Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Systémique et complexité - Page 69

  • Rétroaction positive

    Le grand barbecue se prépare. Il ne reste plus qu’à allumer le feu, et à l’entretenir. 
    Il y a manifestement dans les têtes une boucle de rétroaction positive qui se met en place et va emmener à intensifier le tir de barrage sur les islamo-gaucho-mondialistes plutôt qu’à cesser le feu.

    Les assauts contre les pouvoirs en place, nationaux et régionaux, mais aussi celui de Bruxelles pour ce qui nous concerne Français-Européens, vont se multiplier et la force de la Résistance augmenter en proportion. 
    Une force qui va s’organiser en dehors et en transversalité des partis.

    A nouveau, l’irrationnel va traverser l’Univers. Et même si l’Esprit, lassé de tant d’inconstances, ne nous parle plus, il parlera à travers nous et fera lui-même œuvre de contrôle, de régulation et de rétroaction, ce que nous subirons bien évidemment comme une sanction. 

    Préparons nous !

    Francis NERI
    26 05 14

  • Modélisations systémiques prédictives

    Je viens d’entendre Monsieur Mélenchon à la télévision s’exprimer, avec le talent qu’on lui connaît, sur la « planification ».[1]    

    En tant qu’homme de gauche, il connait le contenu péjoratif du terme, et il s’empressa de dénoncer l’amalgame possible avec le régime stalinien dont la « planification » connut un échec retentissant et entraina un nombre considérable de citoyens dans des goulags

    Mais Monsieur Mélenchon est un communiquant et, s’il utilise un vieux concept qu’il sait dangereux à manipuler, c’est qu’il envisage de le ressusciter en lui donnant un nouvel habillage. Et le voilà parti en passant de la planification à l’écologie, puis à la régulation et au contrôle.

    C’est là qu’il faut dire non et stop ! Monsieur Mélenchon vous ne nous entraînerez plus dans votre meilleur des mondes Orwellien[2] .

    Nous savons ici et maintenant que les notions d’écologie, de régulation, de contrôle et de rétroaction n’ont rien à voir avec la planification.

    Nous savons ce qu’est la « prospective » [3] et « l’approche systémique »[4] dont nous entendons  « vulgariser » l’approche et l’utilisation.

    La modélisation systémique et prédictive n’a rien à voir avec le « plan » et elle seule peut permettre la régulation, le contrôle et la rétroaction sur des systèmes productifs, financiers, économiques, démographiques, écologiques. Elle seule peut permettre une juste affectation des richesses produites.

    Nous sommes capables de manipuler et d’inventer avec un ordinateur et des objets connectés les outils nécessaires.

    Il existe au sein de la complexité quelques relations simples et robustes, dont la connaissance et la modélisation présente un double intérêt.

    D'une part, elles s'avèrent pertinentes pour formuler des avis de gestion (régulation, contrôle, rétroaction).

    D'autre part, elles peuvent constituer des éléments de compréhension d'une partie des dynamiques complexes qui sont en jeu. On montre notamment comment la quantification à partir de quelques relations triviales, conduit à des diagnostics pertinents sur la situation étudiée, en l'absence de toute hypothèse contraignante. Donner à ce diagnostic une valeur prévisionnelle suppose en revanche un certain nombre d'hypothèses à analyser.

    L’approche systémique est donc un outil qui permet de « démêler » la complexité et de trouver des réponses à des problèmes qui ne peuvent se résoudre à partir d’une simple analyse de « cause et d’effet ».

    Des nouveaux métiers émergent à partir des nouveaux besoins du numérique. L’informatique a de nouveau le vent en poupe.

    L’approche systémique, la prospective dans nombre de domaines va générer des projets d’envergure dans la refonte des systèmes d’information et de communication.

    Des experts capables d’administrer des bases de données seront recherchés dans le domaine des modélisations prédictives : énergie, contrôle de la pénurie, information et communication et bien évidemment comme cité ci-dessus : pour agir sur des systèmes productifs, financiers, économiques, démographiques, écologiques.

    Ah si seulement j’avais une trentaine d’années je monterais moi aussi ma start-up dans un de ces domaines : la communication par exemple !

