes, j’aurais pu égoïstement couler les jours paisibles légitimement espérés. Toujours habité par l’intérêt collectif et retrouvant ma liberté d’expression, je compte plutôt en faire un usage productif pour continuer de me rendre utile au service de mes compatriotes.

    Dans cet esprit, il m’apparaît indispensable de préciser que cette lettre, et plus spécifiquement dans sa première partie, n’a pas pour vocation unique d’émettre des critiques, dont j’ai déjà observé au passage que vous les rejetez quasi systématiquement, à la limite du mépris d’ailleurs, dans la mesure où celles-ci traduisent aussi et avant tous des inquiétudes, des frustrations, avant d’exprimer de la colère, ce que certains de vos « amis » et vous même me semblent avoir hélas oublié. En effet, dans une deuxième partie, je vous livre le fruit de mes réflexions en indiquant quelques conseils, dont je vous laisse totale liberté d’en faire usage ou non en fonction de votre conscience et de votre caractère, certaines personnes, par fierté déplacée ou par principe, rejetant d’emblée toute opinion non conforme à la leur.

    * *
    Dans un premier temps, je vous fais part de mon analyse sur le ressenti actuel de vos aînés, que je partage bien évidemment, face à ce que je nomme avec eux une politique confiscatoire ne garantissant plus du tout voire amenuisant leurs droits constitutionnels.

    En préambule de ce chapitre, il m’apparaît nécessaire de rappeler que les retraités d’aujourd’hui ont acquis leur droits à retraites, ouverts et justifiés sur la base d’au moins 40 années de cotisations et de travail, assez souvent dans des conditions difficiles. Ceci explique d’ailleurs pourquoi ils sont descendus dans la rue et s’apprêteront à le faire de façon renouvelée pour protester contre ce qui est ressenti comme une spoliation de leurs droits. Cette réaction de colère, Monsieur le Premier Ministre, n’est pas sans fondement et vous devez forcément vous en douter.

    Permettez moi de vous rappeler que si nous avons été un temps aguichés par des promesses électorales évoquant l’avènement d’un monde politique ouvert sur la vie civile, exemplaire de transparence et d’honnêteté, où tout serait entrepris pour maintenir le pouvoir d’achat, réduire les impôts et les dettes publiques, la réalité, à l’heure où je vous écris, en est aux antipodes.

    Force est de constater en clair que pour le moment, même si je ne rentre pas dans le détail, peu ou prou de tout cela a eu lieu, et le nier serait indécent et dangereux.

    Sur la transparence et l’honnêteté, je ne vous ferai pas l’affront, n’ayant aucun tenant ou aboutissant sur ses affaires, de supposer si l’implication de certains de nos élites a ou non un fondement judiciaire, pour autant la mise en examen de certains discrédite à l’évidence votre gouvernement et son action.

    S’agissant du pouvoir d’achat dont celui des retraités fortement plombé par la hausse de la CSG, celui-ci subit de plein fouet toutes les augmentations des prix des produits alimentaires, des énergies, des produits pétroliers, des transports, ….. (à dessein je ne parle même pas du tabac), est-il vraiment besoin de vous préciser que votre politique allait carrément à contre-courant de la promesse précitée ?

    Sur la base de mensonges personnels du chef de l’État, jurant les grands Dieux qu’il n’y aurait pas d’augmentation de la CSG des retraités, au premier janvier 2018, ce que nous appelons la première « agression » a lieu et dans laquelle est-il besoin de le rappeler des retraités modestes et pauvres sont également impactés. Dans vos propos ultérieurs pour vous justifier, nous finissons par comprendre que certaines victimes n’avaient pas été prévues et que finalement des mesures compensatoires seraient prises en 2019. Là je dis trop tard le mal est fait.

    Pourtant, « gouverner c’est prévoir », dit-on, il semblerait donc que vous n’aviez pas bien prévu cela. Les retraités s’apprêtaient presque à vous pardonner. Seulement voilà, la vérité apparaît lors du processus d’adoption du budget 2019, où là nous apprenions avec consternation que vous nous augmentez la pension de 0,3 % alors que l’inflation sera d’au moins 1,6 % et que cet « effort » (vous vous rendez compte du caractère inadapté de ce mot, j’espère ) sera renouvelé en 2020.

