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Régulation, contrôle, sanction - Page 27

  • Nous enseignants avec Zemmour

    Nous  pensons qu'Éric Zemmour peut porter le projet d'une école de l'excellence pour tous»

    Les enseignants avec Zemmour ont lancé leur site internet www.lesprofsaveczemmour.fr .

    L'école républicaine, telle que la concevait la tradition française, a cessé d'exister. L'alliance des libéraux de droite et des libertaires de gauche, comme l'écrivait Éric Zemmour dans son Suicide français, aura eu sa peau. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les airs qu'on fredonne avec contentement au ministère de Jean-Michel Blanquer : autonomie des établissements, discrimination positive, inclusivité, et même multiculturalisme...

    L'essor des établissements privés – à qui l'on ne reprochera pas d'avoir voulu préserver une forme d'excellence au milieu du marasme général – dit bien en revanche que cette nouvelle école est avant tout une école de la relégation sociale, du renoncement à la transmission et de l'idéologie post-républicaine, mélange de catéchisme victimaire et de propagande progressiste. En attendant que la vague woke et sa cancel culture, venue d'outre-Atlantique avec ses bâillons et ses autodafés virtuels, emporte ce qui reste...

    L'école française avait pourtant été le lieu d'une promesse, incarnée au début du siècle dernier par ces instituteurs que Charles Péguy nommait les «hussards noirs», jeunes soldats de la République dont l'écrivain jugeait le combat digne de ceux de la Grande Armée : instruire le peuple, permettre aux plus méritants de s'élever, et surtout, faire aimer la France. Les murs mêmes de cette école matérialisaient un espace sacré qui aurait dû, pour reprendre les mots de Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale en 1936, «rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas».

    Il y a de quoi écarquiller les yeux lorsque l'on songe que, l'année dernière, en France, notre collègue Samuel Paty a été décapité pour blasphème à la sortie de son collège. Lui était resté fidèle à cet esprit des Lumières qu'on s'empresse sans cesse d'invoquer, surtout contre le christianisme et l'héritage catholique de la France, pour l'oublier aussitôt face à l'obscurantisme islamique qui interdit à une partie de nos élèves de s'assimiler à notre communauté nationale et à notre imaginaire républicain. Les hussards d'aujourd'hui ne portent plus l'habit noir, mais sont en deuil.

    Quel professeur n'est pas dépité par la faiblesse du niveau de ses élèves ? Les scores soviétiques du brevet et du baccalauréat, véritables mensonges d'État, ne changent rien à ce que chacun constate dans ses classes et que toutes les études internationales confirment : nous avons décroché, complètement, et le niveau de maîtrise des savoirs fondamentaux s'est effondré. Où sont donc à présent les universitaires bien-pensants qui, à travers des publications aux titres galiléens, comme «Et pourtant ils lisent !» ou bien «Le Niveau monte», renvoyaient l'expérience douloureuse de milliers d'enseignants à une forme d'obscure myopie réactionnaire ?

    Quel professeur n'a pas subi l'inanité des innovations pédagogiques ? Elles devaient mettre l'élève au centre de l'école afin qu'il façonne lui-même son savoir : il façonne très bien lui-même son ignorance, tandis que l'enseignant joue le rôle d'animateur scolaire. L'abandon, par dogmatisme, de la méthode syllabique dans l'apprentissage de la lecture, ou de l'enseignement explicite de la grammaire, a également contribué à l'émergence d'un nouvel illettrisme. Les copies, même celles des élèves censés être les meilleurs, à l'université ou en classe préparatoire, en portent les stigmates. Comme le résume Éric Zemmour, on a troqué nos méthodes traditionnelles, qui font aujourd'hui le succès du système éducatif des pays asiatiques, contre des chimères qui nous condamnent au déclassement.

    Quel professeur n'a pas constaté, dans sa pratique, les échecs désastreux du collège unique ? Qui ignore encore que l'hétérogénéité des classes est telle que la différence de niveau conduit automatiquement au nivellement vers le bas ? Ou qu'un seul élève peut empêcher le cours de se dérouler, l'exclusion étant quasiment interdite ? Là encore, on sacrifie la réalité aux principes par égalitarisme, alors qu'une approche pragmatique des parcours permettrait de ne plus faire subir à ces élèves une scolarité pour laquelle ils ne sont pas adaptés et qu'ils font payer à leurs camarades et à leur enseignant.

