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mondialisation - Page 43

  • Géopolitique du chaos

    En quelques décennies, la mondialisation a fabriquée une société de rentiers, assistée de quelques chercheurs, communicants, artistes et administrateurs de haut niveau au service de cette oligarchie.
    Le tout doublé d’une société de travailleurs et de petits fonctionnaires souvent pauvres et d’assistés. Les assistés, comme les pauvres, bien entendu n’en ont plus pour très longtemps si le sursaut attendu ne vient pas.
    En France, comme en Europe, la cohésion sociale se lézarde dangereusement. Au sommet se renforce une classe de plus en plus aisée pour, laquelle, la mondialisation est un avantage et un bénéfice.
    Vers le bas, les poches de pauvreté se creusent. Les citoyens, démunis, marginalisés, méprisés des élites politiques, économiques, intellectuelles, médiatiques, sont incapables de profiter des « libertés » formelles, de se rassembler, de s’organiser  et de faire valoir leurs droits.  

    A cela il faut ajouter l’islamisation de la société, l’immigration massive et les dangers qu’elles représentent pour les plus exposés des citoyens

    Et le tout sous la pression de l’insécurité culturelle qui remet en cause les valeurs dominantes.

    La concordance des causes est source d’un énorme chaos qui dépasse largement le territoire national.

    Tout étant dit et appréhendé depuis un bon moment, il est temps de faire émerger une contre société qui puisse assurer la réintégration économique, politique, culturelle et sécuritaire des classes moyennes et populaires laminées par la mondialisation, remplacée par l’immigration et assassinée par les islamistes.

    Le chaos mondial est devant nous,  sachons nous mobiliser pour éviter d’y sombrer corps et âme.   

    Francis-claude Neri

    http://fr.blogspirit.com/

    28 07 17

  • La systémique des sources

    La libanisation guette la France ou plus certainement sa balkanisation dans tous les sens du terme, englobant tout à la fois la défaite identitaire qui annihila l’âme serbe et érigea le Kosovo en porte drapeau international de la doxa victimaire, alors que cette province était serbe depuis le moyen âge, et cette incurie économique qui aujourd’hui encore contraint des grecques à la famine.

    C’est tout cela l’Union-européenne, un acte de décès des peuples par son remplacement, les remplaceurs esclavagistes et un DOGME ; celui qui consiste à toujours davantage soumettre à la repentance comme pour mieux s’assurer la soumission de ceux qui n’oseront plus jamais relever la tête devant tant de « crimes » commis au nom d’un colonialisme supposé barbare.

    Il en va de la survie des totalitarismes que de parer leur propagande de mots simples et de slogans « unificateurs » !
    Le « Vivrensemblisme » pour mieux entériner la soumission à un nouvel ordre sociétal, le « réformisme » bruxellois pour mieux sceller l’asservissement économique, et la « Nationale éducation » pour entretenir une débilité hiérarchisée de génération en génération.

    Alors, la résistance peine, et peine encore à exprimer l’inexprimable, la systémique des sources et des implications économiques comme ce fameux débat sur le Frexit, ou ces débats abscons sur les « évolutions » des mœurs (PMA, GPA, droits des LGBTI) qui cachent mal cette volonté farouche de vouloir imposer la marchandisation de l’humain au même titre que la plus simple des marchandises, de Paris à Tokyo.

    Il n’y a plus de politique, ni de théorie économique à l’œuvre, en ce bas monde, tout juste une course effrénée vers le nihilisme absolu !

     

    Patrick Escudie
    01 07 17

  • Résistance

    Cher Francis,

    Oui, il faut continuer à résister, sans complaisance et sans lâcheté, avec les armes de la raison, de l’histoire et, j’ose l’affirmer, de la foi. La France crève parce qu’elle a apostasié, renié son baptême, et il faut que l’apostasie soit complète pour que s’établisse le règne des marchands, du fric et du commerce. Or la vocation de la France c’est l’esprit, la liberté et la fraternité (pas à la manière de la république pourrie). BERNANOS a écrit des choses prophétiques là-dessus. Simone WEIL (la grande, pas l’autre) a écrit sur la  nocivité des partis politiques. C’est donc un combat culturel et spirituel qu’il nous faut mener. Pour ceux qui ne croient pas, il est possible de conduire un combat culturel en remettant sur la place des pensées fortes, en critiquant de manière argumentée l’imposture de l’art contemporain (que ce soit la peinture, la sculpture, le théâtre ou la musique, et tout spécialement quand des imbéciles s’imaginent faire œuvre de création en faisant jouer Molière en complet-veston !), en se moquant de la mode et des modes, lancées pour de pures raisons économiques. Il faut soutenir des cinéastes courageux (Daniel Rabourdin et sa Rébellion cachée par exemple). Bref, il faut réfléchir.

