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Migrants - Page 5

  • Etat providence quelles frontières ?

    Démographie.jpgLes citoyens européens sont très attachés à leurs systèmes de protection sociale, et reprochent à l'Europe de ne pas se préoccuper assez de social
    Il convient de  faire le point sur les relations entre politiques sociales et intégration européenne, et analyser dans quelle mesure la construction européenne a remis en cause les frontières et la nature même des États providence nationaux.

    L'État providence s'est construit à partir de la délimitation d'une frontière nationale qui détermine qui peut être bénéficiaire de droits sociaux et qui ne le peut pas. Or la construction européenne a contribué à brouiller ces frontières nationales, et à remettre ainsi en cause l’un des fondements de l’État providence, sans parvenir pour autant à définir au niveau européen de nouveaux droits sociaux.

    Étudier les relations entre citoyenneté sociale et citoyenneté européenne, entre la crise de l’État providence et la construction européenne, les problèmes liés à l’immigration incontrôlée, permet de mieux comprendre le système de gouvernement à plusieurs niveaux qui s’est mit en place en Europe en matière de politiques sociales.

    Deux sujets provoquent de nos jours des émotions très fortes : le maintien ou la réforme de l’État-providence et la question des migrants.
    Dans notre pays, les deux sont associés à la question de notre identité et, dès lors, difficiles à aborder uniquement par le biais d’une argumentation rationnelle, chiffrée et factuelle.
    Comme si cela ne suffisait pas, les deux peuvent être fort liés, accroissant ainsi la complexité du débat.

    Au cœur de ce débat, on constate parfois une forme d’alliance entre des positions anti-migrations et le souhait de préserver notre système social : les migrants seraient un poids trop lourd pour lui, et le mettraient en danger, par exemple en pesant davantage sur les prestations familiales car ils tendent à avoir plus d’enfants que les familles installées de longue date.

    Par ailleurs, notre État-providence a atteint la limite de ce qui est finançable et durable ; y ajouter à ce stade davantage de charges et de déséquilibres nous précipite dans une crise de plus en plus profonde.

    Dès lors, en réponse à ces deux questions une approche pertinente serait d’interroger l’accès à notre État-providence à tout nouvel arrivant.

    La question est extrêmement sulfureuse dans l’état actuel du débat politique, car elle se résume en deux mots : préférence nationale.
    Mais derrière cette question s’en cache une autre : est-il réellement pertinent d’être favorable au maintien de notre système social ?
    Autrement dit, est-il profitable pour les individus et peut on réserver notre système social à des individus sélectionnés et selon quels critères ?

    L'immigration constitue aujourd'hui une préoccupation centrale des électorats occidentaux. Bon gré mal gré, les forces politiques tâchant d'attirer leurs suffrages ont dû se positionner sur la question. L'exclusion de ce thème lors du grand débat national suffit toutefois à démontrer le malaise que continue de susciter son évocation. Dans un rapport récent intitulé «Immigration et préférences pour la redistribution en Europe», l'IZA (un institut de recherche allemand spécialisé dans l'économie du travail) est parvenu à établir que le rejet de l'État-providence est plus élevé dans les régions où les immigrants se trouvent en plus grand nombre.

    Il n’y a pas à hésiter il faut stopper l’immigration pendant au moins 5 ans et ensuite, la réguler et la contrôler Afin de recevoir chez nous ceux que nous souhaitons recevoir et rien d’autre !

    05 08 21

    Francis-Claude Neri
    Cygne Noir
    www.facebook.com/groups/horizon2022/

     

  • SOS racisme

    Ou la « shoatisation » fantasmatique permanente d’un nouveau peuple.

    Philippe de Villiers : « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu », extrait: Chapitre XIII – B.H.L. et la petite main jaune

    C’est l’histoire d’une formidable imposture intellectuelle.Sans doute l’une des plus accomplies de toute notre histoire politique.

    Une gigantesque manipulation des consciences qui dure encore aujourd’hui et a pris tout un peuple en otage. On a voulu faire croire aux Français qu’ils avaient hérité, de la dernière guerre, au fond d’eux-mêmes, d’un relent de racisme intolérable : hier, ils ont persécuté les Juifs, aujourd’hui, ils traquent les immigrés. C’est en 1984 que la gauche invente ce nouveau paradigme.

    Mitterrand et son communicant, Jacques Pilhan, sont à la manoeuvre, avec Julien Dray. L’inquisition commence. Le nouveau Torquemada est un ancien trotskiste.

    L’Élysée donne son feu vert ; l’opération va coûter cher. Qu’importe! Le secrétaire général de la Présidence, Jean Louis Bianco, apporte le plus haut des concours pour « trouver le financement dans les ministères». Il ouvrira les portes et les caisses. On va faire épingler des petites mains jaunes à la boutonnière de toutes les étoiles médiatiques : Yves Montand, Simone Signoret, Marek Halter. Puis à toute la jeunesse.

    L’historien Max Gallo, porte-parole de François Mitterrand, a mis à nu les ressorts de l’opération : «Il y a eu Vichy et l’étoile jaune ? On créa de toutes pièces, d’en haut, parmi les idéologues qui savaient ce qu’ils faisaient, la petite main jaune de SOS Racisme, pour faire comprendre que les citoyens de souche récente étaient en somme les Juifs d’aujourd’hui … De l’étoile jaune à la petite main jaune de SOS Racisme, on générait la première de ces confusions historiques qui allaient empoisonner les débats français. »

    Avec cette nouvelle association, SOS Racisme, on franchit, en ce 15 octobre 1984, une nouvelle étape dans la haine de soi et le dénigrement de la France.