    Quel professeur enfin n'est pas révolté par le délitement du cadre scolaire et l'explosion de la violence dans les établissements ? Qui n'a pas été témoin de l'impuissance des directions face à la judiciarisation des conseils de discipline et à l'injonction constante du « pas de vagues » des circulaires rectorales ? Rappelons une évidence : une atmosphère studieuse et apaisée est la condition sine qua non de la réussite de nos élèves, en particulier des plus faibles.

    C'est pourquoi nous en appelons à la conscience professionnelle de tous les acteurs de notre école, de tous nos collègues qui sont scandalisés par cet état de fait, et ne s'y résignent pas.
    Nous, instituteurs, professeurs du secondaire et du supérieur, assistants d'éducation, PsyEN, CPE, chefs d'établissement, appelons de nos vœux une grande réforme de l'Éducation nationale fondée sur le mérite, l'excellence, et l'autorité. Nous croyons que l'élection présidentielle de 2022 est une occasion décisive pour la mettre en œuvre. Éric Zemmour a eu le courage, ces vingt dernières années, malgré les aveuglements et les dénis, de dénoncer publiquement ce que nous dénonçons ici ; il semble bien être le seul ayant la capacité et la volonté d'incarner cette politique et de la mettre en œuvre.
    Nous portons le projet d'une école de l'excellence pour tous, en fonction des capacités et de la singularité de chacun. Le rétablissement de l'exigence et de l'autorité, dans les filières générales comme dans les filières professionnelles, en est la première condition : aucun élève doué ou méritant ne doit plus craindre de s'engager dans la voie qui lui convient.

    Nous appelons l'ensemble de nos collègues, et plus largement encore tous ceux qui n'ont pas renoncé à la grandeur intellectuelle de la France et de ses élites, au prestige de ses métiers, et à l'école républicaine qui en est la matrice, à s'investir dans la campagne pour une candidature d'Éric Zemmour, et à porter celui-ci jusqu'à la victoire.

    Tribune Portée par Pierre Miscevic, Professeur de lettres classiques en khâgne et ex-Collectif Racine & Martial Bonnet, Professeur agrégé de lettres modernes.

    Cygne Noir

    Francis-Claude Neri

    http://semanticien.blogspirit.com/

    17 01 22

  • Peut on "acculturer" les musulmans

    Il faut prendre garde au mot "acculturer" son sens ne signifie pas "enlever ou détruire une culture", mais au contraire, "donner" une culture minimale.

    Et c'est bien cela l'enjeu, car l'immigration massive musulmane n'a pas cette culture minimale pour s'intégrer à "notre culture" donc ne peut "s'assimiler"

    Malheureusement pour nous ce "phénomène" de défaut d'acculturation a commencé après mai 68.  Au pire moment car c'est celui ou justement l'école, virant à gauche toute, renonçait à inculquer une culture minimale aux enfants d'immigrés et dire : "leur culture vaut la notre, pas besoin donc de les acculturer, au contraire, "enrichissons nous de leurs différences". Et c'est comme çà que nous sommes passés de l'assimilation à l'intégration et de l'intégration à l'insertion.
    La prochaine étape ? Devinez ?

    Voyez vous le collège unique a été la pire des choses avec les UIFM de Bourdieu, ce sociologue qui, dans la lignée de Freud, Lacan et de l’épouvantable Françoise Dolto clamait « que la transgression était socialisante » et l'idée que l'enfant, n'était pas un "héritier" et devait fabriquer lui même son "savoir", voulant transformer le maître en coach !

    Nous avons du pain sur la planche pour rétablir une situation plus saine et, ne comptons pas sur Mr Macron ou son clone Mme Pecresse et encore moins Marine Le Pen pour y remédier.

    Seul Eric Zemmour est en capacité et veut s'en donner les moyens. Il annonce clairement que l'éducation, la socialisation et l'assimilation est une de ses priorités car il a comprit l'enjeu et qu'il en mesure l'importance .

    27 12 21

    Cygne Noir

    Francis-Claude Neri

     

     

  • Situer : Valérie Pécresse.

    Les problèmes de son modèle social

    Si Valérie Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique.

    Un article de l’Iref Europe
    Si elle est élue en avril prochain, Valérie Pécresse annonce qu’elle fera en sorte que l’emploi paye davantage. Les nostalgiques de Sarkozy en 2007 s’y retrouveront. À cet effet elle envisage de baisser les cotisations vieillesse salariales de telle façon que les salaires nets du secteur privé jusqu’à 2,2 SMIC, soit près de 3000 euros net, augmentent d’environ 10 %.