    C’est un combat pour le bon sens, c’est aussi un combat pour le retour de la métaphysique dans le champ de la pensée philosophique. Amitié et fraternité.

    Philippe

    Cher Philippe,

    Je m’attendais à cette réponse …et pour tout dire, je l’espérais …j’ai laissé une journée passer car je voulais donner à nos 15 autres amis l’occasion de s’exprimer la dessus car bien entendu en cela réside TOUTE la problématique !

    Oui nous allons vers l’asservissement total du spirituel au temporel …mais n’est ce que cela ? Le combat peut il être seulement fait de culture et de spiritualité ?
    Dans le système oligarchique que nous impose le Président Macron, il est dit que les petits doivent être la proie des grands, que telle est la loi du monde.
    Devrions-nous laisser les requins manger paisiblement le fretin et nous occuper de « choses culturelles, cultuelles et artistiques ?
    Devrions nous laisser les passions religieuses, de classes et de nations faire se dresser des hommes contre d’autres hommes au nom de leur intérêt ou de leur orgueil ?
    Devrions-nous nous réfugier dans un de nos « isolats » dans un appariement sélectif du style survivaliste (voire sectaire) dont je me souviens avoir avec toi et Pierre consacré une « journée d’études » et laisser les « gueux » s’éventrer tranquillement entre eux ?  

    Je ne crois pas une seconde que ce soit possible. Je crois même que nous subirions les premiers le courroux de la « masse ». 

    Cléricalisme, radicalisme et communautarisme seront des thèmes majeurs dont nous aurons à débattre. Et, que nous soyons croyants ou pas, nous ne pourrons demeurer insensibles et sans réactions à cette montée de dérives communautaristes qui clivent la société française.

    Nous nous exposons à des exclusions et des inculpations pour vouloir dire ce que nous considérons comme le vrai alors que nous pourrions tranquillement profiter de notre retraite et cultiver notre jardin en chérissant nos enfants et nos petits enfants.
    Nous sommes toi et moi motivé par une « finalité » différente, mais nous savons bien que la réponse ne peut être seulement culturelle et cultuelle, mais systémique, organisationnelle, pédagogique et thérapeutique.

    Nous avons à faire monter la « résistance » à l’échelle en nous tenant fermement aux deux montants que sont le temporel et le spirituel …nous avons pour cela à appliquer une laïcité bien pensée. Toute la laïcité et rien que la laïcité.
    Pour le « reste » nous devons constamment nous rappeler deux choses : que l’islam s’exclu lui même de toute  morale, laïque et politique. Que l’islamisme est une conséquence et un outil nécessaire à l’oligarchie libérale mondialisée.  Deuxièmement, que l’immuabilité des classes sociales est chère au monde qui vient. Les élites se disent que si ceux d’en bas peuvent penser en haut, l’Etat est voué au désordre. Ils pensent que  la démocratie est un danger pour leur classe, car c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pas par ses représentants.
    Ils savent que ce peuple ne veut que l’égalité des citoyens devant la loi et l’accessibilité aux fonctions publiques, ce dont ils se réservent l'usage.
    Il leur faut donc tuer la démocratie en commençant par plus de « représentativité » c’est le mouvement en cours vers un suffrage « censitaire »[1] ; à nous de les en empêcher.

    Il importe donc de comprendre que la représentation est surtout un moyen d’empêcher le peuple de s'exprimer directement et comme le peuple commence à s'en apercevoir, il conteste cette adaptation de la démocratie qui est de plein droit une forme oligarchique d'une minorité qui a titre à s'occuper des affaires communes, comme elle l’entend et sans rendre de comptes.

    Sous sa forme actuelle la représentation est un système oligarchique car elle aboutit à la formation d'un groupe dominant dont les membres se cooptent entre eux pour défendre en priorité les intérêts qui leurs sont propres. Comme tu le disais, Simone Weil nous rappelait il n'y a pas si longtemps, que l'unique fin de tout parti politique est sa propre croissance et cela, sans aucune limite.

