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Présidentilles 2017 et 22 - Page 17

  • SOS racisme

    Ou la « shoatisation » fantasmatique permanente d’un nouveau peuple.

    Philippe de Villiers : « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu », extrait: Chapitre XIII – B.H.L. et la petite main jaune

    C’est l’histoire d’une formidable imposture intellectuelle.Sans doute l’une des plus accomplies de toute notre histoire politique.

    Une gigantesque manipulation des consciences qui dure encore aujourd’hui et a pris tout un peuple en otage. On a voulu faire croire aux Français qu’ils avaient hérité, de la dernière guerre, au fond d’eux-mêmes, d’un relent de racisme intolérable : hier, ils ont persécuté les Juifs, aujourd’hui, ils traquent les immigrés. C’est en 1984 que la gauche invente ce nouveau paradigme.

    Mitterrand et son communicant, Jacques Pilhan, sont à la manoeuvre, avec Julien Dray. L’inquisition commence. Le nouveau Torquemada est un ancien trotskiste.

    L’Élysée donne son feu vert ; l’opération va coûter cher. Qu’importe! Le secrétaire général de la Présidence, Jean Louis Bianco, apporte le plus haut des concours pour « trouver le financement dans les ministères». Il ouvrira les portes et les caisses. On va faire épingler des petites mains jaunes à la boutonnière de toutes les étoiles médiatiques : Yves Montand, Simone Signoret, Marek Halter. Puis à toute la jeunesse.

    L’historien Max Gallo, porte-parole de François Mitterrand, a mis à nu les ressorts de l’opération : «Il y a eu Vichy et l’étoile jaune ? On créa de toutes pièces, d’en haut, parmi les idéologues qui savaient ce qu’ils faisaient, la petite main jaune de SOS Racisme, pour faire comprendre que les citoyens de souche récente étaient en somme les Juifs d’aujourd’hui … De l’étoile jaune à la petite main jaune de SOS Racisme, on générait la première de ces confusions historiques qui allaient empoisonner les débats français. »

    Avec cette nouvelle association, SOS Racisme, on franchit, en ce 15 octobre 1984, une nouvelle étape dans la haine de soi et le dénigrement de la France.

    Ce moment correspond, historiquement, à la captation de la Shoah par les lobbies immigrés, sous l’égide de la gauche mitterrandienne. Le migrant remplace le prolétaire, que les socialistes vont abandonner à la mondialisation sauvage.

    Le peuple migrant va devenir le nouveau « peuple élu ». Ce discours victimaire vitrifie les esprits critiques pétrifiés par la peur. Il prône le «droit à la différence». C’est un multiculturalisme militant qui veut en finir avec la tradition assimilatrice de la France.

    Par leur jeunesse, les dirigeants médiatiques de SOS Racisme bénéficient aussi d’une présomption d ‘innocence : ils sont censés incarner une «génération morale», rafraîchissant ainsi le débat politique en y infusant la générosité. François Mitterrand les utilise pour élever une digue morale autour du Front national dans le seul but de tétaniser la droite classique qui travaille bientôt à sa propre décontamination. Les régimes totalitaires ont toujours jeté les jeunes contre leurs aînés.

    Bientôt, le magazine Globe, créé en 1983, va résumer la philosophie de SOS Racisme dans l’éditorial de son premier numéro, cosigné par Georges-Marc Benamou, Bernard-Henri Lévy et Pierre Bergé : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.«

    Pierre Desproges s’amusera de ce serment asymétrique :

    « J’adhérerai à SOS-Racisme quand ils mettront un S à Racisme ! Il y a des racistes noirs arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »

    Je ferai d’ailleurs les frais de ce sectarisme tranquille des gardiens de la Vertu. Avec une hauteur insultante, Bernard-Henri Lévy me reprochera un jour … d’exister. Il considère que quiconque aime sa patrie constitue un danger et que tout devient alors permis quand il s’agit de pratiquer la salubrité publique. La France doit se taire, elle a mauvaise haleine, la tripe vilaine, le regard infesté, la bouche empuantie. Elle est le Mal absolu, le ventre fécond qui a enfanté la Bête immonde. […]

    La doctrine de B.H.L., si on l’examine bien, nous fait franchir un cran : puisque la France, à travers ses expressions les plus intimes, charrie des vomissures barbares, comme les diables brûlants crachent des laves rougeoyantes, il faut la condamner, la mettre au ban de la civilisation. Il faut qu’elle batte sa coulpe, qu’elle s’excuse d’exister. Un homme politique qui resterait juché sur son Aventin, soucieux d’une France en altitude, et que les Autorités morales surprendraient à cheminer sur la colline inspirée de Lorraine ou à chercher, dans l’horizon des blés d’or, les flèches de Chartres, ne serait pas digne d’accéder aux fonctions les plus élevées de la République. B.H.L. ne le tolérerait pas.

    Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s’est jamais aussi bien portée et n’a jamais été aussi violente. Certains linguistes qui ont étudié l’intitulé du mouvement y ont détecté un lapsus révélateur : ces gens-là s’agitent pour secourir l’objet même de leur détestation. Quand on lance un SOS, c’est pour sauver les espèces qu’on juge menacées, les dauphins, le thon rouge, les libellules … SOS Animaux vise à sauver les bêtes abandonnées, SOS Grand Bleu à défendre la faune et la flore en Méditerranée.

    En fait, la confusion n’est que d’apparence. C’est presque un acte manqué. Sous couvert d’antiracisme, SOS Racisme sauve le racisme. Fabriquer des racistes pour pouvoir mieux les dénoncer. Provoquer et nourrir la haine pour s’en repaître. Dénoncer le Front national et le faire prospérer.

     

    David Duquesne

    19 04 21

  • Une justice indépendante ?

    Une justice indépendante ?pouvoir.jpg
    C’est inédit ! On n’a jamais vu un ministre de la justice mis en examen par des juges pour une affaire d’une telle gravité.

    Eric Dupond-Moretti a été mis en examen vendredi 16 juillet pour « prise illégale d’intérêts » par des juges d’instruction de la Cour de Justice de la République.
    La justice soupçonne aujourd’hui le ministre de la justice d’avoir utilisé les moyens de son ministère et ses attributions disciplinaires pour s’en prendre à des magistrats anti-corruption avec lesquels le garde des sceaux avait mail à partie quand il était avocat dans le passé.
    Il lui est reproché d’une part d’avoir ouvert des enquêtes administratives à dimension disciplinaire contre des magistrats du Parquet National Financier qui avaient enquêté sur une taupe possible de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bismuth.
    Ce qui lui est reproché, c’est une prise illégale d’intérêts. A savoir qu’il a utilisé les moyens de la justice pour régler un compte personnel avec des magistrats anti - corruption qu’ils soient du PNF ou juge à Monaco.
    L’affaire va plus loin que le garde des sceaux et touche le premier ministre lui même Jean Castex qui, lui aussi, relance l’enquête contre les magistrats dans l’affaire pour laquelle Nicolas Sarkozy a été condamné.
    L’un des piliers de la République et de la démocratie, à savoir l’indépendance de la justice est en grave danger !

    https://www.youtube.com/watch?v=YV0npfYeKzQ

     

  • Etat providence la fin ?

    Photo Cygne Noir.jpgEn ce jour de 14 juillet je trouve illusoire de croire notre armée encore en mesure de faire face aux défis à venir.
    Le ridicule comportement du couple présidentiel en fin de parcours apparaît dans toute son indignité et souligne l’insignifiance de nos troupes sur tous les terrains d’opération…

    Le gouvernement de la France est placé face à un double dilemme.

    Le premier oppose la nécessité d’une impérieuse nécessité de la geon d’un argent public de plus en plus rare avec la frustration de plus en plus forte d’un corps social qui vit une croissance négative, un chômage persistant, une concurrence des bas salaires, l’accroissement des inégalités et « en même temps » la dérégulation des services publics, la crise du financement des systèmes de protection sociales débordés pas l’assaut migratoire.
    Le second oppose la France des grandes métropoles qui aspire à une ouverture sur le monde extérieur, à une compétition économique et culturelle au sein d’un rêve Européen à une France dite périphérique, qui serait conservatrice et repliée sur elle même dans un réflexe de repli craintif et corporatiste qui ne serait pas que celui de l’Union Européenne… qui est pourtant a bout de souffle et de crédibilité.
    Mais l’Union Européenne n’a aucun mandat pour faire face à ces défis, au contraire elle met toute son énergie à ce que les Etats membres soient paralysés dans leurs actions de préventions, de remédiation.

    L’adaptation des services publics, les choix budgétaires, les réformes du marché du travail, du système éducatif, de la protection sociale relèvent du champ d’intervention des Etats et donc des gouvernements de ces Etats.

    Seule l’Allemagne avec Gerhard fit le pari de mettre en œuvre un rythme de réforme que les pays du club med refusèrent et il obtient un redressement économique rapide dont les allemands profitent aujourd’hui et que la France de Macron envie !

    Après De Gaulle, tous les gouvernements de la France s’appuient sur l’UE pour légitimer leur reformes internes.
    Toutes seraient imposées par l’UE ! Ils accréditent ainsi l’idée que l’UE est une contrainte et non une opportunité.

    Il existe donc une large marge de manœuvre et les Français doivent comprendre une chose : dans le monde ouvert, turbulent et dangereux qui se met en place au XXI siècle, l’idéal des valeurs occidentale et européennes est menacé.

    Nous ne pouvons maintenir un haut degré de protection sociale, d’égalité des chances et de progrès technologique que si le principal levier de la société c’est à dire la puissance publique, s’adapte aux exigences du monde moderne en combinant au mieux l’individu et le collectif, l’intervention publique et le jeu du marché.

    D’ou l’exigence de trois leviers : une meilleure gestion de l’Etat, la modernisation du droit social et la priorité à l’éducation, l’enseignement et la recherche.

    C’est ce que nous attendons d’Eric Zemmour une fois aux commandes du navire France !

    14 07 21

    Francis-claude Neri

    Cygne Noir

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