    Monsieur, vous deviez aux retraités d’assurer l’indexation de leurs retraites sur la cherté de la vie, le compte n’y est pas et vous le savez bien.

    Donc, après on comprends votre réaction embarrassée au cours de votre dernière émission télévisuelle, où une retraitée vous faisait part de sa situation financière catastrophique, sur la réponse de laquelle, malgré vos talents de rhétoricien et d’orateur, votre argumentaire est tombé bien à plat, et pour cause, ce qui n’a échappé à personne et vous avez eu beaucoup de mal à vous raccrocher aux branches d’un certain conformisme, malgré une certaine dignité, semblant laisser transparaître de la compassion, et c’est tout à votre honneur.

    En fait, je pense que les retraités sont assez adultes pour comprendre qu’on puisse leur évoquer la vérité sur les buts réellement poursuivis par le président de la République ou seraient-ils à ce point inavouables que vous attendiez de lui qu’il les leur expose lui-même ?

    Le mépris affiché voire peut être réel, par cette absence de transparence, ne fait que rajouter au ressentiment de nos aînés que vous avez en partie par vos décisions personnelles fragilisés. Les mesures de compensation tombent à plat : les effets de réduction de la taxe d’habitation réduits à presque rien puisque des communes en ont profité pour l’augmenter (ça avait été d’ailleurs suggéré ouvertement par le président lui même lors d’une assemblée des maires où il avait été invité)

    Au bilan, les promesses faites ne pouvaient une fois de plus satisfaire les électeurs dont les retraités. Le plus regrettable c’est que par vos non-dits, même si c’est moins grave que les mensonges ouverts de qui vous savez, vous avez contribué à générer la situation actuelle des retraités modestes et pauvres.

    Voilà résumé en quelques lignes Monsieur le Premier ministre le bilan provisoire de votre action et celle de votre gouvernement, au service et à l’ombre d’un personnage que je qualifierais à minima d’arrogant, de menteur et de jupitérien (je vous fais grâce de toutes ses « sorties » verbales qui ont largement et honteusement alimenté les productions audio-visuelles ce qui me consterne pour l’image que cela renvoie de notre Pays).

    La confiance des Français en général et des retraités en particulier lui est définitivement retirée et il ne trompera plus jamais le peuple de France sur la réalité des fins qu’il poursuit.

    Je ne m’en réjouis pas, cela me consterne, mais c’est une situation de fait.

    Vous l’avez désormais compris, la majeure partie des citoyens dont je suis fier d’appartenir souhaitent son départ immédiat sans condition que celle de son renouvellement éventuel par une élection démocratique.

    * *

    Face à tous ces mensonges du premier personnage de l’État, vos non-dits, ce bilan catastrophique des premiers 15 mois, vous vendez toujours de la solidarité intergénérationnelle, comme si nos retraités avaient volé leurs retraites et qu’ils étaient des nantis indécents impudiques devant la condition moyenne des employés et ouvriers du Pays, à cela s’ajoute que vous n’avez pas réduit le train de vie de l’État ni les dépenses de prestiges ni même les dettes publiques et qui plus est, certains journaux prétendent que le gouvernement aurait déjà dépensé 89 milliards de trop cette année.

    Avant que le Peuple de France ne vous demande des comptes peut-être même manu militari, je vous pose la question Monsieur le Ministre où nous amenez-vous ?

    * *
    En deuxième lieu et afin que ma lettre ne tombe pas à plat en n’étant qu’un torrent de critiques, je vais vous faire part de mes réflexions

    Monsieur, en tant que responsable public de l’État, un de vos devoirs est le respect des lois et règlements d’une part et d’autre part que les droits de vos concitoyens soient garantis.
    Je vous crédite ainsi sans aucun doute du fait que vous avez certainement ponctionné sur le dos des retraités sans gaieté de cœur, j‘en veux pour preuve votre réponse embarrassée face à cette brave retraitée, d’autres retraités moins objectifs vous prêtent à contrario des sombres desseins dans des propos peu amènes, exercice que je m’interdis ici.
    Pour autant, avant de vous rabattre sur cette solution que certains de vos « amis » pensent ouvertement « idéale » les retraités étant des gens difficiles à se mobiliser et à protester, ( les réflexions lamentables que l’on ne citera plus de Mme la députée Aurore Bergé en auront d’ailleurs ajouté à notre colère) il y avait bien d’autre solutions.