    Nous avons donc à combattre sur trois plans mon ami :

    1- Celui de la mondialisation libérale
    2- Celui du multiculturalisme
    3- Celui de l’islamisme

    Bien entendu, les trois œuvrent en parfaite cohérence….

    A nous d’en faire autant tout en sachant que les temps vont être durs pour les "patriotes" la soumission à l'autorité apparaitra pour beaucoup la meilleure solution...après moi le déluge pensent nombre d'entre eux !!!! Pour bien comprendre ce qui va se passer : Expérience de Milgram sur la soumission à l'autorité.
    Tirée du film I comme Icare. https://www.youtube.com/watch?v=wUG_IN5ZdJw 

    Nous  sommes dans un pays ou la gauche a trahi le peuple, le reléguant au rôle de plèbe, tandis que la Droite a trahi la Nation, ce qui laisse une grande partie de ceux qui ont besoin d’être aidés quelque peu désemparés.

    Et  c’est ce que constate le géographe Christophe Guilly dans tous ses livres.

    « La France aujourd’hui est géographiquement distribuée en trois zones concentriques :

    Au centre, ceux qui sont adaptés à l’économie moderne que j’ai appelé l’économie de la connaissance dans mon livre « C’est une révolte, non Sire c’est une Révolution ».  Ils contrôlent l’économie et les media. Il est d’usage de les appeler les « bobos » et ils constituent l’électorat de Macron.

    En périphérie des bobos, on trouve les immigrés qui sont de fait les domestiques des bobos (Chauffeurs Uber, Taxis, gardes d’enfants, personnel soignant etc..) et sur lesquels se déversent les subventions étatiques, ce qui permet aux bobos d’avoir des domestiques pas trop chers.  Ce deuxième groupe vote Mélenchon.

    Et enfin, à une heure et demi ou deux heures du centre de la grande ville dans laquelle les bobos résident dans des appartements hors de prix, on trouve les perdants de la mondialisation, ceux qui naguère étaient employés dans le secteur industriel. Ils votaient communistes autrefois, ils votent FN aujourd’hui. Et il n’y a plus aucun contact entre les bobos et les habitants de la troisième zone. »

    Hollande et Macron peuvent sabrer le champagne. Ils ont roulé les Français dans la farine. Les bobos des grandes villes et leur puissance de feu médiatique ont écrasé la France périphérique. Ceci posé comment en sortir  n’est ce pas ?

    Est-il possible, par la voie démocratique, de sortir la France du marasme dans lequel elle s’enfonce depuis quarante ans ?
    L’économie croule sous les charges sociales et fiscales. Le temps consacré au travail diminue constamment. De nombreux pays concurrents produisent dix fois moins cher que nous, tout en bénéficiant de transferts technologiques imprudemment accordés pour décrocher des exportations. La finance mondiale sacrifie l’outil industriel national pour dégager des bénéfices immédiats vidant ainsi goulûment « la langouste » pour ne laisser que des carcasses mortes.
    Et, par-dessus tout, la France est impuissante à réagir à cette descente aux enfers puisqu’elle n’a plus de politique monétaire ni de politique économique, les ayant abandonnées à l’Union européenne, monstre froid au service de la dissolution des peuples et des nations d’Europe, encourageant par ailleurs la déstructuration des sociétés par l’accueil mortifère de populations fuyant la misère du monde.

    Les classes dirigeantes voudront conserver leurs avantages, leur pouvoir, et faire perdurer une civilisation défunte.

    Le FN vient de démontrer qu'il ne peut parvenir au pouvoir démocratiquement ...et comme il se refuse à le faire "autrement" c’est donc plié ...pour lui...après...il faut voir car seules trois possibilités se présentent à nous :

    - Soumission à l’oligarchie
    - désobéissance civile et civique
    - insurrection 

    Il y en a bien entendu une 4 e : la fuite …mais pour aller où ?

    Amitié, fraternité, solidarité
    Francis Neri

    07 06 17

     

     

    [1] Le suffrage censitaire est un système politique où le droit de vote est réservé à certaines catégories de citoyens. Généralement le droit de vote est réservé aux citoyens les plus riches. Le suffrage censitaire était le plus souvent mis en place quand un pays devenait une démocratie.