    Ça paraît simple en effet : on baisse les cotisations des salariés et leur salaire net augmente d’autant. Mais ça paraît aussi très coûteux. Environ 19 millions de salariés gagnent moins de 3000 euros net par mois. L’État prendrait en charge10 % de leur salaire, soit un coût démesuré proche de 50 milliards par an.

    Mais au-delà du coût, le principe est critiquable

    Hélas, le système français d’assurance sociale est déjà très largement étatisé. Il l’est dans sa gestion comme dans son financement, notamment depuis que François Fillon, qui n’avait pas encore fait sa mue libérale, a mis en place une prise en charge par l’État d’une partie significative des cotisations sociales patronales.

    La Réduction générale des cotisations patronales sur les bas salaires, dite « Fillon », permet à l’employeur de diminuer le montant de ses cotisations patronales sur les salaires qui ne dépassent pas 2543,15 euros brut par mois. Cet allègement peut représenter jusqu’à un peu plus de 32 % du SMIC.

    Au niveau d’un SMIC au 1er octobre 2021, de 10,48 euros bruts de l’heure (mensuel 1 589,47 euros sur une base de 151,67 h/mois), les charges patronales après la Réduction Fillon, en tenant compte d’une mutuelle maintenant obligatoire, s’élèvent à 4,50 % du salaire brut, soit 70 euros par mois. Les charges salariales sont actuellement de 22,5 % du brut.

    La mesure de Mme Pécresse conduirait à les réduire à environ 14,5 % du brut, soit des charges totales salariales et patronales de 19 % du brut. Les charges d’assurance maladie, maternité, vieillesse normales représentent plus de 60 % du brut. Sur les salaires de plus de la moitié des Français, l’État prendrait donc en charge plus des deux tiers de leurs cotisations. Bientôt il pourrait payer leur salaire comme en… URSS !

    La socialisation radicale du système français de protection sociale

    Désormais le système français de protection sociale serait dominé par le modèle beveridgien.

    Les systèmes de protection sociale peuvent être classés schématiquement en trois modèles :

    1. Un système assurantiel classique reposant sur des cotisations calculées pour chaque assuré en fonction de ses risques, comme pour l’assurance automobile par exemple.
    2. Un système bismarckien qui se place dans une logique assurantielle, mais redistributif puisqu’il fait payer les cotisations en pourcentage du salaire pour des prestations équivalentes pour tous. C’était le système retenu initialement par la France.
    3. Un système beveridgien (selon les idées de l’économiste britannique William Beveridge présentées en 1942 à son gouvernement) qui offre des prestations uniformes à tous financées par l’impôt et non par des cotisations.

    Actuellement, la Sécurité sociale française se distingue par un système mixte empruntant des éléments aux deux modèles bismarckien et beveridgien. Mme Pécresse veut prendre exemple principalement sur le modèle d’assurance sociale anglais qui, comme chacun le sait, est très défectueux.

    Il faudrait au contraire qu’elle fasse évoluer le modèle français vers un système assurantiel classique. Les salariés pourraient recevoir leur salaire complet, charges comprises, et ils seraient obligés de s’assurer eux-mêmes auprès de la compagnie ou mutuelle de leur choix comme ils savent très bien le faire pour leur voiture.

    Et comme pour leur voiture, ils feraient jouer la concurrence et obtiendraient sans doute des prix d’assurance bien meilleurs que ceux de la Sécu. Ce n’est pas l’État qui redonnerait 10 % de leur salaire aux salariés, ce sont eux qui les obtiendraient dans une libre négociation de leurs assurances. Les salariés redeviendraient responsables d’eux-mêmes, de leur famille et de leur avenir. Ne serait-ce pas mieux ?

    Certes, la transition ne serait sans doute pas si facile d’un système à l’autre, notamment pour les petits salaires qui font déjà l’objet d’importantes exonérations (Fillon). Mais ce serait possible en déchargeant les entreprises de nombreuses charges fiscales et réglementaires pour qu’elles aient les moyens de rehausser les salaires modestes.

    Il serait désastreux que ce soit la droite qui adopte définitivement un modèle social beveridgien, c’est-à-dire étatiste, socialiste. Si Mme Pécresse veut changer de modèle social, qu’elle en revienne à un système d’assurance classique. Les salariés y gagneraient deux fois, en argent et en liberté retrouvée.

    Jean-Philippe Delsol
    Contrepoints