    Francis NERI

    12 05 14       



    [1] La planification est l'organisation dans le temps de la réalisation d'objectifs :

    • dans un domaine précis ;
    • avec différents moyens mis en œuvre ;
    • et sur une durée (et des étapes) précise(s).

    La caractéristique principale de la planification est la dimension temps. On peut également optimiser des éléments et des ressources sans utiliser la notion de "temps" ou de "durée". Optimiser le nombre de cartons dans un camion ne demande pas la dimension temporelle, a priori. Mais la notion de planification est indissociable de la notion de temps.

    Le plan peut faire partie d'une stratégie, celle-ci étant plus générale et permanente et moins détaillée. On parle toutefois de planification stratégique lorsqu'une stratégie est particulièrement concrète et précise.

    [2] 1984 - L'adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l'univers totalitaire imaginé par l'écrivain anglais.

    [3] La prospective est la démarche qui vise, dans une perspective à la fois déterministe et holistique, à se préparer aujourd'hui à demain. ...

    [4] Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisés en fonction d’un but. (Joël De Rosnay)

    Le constat de la complexification de notre environnement, les progrès scientifiques, sociologiques ont montré « la nécessité d’un concept d’organisation qui ne se réduise pas à celui de structure » (Le Moigne 1977 d’après F. Varella p17).

    Le besoin d’intégrer les interactions et la globalité dans les systèmes est devenu une évidence. La systémique, qui permet de montrer la complexité d’une organisation, correspond à cette attente. Elle nous permet d’apporter des réponses globales aux problèmes globaux qui sont posés à l’homme.

     

     

  • Survivalisme

    Hausse actuelle: crise en Ukraine

    Le 25 avril 2014, nous dit « Vic Survivaliste », analyste et stratège en survivalisme, j'ai fait passer mon niveau d'alerte de 2 à 3. (L’échelle compte cinq niveaux répartis en 1 et 5.)

    Inspiré du Defcon, le Niveau d'alerte est un indice de niveau de préparation et d'anticipation de situation.

    Cet indice est une information que je partage et qui est fondé sur les informations que je glane à gauche et à droite, que ce soit par les médias officiels, les communiqués, les médias officieux et mes nombreux contacts partout sur la planète.

    À ces informations se joignent mes connaissances des crises passées (avoir une formation d'historien aide grandement) afin de mettre les choses en perspective et ne pas sur-réagir à ce qui se présente.

    C'est à partir du niveau 3 que je réagis dans ma préparation. Ceux qui me suivent savent que j'ai des réserves d'urgence à longue conservation. J'ai aussi des réserves en rotation.

    Au niveau 3 j'augmente mes réserves en rotation mais j'augmente aussi mes stocks de matériel non alimentaire. Pour un survivaliste lambda, un niveau 3 est l'occasion de faire de même mais aussi de sécuriser tous les aspects de son plan. S'il n'a pas de refuge, n'envisage pas de demeurer chez lui et n'a pas de BAD, ce sera l'occasion (et la motivation) de se trouver une alternative.

    Le niveau 3 est probablement (paradoxalement) le plus important de tous car il est un point charnière en deçà duquel le survivalisme reste théorique et au delà duquel le survivalisme peut devenir une question bien concrète et peut-être même de vie ou de mort.

    La situation en Ukraine de l'Est, la réaction du gouvernement (illégitime et illégal) de Kiev, le déploiement de ses brigades (dont une est composée de militants de Pravy Sektor, un groupe néonazi déclaré) chargées de mâter l'insurrection pro-russe, le double jeu des gouvernements occidentaux qui visiblement ont signé un accord qu'ils n'avaient pas l'intention de respecter, ainsi que d'autres informations de sources privilégiées et confirmées par différentes sources me font craindre une escalade. Si cette escalade se produit, elle peut déboucher sur une guerre mondiale car la Chine ne pourra assister comme spectatrice à ce conflit puisqu'une victoire de l'Occident signifierait sa sujétion aux diktats des oligarchies occidentales qui contrôleraient ses approvisionnements en matières premières et en énergies. Nous n'en sommes pas encore là. Mais nous pouvons y arriver, les éléments sont en place.

    Pourquoi cela pourrait dégénérer ?

    C'est décrit dans : Le grand échiquier Zbigniew Brzezinski

    Vic Survivaliste