    Une partie de ces solutions résident dans les recommandations que publient la cour des comptes et dont peu de gouvernements ne tiennent réellement compte.

    San nul doute le train de vie et le fonctionnement des institutions de l’État est après le social l’un des postes budgétaires les plus importants. Je connais assez le coût du faste qui est le notre quand nous recevons des hôtes étrangers. L’entretien et le fonctionnement des Palais et hôtels nationaux sont inconcevables pour ne pas dire indécents en comparaison de ce que vivent la plupart de nos compatriotes.

    Certains de nos anciens dirigeants, de nos élus bénéficient de privilèges inacceptables (non imposition, retraites garanties après un nombre restreint de mandatures, services de protection…

    Il faudrait faire faire des audits dans tous les ministères pour réduire la voilure du fonctionnement de l’État qui est beaucoup trop coûteux, pour supprimer tous les doublons qui subsistent encore.
    L’État est trop interventionniste dans l’économie comme dans de nombreux secteurs, ceci doit cesser. Il est propriétaire d’un patrimoine immobilier qui nous coûte également trop d’argent et dont il faudrait urgemment se séparer.

    J’en arrive donc au chapitre des recettes :

    L’opération « Robin des riches » (passez moi l’expression) qui a consisté à lever 21,5 milliards d’euros sur le dos des retraités pour en céder 4 5 milliards aux 5403 familles les plus riches de France aura sans nul doute coûté son inéligibilité future au président. Il y avait bien mieux à faire.

    De même, la suppression de la taxe d’habitation, même si elle était effective, en 2022, ne va pas apporter grand-chose en terme d’amélioration du pouvoir d’achat, car en plus certains communes ont augmenté leur taux de même que la taxe foncière, en lien avec la réduction opérée sur leurs dotations.
    Il aurait mieux valu rétablir un impôt sur le revenu juste et proportionnel en fonction des facultés respectives des citoyens à considérer (comme énoncé en l’article 13 de la déclaration des droits de l’homme et du Citoyen) avec la suppression effective de toutes les niches fiscales (sauf celles intéressant les organisations et associations orientées sur le bien être public ou universel).

    Il fallait également instituer une forme de TVA proportionnelle : les 18 centimes de TVA sur la boite de sardines achetée par l’ouvrier pèsent monsieur le Premier Ministre un surcoût beaucoup plus insupportable que les 120 000 euros de TVA sur la voiture de luxe acquise par un des patrons du CAC 40

    Ensuite, pour lutter contre la fuite des capitaux, il aurait fallu à contrario instituer une véritable « task-force » qui aurait traqué jour et nuit, sans aucune espèce de mansuétude, tous ceux d’entre nous qui se bâtissent une fortune sur le dos des deniers publics et les faire poursuivre avec une sévérité exemplaire.

    Voilà Monsieur le Premier Ministre quelques premières pistes de réflexions. Elles vont peut être vous apparaître naïves, mais elles émanent de quelqu’un qui est tout sauf un menteur, qui a servi son Pays et serait allé jusqu’au sacrifice suprême s’il l’avait fallu, et en écrivant cela je ne recherche aucun honneur ni aucune autre considération que le respect de mon point de vue que je sais partagé par des millions de Françaises et de Français.

    Puissiez-vous pour le bien de nos compatriotes et de notre Pays nourrir votre réflexion à partir de ces quelques idées livrées dans le plus grand des désintéressements et dans l’espoir de leur utilité.

    Que vive la République que nous nous souhaitons et que vive la France juste, authentique et éternelle.

    Vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.


    Alain Maury

    Retraité Patriote et désintéressé.

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