    Ce moment correspond, historiquement, à la captation de la Shoah par les lobbies immigrés, sous l’égide de la gauche mitterrandienne. Le migrant remplace le prolétaire, que les socialistes vont abandonner à la mondialisation sauvage.

    Le peuple migrant va devenir le nouveau « peuple élu ». Ce discours victimaire vitrifie les esprits critiques pétrifiés par la peur. Il prône le «droit à la différence». C’est un multiculturalisme militant qui veut en finir avec la tradition assimilatrice de la France.

    Par leur jeunesse, les dirigeants médiatiques de SOS Racisme bénéficient aussi d’une présomption d ‘innocence : ils sont censés incarner une «génération morale», rafraîchissant ainsi le débat politique en y infusant la générosité. François Mitterrand les utilise pour élever une digue morale autour du Front national dans le seul but de tétaniser la droite classique qui travaille bientôt à sa propre décontamination. Les régimes totalitaires ont toujours jeté les jeunes contre leurs aînés.

    Bientôt, le magazine Globe, créé en 1983, va résumer la philosophie de SOS Racisme dans l’éditorial de son premier numéro, cosigné par Georges-Marc Benamou, Bernard-Henri Lévy et Pierre Bergé : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.«

    Pierre Desproges s’amusera de ce serment asymétrique :

    « J’adhérerai à SOS-Racisme quand ils mettront un S à Racisme ! Il y a des racistes noirs arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »

    Je ferai d’ailleurs les frais de ce sectarisme tranquille des gardiens de la Vertu. Avec une hauteur insultante, Bernard-Henri Lévy me reprochera un jour … d’exister. Il considère que quiconque aime sa patrie constitue un danger et que tout devient alors permis quand il s’agit de pratiquer la salubrité publique. La France doit se taire, elle a mauvaise haleine, la tripe vilaine, le regard infesté, la bouche empuantie. Elle est le Mal absolu, le ventre fécond qui a enfanté la Bête immonde. […]

    La doctrine de B.H.L., si on l’examine bien, nous fait franchir un cran : puisque la France, à travers ses expressions les plus intimes, charrie des vomissures barbares, comme les diables brûlants crachent des laves rougeoyantes, il faut la condamner, la mettre au ban de la civilisation. Il faut qu’elle batte sa coulpe, qu’elle s’excuse d’exister. Un homme politique qui resterait juché sur son Aventin, soucieux d’une France en altitude, et que les Autorités morales surprendraient à cheminer sur la colline inspirée de Lorraine ou à chercher, dans l’horizon des blés d’or, les flèches de Chartres, ne serait pas digne d’accéder aux fonctions les plus élevées de la République. B.H.L. ne le tolérerait pas.

    Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s’est jamais aussi bien portée et n’a jamais été aussi violente. Certains linguistes qui ont étudié l’intitulé du mouvement y ont détecté un lapsus révélateur : ces gens-là s’agitent pour secourir l’objet même de leur détestation. Quand on lance un SOS, c’est pour sauver les espèces qu’on juge menacées, les dauphins, le thon rouge, les libellules … SOS Animaux vise à sauver les bêtes abandonnées, SOS Grand Bleu à défendre la faune et la flore en Méditerranée.

    En fait, la confusion n’est que d’apparence. C’est presque un acte manqué. Sous couvert d’antiracisme, SOS Racisme sauve le racisme. Fabriquer des racistes pour pouvoir mieux les dénoncer. Provoquer et nourrir la haine pour s’en repaître. Dénoncer le Front national et le faire prospérer.

     

    David Duquesne

    19 04 21

  • Le moralisme politique

    La morale est toujours mauvaise conseillère en politique et c’est un désastre en géopolitique. Un peu d’éthique c’est mieux, mais avec mesure car l’éthique c’est comme l’altruisme pour que ce soit objectif il faut que ce soit réciproque.

    Il nous faut revenir à ce qui nous est proche, compréhensible et maitrisable : le local, la communauté, être et rester factuel, faire en sorte que ce qui est objectif prime sur le subjectif, savoir les distinguer.

    Même si notre lecture des faits est différente il nous faut trouver des « points » de rencontre incontournable (des nœuds en terme de systémique)

    Je propose de nous retrouver sur ces 7 problématiques et d’avancer à partir d’elles sur nos « objectifs localistes ».

    Les problématiques

    1) Gestion des ressources, décroissance

    2) Absence de régulation, de contrôle et de remédiation

    3) Surpopulation

    4) Immigration

    5) Islamisation

    6) Union européenne

    7) Mondialisation, globalisation

    Exemple :

    Immigration. Sur 830 000 naissances recensées en France en 2006

    165 000 venaient de l’immigration. Le taux de fécondité des maghrébines était de 2,7, des noires d’origine africaines de 4,2.

    Actuellement 40 à 45 % des jeunes sont d’origine Afrique noire, Maghreb, Turquie

    A partir de cette « entrée » examinons (sans moralisme) les relations, les interactions et les rétroactions entre les 6 autres problématiques et, si nous resterons impuissants sur le plan « global », nous saurons que faire sur le plan local.

    A vos fractales !

    Francis-claude Neri

    24 09 20